Commentaires sur ses livres

J’ai adoré les deux tomes. Une façon bien agréable de découvrir des personnages féminins historiques

Suite et fin de l'histoire de Roxelane. Même si j'ai été un peu moins emballée par ce tome, le plaisir de suivre cette femme belle et intelligente reste intact. Ce tome-ci montre les difficultés de Roxelane à maintenir sa position de favorite intacte en dépit des intrigues, mais c'est sans compter son intelligence exceptionnelle et son aptitude à l'exploiter pour servir ses intérêts. J'ai passé un très bon moment avec ce dyptique de la série des Reines de sang, toujours aussi instructive et divertissante.

Très intriguée par ce tome sur la fameuse Roxelane, l'esclave affranchie par Soliman et devenue sultane, je voulais absolument découvrir cette adaptation en BD. J'avoue avoir eu un peu de mal au début avec la police de caractère et certains dessins un peu grossiers, mais on se laisse vite entraîner par ces couleurs, ces décors et cette époque qui nous transportent en Turquie, dans l'empire Ottoman. Si on assiste de loin en loin aux batailles menées par Soliman dit le magnifique, la véritable bataille est celle menée au sein du harem, où il s'agit de se démarquer pour attirer l'attention du sultan. C'est là qu'a atterri Roxelane, un esprit rebelle qui va s'efforcer de s'instruire et de se discipliner dans le but de gagner sa liberté. Entre faux pas et succès, en dépit de l'hostilité de la sultane mère et de l'haseki, on suit cette femme déterminée dans son irrésistible ascension.

Dans ce tome, on retrouve Ellen qui a pris sa décision

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: celle de se dénoncer.
On découvre aussi sa famille : ses deux enfants (une fille et un garçon) ainsi que son mari, Richard, qui est souvent absent. En effet, il est très pris par sa profession d'avocat et il veut s'engager en politique.

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Lorsque Matthew, l'ami d'Ellen, annonce au mari la décision qu'elle a prise, ce dernier a une réaction plutôt affligeante, il n'envisage pas du tout d'aider sa femme.
J'ai moins apprécié les dessins de ce tome.

Roxelane, ou plutôt Hurrem la Joyeuse, a beau avoir gagné les faveurs du Sultan Soliman le Magnifique, il n'en reste pas moins que les jalousies des femmes du Harem, comme celle de la favorite déchue, peuvent être à l'origine de multiples obstacles qu'Hurrem doit continuer d'affronter afin d'asseoir sa place auprès du Sultan.

Une suite toujours aussi sympa, comme toutes les BD de cette collection

Une bande dessinée autobiographique
La jeune Isabelle Eberhardt, écrivaine, 20 ans décide de partir en Algérie pour découvrir ce pays,
Au cours de ce voyage, elle intègre complètement les mœurs et la vie des berbères. Cette européenne qui vit comme les berbères, déstabilise les autorités locales. Ce récit est l'histoire de sa vie.
Un personnage hors du commun que j'ai pris plaisir à découvrir à travers cette biographie en bande dessinée.

J'ai emprunté cette série en bibliothèque, avant le début du confinement.

L'idée de retracer l'histoire de Frédégonde, reine de Neustrie est vraiment intéressante, replonger dans l'époque mérovingienne de la sorte était bien sympathique.

Cependant, j'ai trouvé que ce premier tome traînait un peu en longueur, alors que d'autres étaient totalement occultés et ignorés. Parfois au dépend du lecteur.
Quant à la colorisation, j'ai été fort surprise de constater qu'elle était assez différente de la première de couverture. Ajoutez à cela quelques scènes de cul inutiles et on obtient une petite lecture intéressante, pas dénuée d’intérêt et relativement agréable, mais pas ouf non plus.

Pour une chronique plus complète : http://audreybookoverlife.over-blog.com/les-reines-de-sang-fredegonde

Un premier tome qui annonce bien des péripéties pour cette jeune Roxelane au sein du harem du Sultan. On sent que la quête de savoir va à la fois lui être utile, mais aussi que son tempérament fougueux annonce des erreurs de jeune femme.

