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Tristan Bernard

Auteur

17 lecteurs

Activité et points forts

Biographie

Tristan Bernard, de son vrai nom Paul Bernard, né à Besançon le 7 septembre 1866 et mort à Paris le 7 décembre 1947, inhumé au cimetière de Passy, est un romancier et auteur dramatique français. Il est célèbre pour ses mots d'esprit. Il aurait inventé le jeu des petits chevaux.

Fils d'architecte, il fait ses études au lycée Condorcet, puis à la faculté de droit. Il entame une carrière d'avocat, pour se tourner ensuite vers les affaires et prendre la direction d'une usine d'aluminium à Creil. Son goût pour le sport le conduit aussi à prendre la direction d'un vélodrome à Neuilly-sur-Seine.

En 1891, alors qu'il commence à collaborer à La Revue Blanche, il prend pour pseudonyme Tristan, le nom d'un cheval sur lequel il avait misé avec succès aux courses. En 1894, il publie son premier roman, Vous m'en direz tant !, et l'année suivante sa première pièce, Les Pieds nickelés.

Proche de Léon Blum, Jules Renard, Marcel Pagnol, Lucien Guitry et de bien d'autres artistes, Tristan Bernard se fait connaître pour ses jeux de mots, ses romans et ses pièces, ainsi que pour ses mots croisés.

Il contribue en 1917 par quelques articles aux débuts du Canard enchaîné. Il préside les banquets pour les numéros-anniversaires du journal en 1931 et 1934. Il a rajouté une strophe aux Stances à Marquise1 de Pierre Corneille, reprises en chanson par Georges Brassens :

« Peut-être que je serai vieille,

Répond Marquise, cependant

J'ai vingt-six ans, mon vieux Corneille,

Et je t'emmerde en attendant. »

Pendant l'Occupation, presque octogénaire, menacé pour son origine juive, il est arrêté à Nice et déporté au camp de Drancy. À son départ pour le camp, il a pour sa femme cette phrase : « Jusqu'à présent nous vivions dans l'angoisse, désormais, nous vivrons dans l'espoir. »2 Il est libéré trois semaines plus tard grâce à l'intervention de Sacha Guitry et de l'actrice Arletty. Son petit-fils, François, déporté à Mauthausen, n'en revint pas. Il ne se remit jamais de cette disparition.

Tristan Bernard eut trois fils. Le premier, Jean-Jacques, fut un auteur dramatique, promoteur du « théâtre du silence » (Martine), qui témoigna également sur l'univers concentrationnaire (Le Camp de la mort lente, Le Pain rouge). Le deuxième, Raymond, fut un grand réalisateur de cinéma, avec notamment Les Misérables, première version cinématographique en noir et blanc. Le troisième, Étienne, fut professeur de médecine, phtisiologue, et contribua à la diffusion du BCG.

Tristan Bernard était par ailleurs le beau-frère du dramaturge Pierre Veber3. Il est l'oncle du scénariste, écrivain et réalisateur Pierre-Gilles Veber, auteur de Fanfan-La-Tulipe, premier cavalier de France, l'arrière-grand-oncle du cinéaste Francis Veber et l'arrière-arrière-grand-oncle de l'écrivaine Sophie Audouin-Mamikonian.

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0 Citations 6 Commentaires sur ses livres

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de Tristan Bernard

Sortie Poche France/Français : 2013-02-06

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Giles 2014-11-14T12:06:54+01:00
Le petit café

"Le petit café" est une fantaisie de Tristan Bernard, une comédie en trois actes représentée, une première fois, en 1911 au théâtre du Palais-Royal puis reprise en 1949 au théâtre Antoine.

Albert, voyez-vous, c'est un très bon garçon, mais il a un défaut, c'est qu'il est un peu distrait.

Son enfance s'est passée dans un château magnifique.

Élevé chez le jardinier du comte de Caspion, il courait dans le parc, du matin au soir.

Mais un jour, Il y a cinq ans, ce vieux "fourneau" a été pris de l'idée idiote de s'en aller faire le tour du monde.

Depuis, il a disparu.

Arrivé au moment où l'intendant du château n'a plus trouvé dans sa caisse l'argent nécessaire à l'entretien d'Albert, celui-ci a dû venir se placer à Paris où grâce à son instruction, son éducation, son savoir-faire et son intelligence il a trouvé une place de garçon de café chez le père Philibert.

Mais le comte de Caspion est mort.

Il a été tué par des cannibales. On croit même qu'ils l'ont mangé.

Enfin, on n'a rien retrouvé, ni corps, ni vêtements, ni même son casque de feutre !

Les cannibales, qui avaient de l'appétit, n'ont laissé que son portefeuille dans lequel il y avait un testament.

Albert, qui serait l'enfant naturel du comte, hérite de 800.000 francs.

Philibert, son patron, averti avant lui de ce coup de chance, et conseillé par Bigredon, une astucieuse fripouille , lui fait signer un engagement de vingt ans, à 5000 francs par an.

Mais si Albert s'en va il versera 200.000 francs de dédit.

Albert, furieux d'être tombé dans un piège, plutôt que de payer le dédit veut faire ses vingt ans de "cafetière".

Mais c'est sans compter sur Yvonne, la fille du patron....

A la suite de la répétition générale, Max Favalleli a écrit dans "Paris-Presse" :

"Le petit café" est une pièce qui sent bon la sciure fraîche et le croissant chaud..."

