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Tous les livres de Véronique Le Goaziou

Les jeunes « des quartiers » font peur : de la graine de délinquant, dit-on. Tous violents. Des « évidences » qui méritent d’être vérifiées, de l’intérieur : c’est précisément ce que propose ce livre. Yazid Kherfi a été un délinquant « dur » de la fameuse cité du Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie. Poursuivi par la police, emprisonné durant quatre ans, exilé en Algérie, il s’occupe aujourd’hui de jeunes violents de quartiers dits « sensibles ». Dans ce livre passionnant, il relate son parcours, restituant ce qu’a été « sa » délinquance. Différents contextes sont ainsi évoqués : l’émigration, la vie dans un quartier de banlieue, le poids de la culture maghrébine, le rapport à la famille, les plaisirs et les contraintes de la bande… La sociologue Véronique Le Goaziou, qui a accompagné Yazid Kherfi dans son travail d’écriture, revient ensuite sur cet itinéraire singulier. Dépassant la vision manichéenne qui fait des délinquants tantôt des victimes, tantôt des coupables, elle montre à quel point ce qui pousse à être délinquant, comme à ne plus l’être, est ténu, fragile et hasardeux : aucun parcours n’est tracé d’avance, ni irréversible.

Monsieur Viannet a cinquante ans et vit dans un minuscule appartement, du côté de Bastille. Monsieur Viannet a autrefois été bel homme. Sportif. Monsieur Viannet a fait l'armée.

Monsieur Viannet, surtout, a été acquitté après avoir été accusé du meurtre de son père. Entre la prison, les foyers d'urgence et les hôtels minables, Monsieur Viannet appartient à ce qu'il est convenu d'appeler le quart-monde. Il ne voit plus ses enfants, et sa femme n'est plus qu'un témoin de son passé.

Monsieur Viannet ne sort plus. Il a ses cigarettes qu'il fume à la chaîne, ses bières qu'il vide du matin au soir, son écran plat qu'il n'éteint jamais. Monsieur Viannet est, que cela nous plaise ou non, notre exact contemporain.

En novembre 2005, une émeute d'une ampleur sans précédent dans l'histoire contemporaine de la France a été gérée politiquement de façon désastreuse : le " retour au calme " est aussi un retour à toutes les difficultés de la vie ordinaire pour les habitants des quartiers populaires. C'est pourquoi des sociologues de terrain ont voulu montrer qu'il est possible et indispensable d'analyser ces événements et ce qu'ils révèlent de l'état de la société française.

Le livre montre notamment le rôle joué par Nicolas Sarkozy, pompier-pyromane, dans le développement de l'émeute. Il révèle aussi que la première personnalité politique à demander la mise en place de l'état d'urgence fut... Marine Le Pen. Contre les idées reçues, et notamment celle que ces émeutes furent le fait de jeunes instrumentalisés par des " caïds ", des " barbus " ou des rappeurs, les auteurs montrent enfin que nombre d'habitants des quartiers ont témoigné d'une forme de solidarité avec les jeunes émeutiers.

Au-delà de l'événement, le livre soulève un certain nombre de questions essentielles :

- pourquoi l'école n'est plus perçue par une partie de la population comme un lieu de promotion sociale mais comme un lieu d'échecs et d'humiliations ?

- Quelle est la situation sociale et économique réelle des habitants des quartiers, en particulier les jeunes ?

- Pourquoi la façon dont la police remplit ses missions dans les quartiers " sensibles " est-elle devenue un problème plus qu'une solution ?

(Cette édition numérique reprend, à l'identique, la nouvelle édition augmentée de 2007.)

Préface d’Antoine Garapon « La victime [est] la grande oubliée du procès pénal. Quiconque assiste à un procès d’assises pour viol s’en rend rapidement compte. » Malgré la sévérité des textes et l’unanime réprobation sociétale, très peu d’affaires de viol sont portées devant l’institution judiciaire, la plupart sont classées, certaines sont requalifiées en simples agressions sexuelles et les rares condamnations semblent plus satisfaire l’opinion publique que les victimes elles-mêmes.

Véronique Le Goaziou montre toutes les contradictions qu’il peut y avoir à défendre une cause collective et politique devant une instance qui ne traite que des affaires individuelles.

Elle revient en détail sur ce qui motive les décisions des magistrats aux prises avec les délicates questions touchant à la violence, au désir et à la sexualité, et décrit le parcours des victimes tout au long d’un processus judiciaire parfois vécu comme un second viol.

Face au traitement strictement pénal des violences sexuelles, qui privilégie la recherche de la faute et la sanction du coupable, ne serait-il pas temps d’écouter les victimes ? De leur demander ce qu’elles attendent de la justice comme de la société ? De trouver d’autres voies pour leur permettre de se reconstruire ?

