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Till The Cat

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Note moyenne : 9/10
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0 Citations 8 Commentaires sur ses livres

Les derniers commentaires sur ses livres

Martin, Tome 1 : Martin et les écrans

Cette série de la petite enfance vient de nous parvenir cette année et je constate que c'est une suite d'albums aussi mignons que pertinents.

Dans ce premier tome, on aborde les écrans et leur présence parfois omniprésente. Martin aime beaucoup jouer sur la tablette de sa mère, mais quand celle-ci note qu'il y passe beaucoup de temps, elle ne la remet donc pas. Martin tente alors d'argumenter en lui répertoriant les habitudes des autres membres de la famille: sa tante et son oncle, son grand-père, ses parents et même sa petite soeur Zoé. La maman explique alors que les écrans ont divers fonctions, pas seulement celle de divertir et que dans certains cas, ils font parti d'un travail, comme pour son grand-père, créateur de jeux vidéos, ou pour son père, qui a besoin du GPS pour ne pas se perdre lors de ses déplacements. La maman de Martin concède tout-de-même qu'il y a moyen de moins utiliser les écrans et modifie donc certaines habitudes.

J'aime beaucoup les personnages, dont le grand-papa "geek" aux airs de rockeur ( enfin un grand-papa qui n'a pas l'air grabataire!). J'aime la mixité entre le papa et Martin qui sont deux rouquins, alors que la maman et Zoé ont des yeux bridées et des chevelures noires.

Du côté de l'histoire, j'apprécie le traitement nuancé, qui ne démonise pas les écrans, mais propose de leur laisser une place moindre dans nos activités quotidiennes. On illustre aussi la pluralité de fonctions que prennent les écrans, certains étant plus fonctionnels que purement distractifs. C,est important de parler de cette diversité aux plus jeunes, pour expliquer quel degré d'importance ils occupent en fonction de leur utilité.

Enfin, je trouve les dessins vraiment beaux, les textes bien formulés. Une belle petite trouvaille!

Pour le lectorat petite enfance/préescolaire, 3-5 ans.

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Martin, Tome 4 : Martin et l'heure du dodo

Incontournable personnel 2021 pour la petite enfance

Après avoir lu le tome 1, Martin et les écrans, que j'ai adoré, me voilà le nez plongé dans le quatrième opus, avec cette fois l'importance du sommeil. J'ai déjà beaucoup d'album jeunesse dans le département de la petite enfance, mais très souvent, c'est sur la routine du dodo ou la peur du noir. Ici, c'est plus spécifiquement sur les conséquences et l'importance de faire de bonnes nuits quand on est un petit humain en train de pousser.

L'histoire débute sur une soirée entre amis pour les parents, ce qui entraine un contexte propice pour faire "une nuit de grands" comme les appelle Martin. Des soirée où les adultes permettent à Martin de se coucher plus tard que Zoé, sa petite sœur, voir "oublient" carrément l'heure du dodo. Disons que Martin aime beaucoup pouvoir se coucher tard. Le voilà chez son grand-papa Ploc ( ou Papi Ploc), qui oublie souvent l'heure du dodo ou passe tout droit. C'est pourtant lui qui a la meilleure allégorie afin d'expliquer au petit rouquin l'importance du dodo. En effet, il compare le sommeil au temps que prennent les appareils pour se recharger, afin d'être optimaux et d'avoir de l'énergie longtemps. On voit bien le côté "geek" de ce grand-papa programmeur! N'empêche, il a bien raison et surtout quand il ajoute que "grandir demande beaucoup d'énergie", un constat qui peut être relayé aux ados, qui ont eux- aussi besoin de beaucoup de sommeil ( parallèle à faire pour les familles avec des ados). Bref! Notre Martin constate que le meilleur moyen de veiller tard est de se faire "oublier" alors il passe en "mode ninja" et Papi Ploc, occupé avec des amis, passe en effet tout droit. Mais Martin se réveille le lendemain de fort mauvaise humeur. Il se montre impatient, grognon et tout l'agace, même sa meilleure amie! À la maison, même constat. Le soir, il tombe se sommeil et son père le couche tôt. Le lendemain, c,est tout un changement, il redevient le petit garçon joyeux qu'il est normalement. Il reçoit même une invitation pour l'anniversaire de Lola, sa meilleure amie, alors pas question de se coucher tard! Après une super fête, Martin retrouve sa chambre et son lapin en peluche et lui fait la morale: Pas besoin d'avoir toujours des "soirs pour grands", parce que le sommeil c'est important pour grandir, mais aussi pour pouvoir avoir l'énergie nécessaire pour s'amuser!