Bref une collection pleine d'intrigues qui me donnent envie de connaître la suite !

Je dois avouer que je suis déçue de ce second tome, les guerres fratricides sont baclées je trouve et surtout on assiste pas à l'affrontement entre Brunehaut et Frédégonde, ni à la mort de Brunehaut par le fils de Frédégonde qui est un passage célèbre de l'histoire mérovingienne!

Nouvelle reine de sang, nouvelle époque: Frédégonde la sanguinaire, femme très ambitieuse, cruelle, manipulatrice et qui n'hésite pas à tuer Audovère, une reine de plein droit, puis Galswinthen une princesse d'Austrasie, pour monter sur le trône, ce qui lui vaudra la haine et l'acharnement de Brunehaut la soeur de Galswinthe; Frédégonde ne recule devant rien poir s'emparer du pouvoir qu'elle aime par dessus, elle qui n'était qu'une servante.
C'est un bon 1er tome, le dessin est différent de celui d'Aliénor ou d'Isabelle mais reste beau. Je ne connaissais pas trop cette période de l'histoire, j'ai apprécié découvrir Frédégonde bien que ça soit une gar****. Je lui ai préféré Brunehaut.

Histoire très touchante. même si la fin est un peu bizarre.

Déçue du dénouement décrit dans la BD. Clairement il manque un troisième tome.

Une nouvelle série de la collection "Les Reines de sang" qui nous propulse cette fois en l'an 560 au cœur d'une alliance scellée par un mariage entre le roi Sigebert Ier, roi mérovingien, et Brunehaut, fille du roi wisigoth Athanagild d'Austrasie. Le frère de Sigebert, Chilpéric 1er, lui prendra pour épouse la sœur de Brunehaut, Galswinthe, pieuse femme sans défaut.

Mais la maitresse de Chilpéric, Frédégonde, ne l'entend pas de cette oreille...

Une jolie et intéressante BD, mais qui m'a plongée dans la perplexité !

Pour commencer, je dois préciser que je l'ai empruntée sans savoir du tout de quoi il était question, et lue juste après une visite au musée Guimet : autant dire qu'elle tombait à pic puisqu'il en est question dans l'histoire, ainsi que de l'art de l'Asie du Sud-Est. De plus, je m'étais justement questionnée sur les conditions dans lesquelles ces œuvres étaient arrivées en France (pillage ?).

Pour ce qui est de la forme, les dessins sont charmants et l'histoire agréable à lire. J'ai bien aimé la façon dont est présentée la relation entre Clara et André ; on sent bien l'ambiguïté de leur relation, entre amour et frustration, enrichissement mutuel et sexisme. J'ai d'ailleurs trouvé que André Malraux était un personnage assez antipathique dans cette BD ! Certes, il apprécie les arts et veut les faire partager au grand public, mais il est profondément misogyne, imbu de lui-même et égoïste.

Mais ce qui m'a surprise, c'est l'histoire de nos deux héros : ruinés après avoir été habitués à une vie bourgeoise, ils décrètent qu'il est hors de question pour eux de travailler et qu'ils vont plutôt... aller piller des temples en Asie pour s'enrichir en revendant ces inestimables statues. C'est déjà très discutable et étrangement paradoxal : d'un côté l'admiration pour ces œuvres, de l'autre la volonté de s'en servir sans le moindre scrupule pour servir un but égoïste. Mais en plus de ça, l'héroïne déclare en conclusion de l'histoire qu'il y avait une certaine grandeur dans ce comportement, et qu'elle en est très fière. Je crois bien que c'est sur ces dernières phrases que mon incrédulité a atteint son summum !

A part ça c'est une BD édifiante, qui apporte, donc, un éclairage nouveau sur cette tranche d'histoire, tout en démystifiant pas mal le personnage d'André Malraux.

J'ai vraiment apprécié ce dyptique, qui reflète bien la dureté de l'époque et des relations de la cour, par contre la fin est bien trop abrupte, on a l'impression qu'il manque un tome, sur la suite de l'affrontement entre Brunehaut et Frédégonde. Dommage car ça aurait été passionnant de lire ce dénouement !