À partir d’enquêtes de terrain, Véronique Le Goaziou décrypte les pratiques et les interrogations des « éduc’s de rue » : dans le contexte socio-économique et politique actuel, quel sens donnent-ils à leur action ? Comment relèvent-ils les défis auxquels ils sont confrontés ?

Une analyse fine du rôle de la prévention spécialisée qui s’adresse aux professionnels, décideurs et acteurs des politiques d’aide aux publics en difficulté.

La « violence des jeunes » est un thème qui occupe l’actualité de façon quasi quotidienne. Il alimente des discours généralement alarmistes sur le rajeunissement et la violence des mineurs délinquants, surtout ceux issus des quartiers populaires.

D’origine essentiellement politique, ces discours sont fortement amplifiés par les journalistes dont certains n’hésitent pas à verser dans le sensationnalisme et à relayer sans explication le moindre fait divers.

On sait finalement peu de choses sur les infractions à caractère violent commises par les jeunes.

De quoi s’agit-il exactement dans la vie quotidienne ?

Ces phénomènes sont-ils pour partie nouveaux dans la société française ?

Comment peut-on les mesurer et se faire une idée de leur évolution ?

Quelles sont les caractéristiques des auteurs et des victimes de ces infractions ?

Comment la police et la justice les poursuivent-elles ?

Écrit par deux spécialistes, ce livre apporte des réponses précises à toutes ces questions à partir de données historiques, statistiques et d’études de dossiers judiciaires. Dans un langage accessible à tous, il démonte la plupart des idées reçues et offre à son lecteur les moyens de se faire une opinion d'avantage éclairée.

«La violence a toujours existé », «La violence, est une pulsion qu’on ne maîtrise pas », «La violence sévit surtout parmi les milieux défavorisés », «La violence s’accroît de nos jours », «Les femmes sont moins violentes que les hommes », «La violence est un moyen d’expression pour ceux qui n’en ont pas d’autres », «La violence est parfois légitime » …

Au-delà de l’actualité et des faits divers, Véronique Le Goaziou s'attache ici à analyser la violence sous toutes ses facettes : fait social ou individuel ? en augmentation ? qui est violent ? pourquoi ?..

Les jeunes en voie de marginalisation ont des pratiques lectorales très faibles.

Comment expliquer ce malaise et ce rapport d'étrangeté ?

Comment les jeunes concernés l'expriment-ils et quelles raisons donnent-ils à leurs faibles pratiques ?

Comment considèrent-ils la lecture et les lecteurs ?

Telles sont les questions abordées par l'auteur, qui donne à voir une facette de l'intimité de jeunes en difficulté et ouvre des pistes pour imaginer des entreprises de médiation entre ces jeunes et la lecture.

Souvent présenté comme le «crime absolu», aux conséquences physiques, psychologiques et symboliques odieuses, le viol fait aujourd'hui l'objet d'une réprobation sociale maximale. Pourtant, derrière les images forcément simplifiées et «dramatisées» de ce crime, se profile le portrait d'un acte aux manifestations diverses et hétérogènes, que l'analyse doit élucider.

Au témoignage direct souvent insoutenable, à l'étude de cas toujours génératrice d'indignation, cet ouvrage entend substituer l'objectivité d'une démarche scientifique et la neutralité des faits tels que rapportés par la procédure judiciaire.

La démarche entreprise ici est pionnière. Elle consiste en l'examen des données issues des dossiers judiciaires afférents à quatre cent vingt-cinq affaires de viols jugées par trois cours d'assises au cours des dernières années. Elle s'attache à dévoiler les réalités sociales et psychosociales qui se donnent à voir derrière la catégorie juridique du viol : les protagonistes, auteurs et victimes et les relations qui préexistent entre eux, les modalités, les circonstances et les contextes de l'agression, le traitement judiciaire qu'elle a reçu, le jugement.

De cette tentative assumée de distanciation avec le crime se dégage une connaissance nouvelle qui apporte de nombreux éléments réflexifs et pragmatiques utiles à ceux qui s'attachent à mieux comprendre les violences sexuelles et à lutter contre elles.

La Mission de recherche Droit et Justice (www.gip-recherche-justice.fr) a été créée en 1994 sous la forme juridique d'un groupement d'intérêt public (GIP) par le ministère de la Justice et le CNRS. Elle est chargée de définir et de mettre en oeuvre une polit/que scientifique de recherche pluridisciplinaire sur l'ensemble des questions qui concernent le droit et la justice.

La collection «Perspectives sur la justice» rassemble des textes issus de rapports de recherche réécrits et recomposés afin d'ouvrir à un public élargi la réflexion des spécialistes.

