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Par ninanina le 19 Janvier 2010 Editer
ninanina

Tahar Ben Jelloun est l'écrivain marocain le plus célèbre aussi bien au Maghreb qu'en Europe. Il s'est fait connaître par un premier récit, Harrouda (1973), que certains ont considéré comme un roman à scandale. Depuis le prix Goncourt qui lui a été décerné en 1988, il jouit d'une grande notoriété.

Les débuts de la carrière de Tahar Ben Jelloun (né a Fès en 1944) sont d'abord consacrés au journalisme. Dès 1971, il collabore à divers journaux marocains, avant d'apporter une collaboration assidue au journal français Le Monde. De formation philosophique, il présente son Doctorat de 3è cycle en psychiatrie sociale : son essai La plus haute des solitudes (1977) est issu de cette thèse. Il a maintenu un contact régulier avec le public maghrébin grâce à la chronique hebdomadaire qu'il donne depuis 1983 sur les ondes de Médi I.

L'existence de l'écrivain se partage entre Paris et Tanger (où il a élu domicile depuis qu'il a quitté Fès en 1955). Il est de plus en plus sollicité par les mass-media occidentaux pour toutes les questions en rapport avec le monde arabe, et plus spécialement les problèmes concernant les communautés immigrées, problèmes qui retiennent son attention depuis les débuts de sa carrière.

Le public s'est parfois montré réticent devant l'audace de ses écrits ; les universités, en revanche, ont consacré de nombreux travaux à son œuvre qui constitue maintenant une référence obligée.

L'œuvre de Tahar Ben Jelloun côtoie le conte, la légende, les rites maghrébins, les mythes ancestraux... L'originalité de Ben Jelloun réside dans son art de saisir tous les aspects de la tradition et de la culture maghrébines en une symbiose singulière avec la vie au quotidien et les problèmes sensibles de la société. D'où une écriture qui dérange par ses modalités et ses thèmes privilégiés, parce qu'elle met en scène des sujets tabous ou des êtres exclus de la parole. Enfance saccagée, prostituée, immigré, fou combien sage, homme-femme, et tant d'autres figures livrées à l'errance peuplent l'univers romanesque de Ben Jelloun.

Ces personnages, refoulés dans le silence ou l'indifférence, font émerger un langage interdit, en relation avec le corps, la sexualité ou le statut de la femme. Ce qui est souvent irritant pour le lecteur conformiste, d'autant plus que celui-ci est confronté aux pièges d'une écriture chaotique : écriture du leurre et de la discontinuité, qui rend le récit impossible. En effet, dès les premiers romans, et plus particulièrement Harrouda (1973) et Moha le fou, Moha le sage (1978), on se heurte non seulement à la violence érotique de la mise en spectacle du corps féminin, mais aussi aux difficultés d'une écriture complexe qui brouille l'interprétation. Cependant, avec La Prière de l'absent (1981) et L'Enfant de sable (1985), les romans de Ben Jelloun retrouvent un caractère plus sécurisant, en redevenant plus conformes au schéma du roman traditionnel, du moins en apparence.

Ce qui, au-delà de la violence du langage érotique, peut expliquer certains blocages chez le lecteur maghrébin, c'est sans doute la distance prise avec le réalisme romanesque. Le public marocain des années 1950-1970 attendait de l'écrivain qu'il soit le témoin "engagé" de son époque. Si Tahar Ben Jelloun prend comme "personnages" les figures de l'immigré, de la prostituée ou du fou, ce n'est point pour reproduire les schémas littéraires familiers. Ses personnages qui viennent du conte, de la légende ou du mythe, n'existent que dans un monde imaginaire. Ses récits se laissent gouverner par les désordres de la mémoire et l'insubordination de l'imagination.

Les premières publications de Tahar Ben Jelloun avaient été des poèmes : L'Aube des dalles et Homme sous linceul de silence (Casablanca, 1971). Il est resté fidèle à cette inspiration poétique dans Cicatrices du soleil (1972), Le Discours du chameau (1976), Les amandiers sont morts de leurs blessures (1976), A l'insu du souvenir (1980), La Remontée des cendres (1991). L'ensemble des poèmes de Tahar Ben Jelloun a été repris dans un volume de Poésie complète (1995).
Par Lilou le 7 Octobre 2009 Editer
Lilou
Ecrivain marocain
[Littérature étrangère]
Né à Fès le 01 décembre 1944

Lors de ses études de philosophie à Rabat, Tahar Ben Jelloun connaît le début d'une répression estudiantine. En 1965, beaucoup d'étudiants manifestent dans les grandes villes du Maroc mais les autorités réprouvent, et le jeune homme est accusé d'avoir organisé les émeutes. Il est envoyé avec 94 autres de ses camarades en camp disciplinaire de l'armée en 1966. Il n'est libéré qu'en janvier 1968 et reprend ses études. Il s'exile en 1971 en France et se spécialise dans la psychiatrie sociale. Son premier recueil de poésies est publié un an à peine après son arrivée et Le Monde s'intéresse à lui. Il devient pigiste dans ce grand journal et publie un roman en 1973 'Harrouda' chez Denoël qui fait grand bruit chez les maîtres à penser comme Beckett ou Barthes. Jusqu'en 1981, Tahar continue à publier des poèmes et des articles. Son second roman 'La Prière de l'absent', puis en 1983 'L' Ecrivain public', récit autobiographique, sont de véritables succès littéraires. Egalement essayiste, Jelloun n'hésite pas à s'engager pour des causes nobles comme le problème du racisme. En 1987, il reçoit le prestigieux Prix Goncourt pour son livre 'La Nuit sacrée'. Ecrivain insatiable, Tahar Ben Jelloun écrit des dizaines d'ouvrages, dans presque tous les genres, son oeuvre poétique est d'ailleurs rassemblée en un volume au Seuil. Témoin révolté des crises du monde arabe, il publie en 1991 'La remontée des cendres', consacré aux victimes anonymes de la guerre du Golfe, et 'Le Racisme expliqué à ma fille' (1998), ouvrage traduit dans le monde entier, et même en espéranto ! Son oeuvre est peuplée de personnages marginaux, en quête d'identité sexuelle et sociale. En 2008, il est nommé au jury du prestigieux prix Goncourt.

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