Commentaires sur ses livres

C'est dommage que la série se termine ainsi. J'ai l'impression que c'est davantage la fin d'un tome que la fin de la série.

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En effet, Luna et Max partent pour une autre aventure à Amiens, sans qu'on ait plus d'informations. Mauricio part photographier les combats en France. Cela suppose que Max et Mauricio pourront se revoir et développer une potentielle relation amoureuse puisque Mauricio aime Max et, lors de la vision qu'a eu Luna de l'avenir, une version plus âgée de Max est aperçue en train de fuir le bombardement d'une cathédrale avec un homme brun (Mauricio ?) durant la Seconde Guerre Mondiale.

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D'un autre côté, une Max vers la trentaine tient un enfant blond aux yeux clairs. On dirait le portrait craché de l'italien avec lequel un dangereux flirt a commencé dès le tome 1. Or, à la fin du tome, on le voit abandonner le commerce d'art, et donc leurs aventures, pour obéir à son patron qui a besoin de lui dans la contrebande alimentaire. Difficile d'avoir l'enfant s'ils ne se revoient plus.

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Au final, on sait juste que Max va continuer ses aventures avec Luna à Amiens et qu'elle peut potentiellement finir avec l'italien et Mauricio. J'aurais préféré que la suite soit réalisée plutôt qu'avoir cette fin très ouverte.

J'ai trouvé ce tome 2 encore plus intéressant que le premier. Les dessins et le contexte historique sont toujours très détaillés. J'aime regarder ces magnifiques dessins.
On ne s'ennuie pas grâce à l'intrigue et aux personnages. Il semblerait que la vieille Luna ait vraiment vécu depuis le XVe siècle. Quant à Max, elle est toujours aussi badass. J'adore ces 2 femmes ainsi que la relation entre Max et l'homme blond. Ils ne cessent de s'envoyer des piques et de se menacer mais en même temps il semble y avoir une attirance mutuelle, visible notamment lors des 2 vols de bijoux qui étaient très érotiques pour Max puis pour l'homme blond.
Hâte de lire la suite.

J'ai parfois eu du mal à suivre l'histoire mais j'ai tout de même apprécié la lecture. On est tenu en haleine par les événements qui s'enchaînent. Finalement, le coupable est celui auquel on s'y attend le moins.

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C'est difficile de penser qu'il s'agit du garçon qui a grandi avec elle et qui ne peut pas se déplacer sans ses 2 béquilles. Il a même tué son grand frère et rendu son père encore plus handicapé que lui pour se venger, obtenir le poste d'ingénieur et permettre la production d'armes par son entreprise. Heureusement que Maxima n'est pas restée avec lui. Elle a l'air d'avoir une vie qui lui convient avec la vieille Luna et la magasin d'antiquités. J'ai envie de lire la suite pour découvrir ses autres aventures.
Le contexte historique de l'idée européenne et du début de la Première Guerre Mondiale en Espagne est réaliste. Les dessins sont parfois très détaillés. J'ai apprécié ce réalisme.

L'histoire se passe en 1940, où un tandem va se nouer entre une femme qui reprend les rênes d'un journal créé par des hommes pour des hommes, et un avocat qui raccroche après une carrière fulgurante au service d'entreprises puissantes et sans scrupules. L'édition Gentlemind est au bord de la faillite et criblée de dettes. Les célèbres pin-ups qui couvrent les pages vont laisser la place à un contenu différent.
Le coup de crayon a la qualité de retransmettre l'atmosphère, tout en angles sur fond sombre avec des touches de couleurs, même si les ressemblances au niveau des visages m'ont parfois quelque peu perdu.
Une lecture qui a réussi à me sortir de mes habituels romans et me rendre curieuse sur la future réussite de Navit, une femme au caractère fort et déterminé, même dans les épreuves.

Fin de la trilogie...
Ce tome nous emmène de Tolede à Grenade à la recherche de la table de Salomon.
Il y a pas mal de rebondissements mais je suis un peu déçue par la fin.

Joli graphisme, bon contexte historique mais il manque quelques choses quand on arrive à la fin de la série.

Ce tome est un peu long à démarrer...
On y retrouve Lax et Luna. Pour finalement faire un tour à Tolede.

Et tout reste bien mystérieux à la fin. A suivre !

J'ai bien aimé l'ambiance début de XXeme siècle en Espagne...
J'ai trouvé les dessins plutôt réussis.
Par contre l'intrigue à été difficile à suivre.

Ça reste pas mal et je lirai la suite.

C'est un très bel album. Une histoire bâtie sur des éléments historiques réels. Les personnages sont intéressants, bien travaillés et suffisamment tranchés pour que l'on soit certains de s'attacher aux "gentils". Cependant, ce ne sont pas des caricatures mais de vrais personnalités complexes. Le dessin est magnifique, parfaitement adapté à l'époque décrite. Une belle découverte .