Vraiment, j'adore cette série. Le traitement est intelligent, pertinent, ça ne tombe pas dans le simplisme ou les clichés, ça respire le fait vécu même. J'aime quand les auteurs de la petite enfance prennent le temps de bien expliquer leur sujet. Ici, l'idée n'est pas juste d'aller se coucher tôt, parce que c'est la règle. Non, aller se coucher tôt, c'est le comportent attendu, qui s'il est ignoré, a des conséquences concrètes. C'est de ce genre de liaison comportement-conséquence qui parle le plus aux enfants, au delà du simple code morale. Il ne faut pas avoir peur de leur parler des enjeux, du pourquoi, et surtout, de ne pas les pendre pour des imbéciles!

Une fois encore je saluts la variété ethnique des personnages, regardez-moi ces belles couleurs de peau variées et ses origines diverses, ces couples mixtes, c'est génial!

Il faut que je reparle de ce grand-papa, ce Papi Ploc, ce vieux bonhomme dynamique à la chevelure et barbe de neige courtes, qui porte un chandail de AC/DC ( remplacé par AB/CD sans doute pour des raisons de copyright), qui a des fantomes PacMan comme oreillers de divan et une horloge en Pixels: peut-on avoir un grand-père plus cool? Programmeur de profession, autonome ( pas de mami pour le nourrir et blanchir) loin du vieux papi grabataire à moitié sourd, merci pour ce personnage actuel, très en décalage avec les plus désuets clichés de la personne âgé paternelle, c'est mon adulte préféré dans la série. Et j'aime qu'il fasse partie de la vie de ses petits-enfants. On sent que c,est une figure d'attachement importante pour Martin et c'est très bien.

Le graphisme est aussi digne de mention. J'aime beaucoup la variété des postures, la fluidité des gestes, les positions des mains et la manière d'avoir donné de la personnalité à chaque personnage. Les couleurs sont magnifiques, très joyeuses. J'aime aussi la manière d'intégrer des petites images sans fond sur la page d'écritures et remplir celle de droite qui n,en a pas. Et ils ont de si jolies bouilles les personnages.

Enfin, j'aime la façon dont Martin évolue, encore une fois, entre le début et la fin. En plus, au final, c'est lui qui transpose ses acquis en les enseignant à son lapin. Ça peut sembler anodin pour un adule, mais parfois, c'est bon de voir l'enfant donner une leçon, plutôt que d'en recevoir. On sent aussi que Martin a cheminé par lui-même, en faisant les constats qui s'impose , les a comprit et a ensuite changer son comportement. On appelle ça "s'approprier" un changement. Si ce peut être encourager par les adultes, demeure qu'un comportement approprié vaut mieux qu'un comportement imposé. Je le répète: "sont pas nono/stupides nos enfants!"

Un autre excellent album de la part du duo Till the Cat et madame Hinder. Les autres tomes sont par ailleurs tout aussi bien et cette série est définitivement ma trouvaille 2021 préférée pour la petite enfance!

Pour les enfants à partir de 3-4 ans.