La violence des jeunes fait l'objet d'inquiétudes grandissantes. Dans les pays européens d'après-guerre, la cause de l'enfant en danger mobilise l'opinion. Aujourd'hui, c'est l'enfant dangereux qui est dénoncé, incarné par des figures comme "le jeune du quartier" ou le "jeune radicalisé"...

La violence des jeunes fait l'objet d'inquiétudes grandissantes. Dans les pays européens d'après-guerre, la cause de l'enfant en danger mobilise l'opinion. Aujourd'hui, c'est l'enfant dangereux qui est dénoncé, incarné par des figures comme "le jeune du quartier" ou le "jeune radicalisé"...

" Les banlieues sont nées de la révolution industrielle "

" La culture jeune vient des banlieues "

" Les écoles de banlieue sont envahies par la délinquance "

" On a parqué les immigrés dans des ghettos "

" Les filles s'en sortent mieux que les garçons "

" Les services publics n'arrivent plus à travailler en banlieue "...

Issues de la tradition ou de l'air du temps, mêlant reçues souvent vrai et faux, les idées reçues sont dans toutes les têtes. L'auteur les prend pour point de départ et apporte ici un éclairage distancié et approfondi sur ce que l'on sait ou croit savoir.

D'elle, on sait peu de chose. La cinquantaine, ancienne journaliste et mariée, trois enfants. Elle vit dans une maison de pierres, dans la garrigue. Elle lit des romans et court sur les berges de la rivière. Sa vie, elle la traverse sans certitudes.

C'est une femme d'aujourd'hui. Femme amoureuse aussi : amour défunt, amour filial, amour maternel, amour charnel sont-ils si différents ? Ce roman peint l'âme d'une femme de notre temps, bien des femmes s'y retrouveront. C'est aussi le roman des amours possibles et ordinaires, bien des hommes s'y reconnaîtront.

Elle a quarante ans, des hauts et des bas dans le cœur. Plus de bas que de hauts. Parfois très bas. Pourtant, elle aime son mari, conjugalement. Elle aime ses trois enfants, maternellement. Elle aime aussi son métier de journaliste, ses deux amies, sa maison. Elle aime la vie, mais la vie ne tient pas ses promesses, du moins pas ce qu'elle en attend.

Au fil des saisons et des aléas, elle va trébucher, puis chuter, sans que les autres s'en aperçoivent. Elle pourrait divorcer ou aller voir un psy. Elle a choisi une autre solution...

Ce roman de l'amour insatisfait peint l'âme féminine dans ses états ordinaires - les petites joies, les peines secrètes. Toutes les femmes s'y retrouveront. Presque tous les couples aussi.

C'était hier le peuple de la Gauche. Ils votent aujourd'hui Front national et ils ont des raisons. Ce peuple qui fait peur dit à sa façon qu'il aimerait que ce monde change.

Ecouter le sens caché des paroles de haine de ceux qui rêvent encore de faire table rase serait oeuvre salutaire. Pour redonner vie au projet républicain et se garder des tentations totalitaires.

"- Et tu ne vois rien ? La vieille femme attend un instant... Tu ne réponds rien ? Alors tu as tout oublié. Sur ce tableau je comprends tout, je perçois toutes les nuances, je sais tout de la voile blanche, comme elle s'enfonce dans la mer par la proue déjà noyée, je sais la hauteur des vagues, je sais tellement bien la courbure des premiers rouleaux, ceux qui sont gris d'écume, que je pourrais les reproduire à l'identique avec le bout de mon doigt.

Je vois tout, tout sauf les mouettes. Personne ne peut jamais me dire comment sont les yeux des mouettes. Toutes les fois qu'il vient quelqu'un, je lui dis : vous voyez les mouettes ?

Vous pouvez me les décrire, me dire comment elles sont, s'il vous plaît ? Et on me parle de la mer, de la voile blanche, du soleil qui disparaît. Mais jamais rien sur les mouettes. Et toi non plus".

Longtemps la violence des adolescentes, des femmes et des mères est demeurée un phénomène improbable et impensé.

Le fait d’être de sexe féminin était antinomique à l’emploi de la violence et son usage était réservé aux hommes et aux garçons. Aujourd’hui, le voile est levé et l’on s’interroge sur la violence agie par des jeunes filles ou par des femmes adultes : des mères infanticides, maltraitantes ou auteures de violences sexuelles, des jeunes filles délinquantes, radicalisées parties rejoindre les combattants du djihad ou même des femmes meurtrières.

Comprendre les circonstances et le sens des actes violents commis par la population féminine permet de penser ce qui relève de l’impensable. Ce texte tente d’établir, s’il en existe, des spécificités en jeux et fournit aux professionnels des clés d’analyse pour mieux agir sur ces violences ou les prévenir.

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