Un roman graphique qui a trainé quelques temps dans ma pal et que j’aurais vraiment dû sortir avant… il fut une excellente lecture !
J’ai adoré l’histoire, la plongée au cœur de l’Espagne franquiste. C’était un univers à la fois fascinant et terrifiant. La perspective historique est très présente mais sans prendre le dessus sur l’intrigue. Il y a un très bon équilibre entre les deux.
Les personnages ont une belle force de caractère, que ce soit pour les personnages masculins et féminins. Leur personnalité est très marquée et c’est un plaisir de poursuivre l’enquête à leurs côtés.
J’ai beaucoup aimé les graphismes, certaines planches étaient vraiment belles même si dans l’ensemble le monde dépeint est assez sombre.

Beau graphisme mais les bulles n'étaient pas toujours très claires.

Gentlemind est sans contexte une merveilleuse découverte. Fresque sociale et féminine au cœur de l’Amérique des années 40, un entre deux âges où la femme tend à faire sa place dans un monde d’hommes.
Navit connaît l’amour dans les bras d’un artiste au cœur tourmenté. Muse adorée et vénérée, l’avenir avec lui semble serein. Elle intègre un cabaret et leur monde s’étiole. Il la quitte pour la guerre, elle le pleure. La vie continuant, elle se marie, la beauté aidant, à un bonhomme salace et égoïste. Un mariage où son intelligence est dénigrée. Puis le clap final retentit, la voici veuve, des tas de dettes, une ex-femme vorace et un petit journal pour homme en déclin. Elle veut absolument garder ce dernier et le remettre à flot. Une plongée dans un monde régit par les hommes et où elle se fera une place à la hauteur de ses talents.


Gentlemind est une très belle découverte. Navit est une femme incroyable. Sa force est un véritable atout dans un monde exclusivement masculin. Elle bouscule les codes tout en restant fidèle à elle même sans essayer de plaire à qui que ce soit. Une femme désarmante et attachante, cette figure féminine impose ses idées avec tact et conviction. Elle libère les paroles, reconnaît les talents, innove et met en lumière ces femmes bravant le quotidien . Actrice de l’évolution de la condition des femmes, Navit trouve enfin sa place au cœur d’une société patriarcale. Diaz Canales et Valero proposent un scénario très intéressant et immersif dans la société américaine. Lapone le sublime avec un incroyable talent. Du noir, des couleurs, du mouvement pour des émotions en folie.

La couverture et le résumé de cet ouvrage m'avait beaucoup intriguée et j'ai été complètement happée par le récit de cette BD ! ^^

New-York, dans les années 40. On découvre Navit, une jeune femme coincée entre la société qui l'écrase et ses envies de grand et de paillettes… Critique de la société américaine de l'époque, cette BD nous transporte dans les dessous de la presse lors de l'après-guerre, du sexisme omni présent et bien sûr des jeux de pouvoirs en œuvre pour renverser les choses.

Le style graphique est très particulier mais a complètement marché avec moi, accentuant le coté "retro" du récit. Mon seul regret réside dans le fait que cet ouvrage est un volume assez introductif, mais après quelques recherches, c'est tout à fait normal puisqu'il s'agirait d'un premier tome ! Ouf, car j'avais bien envie d'en apprendre plus et de continuer à suivre les personnages dans cet univers glamour et au final, très féministe.

Quelle lecture époustouflante ! Un pur régal à chaque page, que je me suis empressée de tourner mue par l'avidité d'une bonne lecture.

Critiquant la presse américaine des années 40, le scénario façonné tel un petit bijou, nous transporte, nous malmène, nous renvoie à nous-même, pour des vérités déguisées et une analyse sociale de cette époque archaïque qui ne laissait que très peu de place à la femme.

Les dessins parfois sombres, parfois éblouissants, nous emmènent dans un univers cubique et stylisé du plus bel effet à mes yeux.

Merci à Netgalley et à Dargaud de m’avoir permis de lire cette BD.

J’étais assez intriguée par cette bande dessinée historique qui met au centre de l’histoire une femme, qui va devoir s’imposer face à une société profondément machiste et j’ai plutôt bien aimé ma lecture.

Comme il s’agit d’un premier tome, le récit est plutôt introducteur, on nous présente les différents protagonistes, brièvement le contexte historique et sociétal afin de venir au cœur du sujet, le journal. J’avoue qu’en le commençant, je ne m’attendais pas forcément à ce type d’histoire ou plutôt à la façon dont cela est racontée. J’ai eu parfois du mal à suivre le déroulé de l’histoire, surtout au début où je trouvais l’histoire un peu décousue mais l’impression disparaît au fil des pages.

J’ai trouvé assez intéressant de découvrir le milieu d’un journal masculin dans les années 40, même si j’espère en découvrir plus dans les tomes suivants car je reste un peu sur ma faim. Par contre, j’ai bien aimé suivre l’histoire du destin croisé des deux amoureux qui se croisent et se recroisent au fur et à mesure des années.

Concernant le style graphique, les dessins sont un peu particuliers mais au final, j’aime assez bien le trait légèrement brouillon, ça apporte un petit quelque chose assez sympa.

En bref, un premier tome assez introducteur qui nous pose les bases de l’intrigue et les personnages, j’attends de lire le deuxième tome pour me faire un vrai avis sur cette série.

Une fin en demi teinte ! Un tome encore captivant mais cela ne peut se terminer ainsi, les auteurs ne peuvent pas sérieusement finir comme cela et nous laisser sur notre faim !!?