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Martin, Tome 5 : Martin et la couleur des mains

Incontournable pour la petite enfance 2021

Voici un autre tome d'une très sympathique série créé pour la petite enfance, Martin, et je dois dire que j'affectionne particulièrement celui-ci, non seulement pour son adorable formulation, mais la haute pertinence de son sujet. Bon avant d'entreprendre une critique plus poussée, voici l'histoire:

Dans la cours d'école, on est en pleine guerre de pouces, quand un des garçons, Nolan, fait remarquer à Lola que sa mains n'est pas comme la sienne, elle est plus foncée. de son côté, Alice fait remarquer à Martin que ses yeux sont plus allongés que les siens. Ce dernier demande donc à son/au professeur/maître si avoir des yeux allongés est moins bien ou mieux et celui-ci répond que c'est simplement différent. Fort des questions de ses petits étudiants, il décide de faire une activité dans laquelle il propose aux petits cocos de mettre leur photo sur une mape monde ou une carte de la France. Il prend d'ailleurs le premier tour en posant la sienne sur la Pologne, son pays d'origine, alors que son assistante est posée sur une partie nord de la France. C'est donc l'occasion pour Martin d'interroger ses parents sur ses origines et il comprend que ses yeux allongés viennent de ses origines japonaises du côté maternel. Dans le cadre des activités entourant la découverte de leurs origines, certains amènent même des objets issus de leurs pays d'origine et le papa de Rahul vient même faire un petit concert de sitar. Martin termine sa journée en parlant à son lapin, Doudou Lapin, en lui disant qu'il ne devrait pas croire qu'avoir des plus longues oreilles que Monsieur Ours est mieux, c'est différent, tout simplement!

Alors, comme je l'explique souvent, la littérature jeunesse a souvent souffert d'un manque chronique de diversité ethnique et de représentativité sociale, mais heureusement, cette tendance est à la baisse. Avec ce cinquième opus, le duo Till the Cat et madame Hinder propose de prendre part à cette avancée et articule même une approche inclusive sur le sujet. Nous avons donc non seulement une représentativité visuelle avec des petits enfants issus de divers ethnies, mais en plus, nous avons une histoire qui met de l'avant le questionnement des enfants sur le sujet.

La question de la différence n'est pas aussi compliqué qu'on peut le croire, car de base les enfants n'extrapolent jamais aussi loin que les adultes. Les considérations d'ordre religieuses, sociales ou politiques sont loin au dessus d'eux, ce qu'ils veulent savoir c'est "Pourquoi on est pas pareils?" Dans l'histoire, j'adore la réponse du professeur, simple et concrète: parce qu'on est pas tous issus des même endroits, mais rien n'est meilleur ou pire, juste différent". Simple comme ça!

En outre, j'aime l,activité proposée. C'est concrêt, facile à faire et ça donne une chance aux petits cocos d'être tous mit de l'avant, de questionner leur passé et de comprendre la diversité. La France étant un pays cosmopolite, le fait est que bon nombre d'ethnies y coexistent, c'est donc d'autant plus important d'en parler.

Un fois encore, le texte est écrit de manière clair, ne tombe pas dans la formule infantilisante et les dialogues sans clichés. Une fois encore je salue les jolies illustrations, les belles bouilles des personnages et le rendu des couleurs. Mention aux positions corporelles et aux jolies mains.

J'invite donc les garderies, les maternelles, les biblios jeunesse et les familles avec de jeunes enfants à regarder de prêt cette série, qui compte actuellement six tomes. C'est une série vraiment bien construite, intelligente, actuelle et qui ne prend pas les petits cocos pour des idiots. Une belle manière d'aborder facilement certains thèmes et aussi de belles histoires sur la famille.

Pour la petite enfance des 3-5 ans.

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Commentaire ajouté par Shaynning 2021-10-24T02:22:14+02:00
Martin, Tome 2 : J'aime pas !

Incontournable Petite enfance 2021

Cette année, j'ai découvert cette jolie série destinée à la petite enfance, un lectorat trop souvent mal desservi, mais qui grâce à des auteurs comme le duo de Till the cat et Madame Hinder, compte une série d’œuvres pertinentes, actuelles, intelligentes, visuellement attrayante et textuellement bien montée de plus.