Et même si le ton de la pièce est fait d'un humour bon enfant, même si sa drôlerie reste encore aujourd'hui irrésistible, la peinture des personnages y est juste.

La verve et les "mots" de Tristan Bernard ont gardé intact ce joli morceau de scène.

En 1949, sur la scène du théâtre Antoine, le rôle d'Albert est tenu par un jeune homme, nommé Bernard Blier, dont la critique a pu dire, à cette occasion, qu'il était un comédien sensible, fin et doué d'une vertu comique souvent irrésistible.

Mais que dans ce rôle, il affirmait une autorité qui faisait de lui un des plus grands acteurs de notre scène...

On ne peut que regretter de n'avoir pas été parmi les spectateurs, ce soir là et que s'en consoler avec la lecture de ce superbe supplément théâtral et littéraire de "France Illustration".

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Commentaire ajouté par fabricegrossi 2015-08-17T11:12:05+02:00
Robin des bois

Dès les premières lignes du roman, Tristan Bernard nous introduit dans son univers d'observateur ironique. On est dans le monde de la comédie bourgeoise, des petites et grandes ambitions mais aussi des plaisirs du temps présent. L'écriture précise, les mots choisis et le goût des formules participent autant par le fond que par la forme au plaisir quasi sensuel de la lecture.

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Commentaire ajouté par fabricegrossi 2015-08-23T23:38:07+02:00
Aux abois

Paul Duméry est un homme effacé, dépassé par ses actes, par ses pensées par la culpabilité et qui cherchera à s'épurer de tout cela pour pouvoir retrouver une espèce de dignité face à la destinée qu'il aura assumée.

Un peu abscons comme commentaire, mais le personnage de Tristan Bernard reste difficile à cerner. À la fois froid par une insensibilité certaine, il est aussi désintéressé et assume ses torts. Par contre il n'assume pas sa fuite qui fait écho à son caractère fuyant et faible.

Une chose encore : on sent dans l'écriture de Tristan Bernard un travail d'épure poussé à l'extrême mais qui n'efface pas la tentation de jugement sur ses contemporains, le désir de tracer à travers les portraits de ses personnages le portrait des caractères de son temps, à la façon d'un moraliste.

C'est peut-être là un des écueils de son roman, écueil qu'aura évité Camus avec le Meursault de L'Étranger.

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Commentaire ajouté par Tandarica 2022-06-14T13:05:13+02:00
Aux abois

Sur ce texte il y aurait beaucoup à dire. J'ignorais tout de l'auteur, mais une chose est sûre, le livre vaut bien la peine d'être sorti de l'oubli. Comme l'écrit l'éditeur VOolume (livre audio) c'est un écrivain « plus connu au début du XXe siècle pour ses bons mots ». En effet, beaucoup de passages ont un ton et une allure aphoristiques.

Je trouve le titre très judicieux : « être aux abois » se dit d'un être dans une situation désespérée, mais peut s'appliquer aussi à toute personne ayant de grosses difficultés financières, or le mobile du crime est bien l'argent. le sous-titre est « Journal d'un meurtrier ». Il s'agit en effet de la confession, par le truchement de son journal, du narrateur principal. le récit débute au moment où Paul Duméry est un meurtrier en cavale depuis une semaine, en mai d'une année non précisée (le 16 mai 9 jours se sont écoulées depuis le meurtre). Ancien assureur ruiné, orphelin âgé de 34 ans, Paul Duméry vient d'assassiner à Paris, de sang-froid et à coups de marteau, un prêteur-usurier véreux, M. Achile Sarrebry pour lui dérober une importante somme d'argent. Rappelons que le roman est écrit en 1933 et qu'à l'époque la peine de mort n'est pas abolie en France. Je ne dévoilerai pas la suite, mais l'issue est en effet tragique. le narrateur considère son histoire avec beaucoup de détachement, même s'il y a beaucoup d'introspection, et dans un style où les descriptions étonnent par leur précision « quasi clinique ».

Je termine par une remarque concernant le thème du sommeil que je trouve très bien développé. Il est le répit, le repos, le refuge d'un être qui se sent « aux abois » et qui n'a de cesse de s'interroger au fond sur le « sommeil éternel ».

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Commentaire ajouté par Fyerise 2023-01-30T23:54:30+01:00
Secrets d'état

J'ai bien aimé cette aventure pleine de rebondissements. Si la première moitié semble un peu morne parce que l'auteur prend son temps pour installer la situation et les personnages, la seconde moitié m'a totalement entraînée en multipliant les coups de théâtres que je n'ai à chaque fois pas vu venir.

Notre héros se retrouve un peu malgré lui mêlé à des secrets d'etat et des complots politiques, et plus l'histoire avançait plus je me demandais comment il pourrait se sortir de se guêpier qui ne faisait que ce complexifier.

C'est de l'aventure légère, agréable et facile à lire, je pense que je vais chercher d'autre romans de cet auteur.

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Dédicaces de Tristan Bernard
et autres évènements

Aucun évènement prévu

Editeurs

LGF - Le Livre de Poche : 2 livres

Omnibus : 2 livres

Librairie Theatrale : 1 livre

Editions Hatier : 1 livre

Grasset : 1 livre

Des portiques : 1 livre

Voolume : 1 livre

Pierre Horay : 1 livre

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