Dans cet opus, il est question de l'alimentation, plus spécifiquement la variation alimentaire, comme le fait de surmonter le dégoût que peuvent susciter certains aliments comme les légumes puants, par exemple. Martin, parce qu'il sent une soupe de poireau dont l'effluve ne lui plait pas du tout, refuse de goûter la soupe en question et statut unilatéralement qu'il "n'aime pas". Pourtant, il aime certains légumes, notamment quand ils sont gratinées. Lors d'un repas où justement Papy F a fait son gratin, Mimoune, sa grand-maman, confie alors à Martin qu'elle et Papy F cachaient des légumes à sa maman, quand elle était enfant. Dès lors, Martin, ébranlé à l'idée d'être lui aussi victime de cette tricherie alimentaire, surveille tout, refuse même certains aliments qu'il adore, comme les gaufres. Martin mange de moins en moins. Un jour, il surprend même sa mère faire le constat que les saucisses végétariennes goûtent la viande en dépit de leur absence de viande, Martin pense avoir la preuve que ses parents rusent contre lui. Là ( et je dis "Bravo, maman!") maman prend Martin dans ses bras et lui confie que non, ils ne cachent rien, que c,est normal de ne pas tout aimer et que même, il arrive que les goûts évoluent en grandissant, avec à l’appuie son expérience personnelle avec les tomates. Le soir, Papa propose à Martin de cuisiner, ce qui enchante le jeune garçon. Finalement, Martin se confie à Doudou Lapin: Il goûte aux mets avant de statuer s'il aime au non, puisque c'est normal de ne pas tout aimer, mais il récolte des félicitations pour avoir essayer. Il suggère du même coup à son lapin de varier son alimentation. Tsé, des carottes et des choux, ce n'est pas très varié...

Ah, encore une fois, j'adore la façon de traiter le sujet, c'est positif, rigolo, constructif et Martin comprend le comportement attendu grâce à des mises en contexte concrètes et réalistes que même nous, lecteurs adultes, pouvant relayer.

En effet, on a tous passé un certain stade en jeunesse où on prenait conscience d'avoir une palette de goûts, même alimentaires. Le piège dans lequel il ne faut pas tomber en tant qu'adultes est de mélanger cela avec l'idée d'être "difficiles", capricieux. Je ne dis pas que ça arrive avec certains cas, mais il ne faut pas oublier que les enfants peuvent ne pas aimer certains aliments, c'est normal. C'est le message que j'ai beaucoup aimer dans le livre, d'ailleurs.

J'ai envie d'extrapoler ici, parce que c'est un sujet que je connais de ma formation en nutrition et par expérience personnelle, et aussi parce que c'est important: Remarquez le comportement que s'est mit a avoir Martin après la confidence de Mimoune: il est devenue anxieux. Il anticipait de trouver des trucs qu'il n'aiment pas dans les aliments, même ses préférés. Sa confiance envers les adultes, ses parents ( ses figures d'attachement principales) ont été ébranlées. Il a même diminuer son alimentation (alors qu'il est en pleine croissance). Ce comportement est justement l'illustration du risque assez important de compromettre quelque chose chez l'enfant qu'on appelle "relation alimentaire". Son rapport aux aliments. Si ce rapport devient précaire et source d'anxiété, il existe des risques réels comme des troubles alimentaires. C'est très sérieux. En outre, il n'est pas dit que les enfants qui sont spécifiques sur certains aliments qu'ils n'aiment pas ont en réalité ce qu'on appelle des "défenses sensorielles", une sorte de sensibilité accrue qui rend certaines odeurs ou textures ou saveurs irritantes, pouvant même engendrer des nausées. Ce n'est pas leur faute. Tout ça pour dire que le fait est que d'être souple et honnête avec nos petits cocos peut éviter de gros problèmes avec la nourriture, le besoin essentiel numéro 1.

Donc, j'aime les nuances de ce petit livre, on sent encore l'apport du fait réel ici. La maman se montre franche avec Martin, elle dédramatise le fait qu'il n'aime pas certains aliments ( parce que c'est normal) et appelle même à l'espoir et au changement quand elle précise ( très avisé comme précision) que les goûts changent avec le temps - c'est bien vrai!

Je pose aussi une loupe sur la scène de papa avec Martin. Les 4 ans sont allumés, avides de nouveauté, ils sont dans la phase "Pourquoi", c'est l'âge de l'exploration et des trucs nouveaux! De vraies petites éponges vivantes! Cuisiner est une belle activité qu'il est opportun de mettre tôt de l'avant dans la vie des enfants, car non seulement c,est une activité agréable qu'on devra faire toute notre vie, c'est aussi une occasion pour les petits explorateurs de la 4e année de vie de se familiariser avec les aliments, les techniques manuelles et surtout de bâtir des habilités. En outre, c'est du temps de qualité avec les membres de la famille en plus d'un occasion de se valoriser ( renforcement de l'estime de soi). Par ailleurs, cuisiner soit-même, même partiellement, rend peut-être plus tentant le fait de goûter et manger le met préparé. Ne surtout pas minimiser l'importance de cette activité et de ses étonnants bienfaits!

Ah! Et j'aime le fait que papa cuisine, on oublie pas qu'en 2021 les rôles se partagent entre les conjoints et que des gars qui aiment "popoter", ça existe, n'en déplaise aux puristes. Mon propre grand-père était le cuisiner de sa famille, j'étais étonné cependant de ne pas en voir en littérature jeunesse.

Comme les autres tomes, vous pourrez observer les acquis de Martin au travers de son monologue avec son lapin, à la fin. J'aime l'idée que ce soit l'enfant qui aborde la leçon apprise plutôt que l'adulte. Les enfants ont besoin de voir que des personnages de leur âge peuvent comprendre et enseigner des choses, qu'ils peuvent être porteur du message eux-aussi. C'est aussi une belle façon de résumé le cheminement personnel du personnage.

Comme pour les autres albums, je salue les jolis dessins aux riches couleurs, aux belles bouilles sympathiques et aux positions corporelles variées et maitrisées.

J'aime la manière simple d'aborder le sujet des variations alimentaires sans tomber dans le moralisme ou le négativisme. Ça laisse place à un apprentissage en nuances, avec des exemples concrets et une finesse de traitement qui ne prend pas le petit(e) lecteur/rice pour un(e) imbécile. Je réitère encore que les enfants sont plus vifs d'esprit que certains adulte le croient et que bien formulée, une histoire a un réel impact sur son développement. C'est pour eux l'occasion de voir des situations du quotidien qui peuvent leur parler et démystifier certains questionnement, ou offrir de nouvelles perspectives. D'où l'importance de faire de bons livres!

Une autre belle réussite pour la série. Je vous invite à voir les autres tomes, tout aussi mignons et pertinents, autant pour les petits garçons que les petites filles.

Une belle série à mettre dans les garderies, les maternelles, les bibliothèques jeunesse, les centre jeunesse ou centres d'intervention sociale, ainsi que votre biblio personnelle pour vos enfants.

Pour un lectorat petite enfance, 3-5 ans.

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Martin, Tome 7 : Martin et le doudou perdu

Ayant déjà eu un gros coup de coeur pour les autres tomes de la série, c,est avec joie que je découvre ce 7e tome de Martin en cette fin d'année 2021.

Cette fois, il sera question de la perte d'un objet en lien avec l'organisation. Forcément, ramasser ses choses et entretenir sa chambre qu'on a tous vécu étant plus jeune et la plupart du temps, c'était une corvée. Dans ce tome, Martin cherche son précieux "doudou Lapin", mais plutôt que de le chercher dans le bazar de sa chambre, il accuse les autres de l'avoir prit, dont sa petite sœur Zoé, le chien de sa grand-mère et sa mère. Son père lui fait d'ailleurs remarquer que doudou lapin est sans doute quelque part dans sa chambre qu'il a omis de ranger hier soir. Et en effet, après toute cette investigation, Martin le retrouve sous son chandail roulé en boule près de son lit. " Tu vois Doudou lapin, il ne faut pas toujours croire que c,est la faute des autres si on ne retrouve pas ses affaires. En plus, quand on ne range pas et qu'on laisse trop de bazar, c'est beaucoup moins facile de retrouver ce qu'on cherche."

Le thème du rangement, donc. C'est sans doute plus simple de croire que la disparition d'un objet est du fait des autres que par la faute de notre propre négligence, Martin l'illustre bien. Et ce n'est pas n'importe quel objet, mais bien son "objet d'attachement", très souvent un doudou/toutou et une doudou/couverture. Ça lui fait bien de la peine de devoir aller dormir sans lui, avec raison.

J'aime bien qu'on ai croisé le rangement avec la perte d'un objet important, parce que ça donne une très bonne raison aux petits cocos d'être organisés et ordonnés un minium. Encore une fois, je trouve que l'approche des parents ( ici, la maman) est positive et axée sur le dialogue, sans minimiser le "drame" de Martin. Aussi, je remarque la présence des I-Pad et cellulaires, on est donc parfaitement synchro avec la technologie ( Mais pour combien de temps! XD).

J'aime toujours autant les dessins de Carine Hinder, avec des poses bien maitrisées, des expressions efficaces, de beaux décors détaillés et les jolis bouilles des personnages. Ce sont des illustrations colorés sans traits noirs, ce qui adoucie beaucoup les dessins.

Un autre beau tome pour la série, vivement le prochain!

Pour un lectorat Petite enfance, 3-5 ans.

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Martin, Tome 6 : Martin et la nouvelle maîtresse

Voici le sixième opus de la série pour la petite enfance "Martin", avec pour thème le changement de classe et de professeur ( que nos amis européens appellent "Maîtres/Maîtresses").

Martin est au parc avec sa meilleure amie, quand il entend sa mère évoquer son changement de classe. Il a des craintes face à ce changement et le fait d'imaginer pleins de scénarios peuplés de professeur-dentiste ou sorcière n'aident certes pas. Quand il rencontre monsieur Clément, son nouveau professeur, et sa nouvelle classe , Martin commence à comprendre qu'il y a des avantages au changement. Sa classe n'est plus celle des tout-petits, il y a un ordinateur, un coin lecture et on n'y fait pas de sieste l'après-midi. Même son cousin Raphaël lui en fait un portrait positif. Au final, et comme il le mentionne à son Doudou Lapin, c'est normal d'avoir des petites craintes face à la nouveauté, mais ça comporte aussi son lot de positif.

Pour avoir déjà vu Monsieur Clément et sa classe dans le tome 4 "Martin et la couleur des mains", je souligne encore que j'aime beaucoup la diversité ethnique de cette classe de maternelle. Aussi, j'apprécie ce professeur masculin, dans un domaine encore majoritairement féminin. Seule différence d'avec le système scolaire québecois, on a pas de ATSEM au Québec, ces assistant(e)s à l'enseignement. Mais ce serait pratique, surtout avec nos ratio trop gros. Bref! J'aime aussi l'idée de Maman de montrer ses photos d'école afin de réconforter Martin, parce que ça donne un aperçu concrêt à Martin du cycle de professeurs qu'il va avoir dans sa vie scolaire.

Et une fois encore, j'aime le graphisme coloré et sans lignes noires de madame Hinder, les poses corporelles fluides et les expressions faciales. claires, dont on a pas de mal à reconnaitre les émotions.

Un autre beau tome pour cette belle série.

Pour un lectorat Petite enfance, 3-5 ans.

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Martin, Tome 1 : Martin et les écrans

Cet album est très bien pour voir que la question des écrans n'attend pas forcément une réponse en noir et blanc mais bien en nuances : les écrans ne sont pas à rejeter en bloc car ils sont parfois utiles et/ou indispensables. Cependant, on peut s'en passer dans plein de circonstances, notamment quand on s'ennuie et quand on est jeune.

Zéro écran avant 3 ans c'est le mieux !

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Hachette Enfants : 4 livres

Hachette Jeunesse : 3 livres

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