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Un désir déchaîné habite ma poitrine ;
Je n'avais pas rêvé que ce monde
Soumis tout entier à Dieu pourrait produire
Cette douleur telle que celle
Qui surgit de son coeur inhumain.
Chaque soupir n'est qu'un sanglot ;
Mon coeur sonne le glas de l'angoisse,
Dans mon esprit, une seule pensée
Que jamais plus de ma vie
(Sauf dans les affres du souvenir)
Je n'effleure plus tes mains, toi qui n'es plus !
Dans le vide sans fin de la nuit je cherche
En t'appelant en vain,
Mais tu n'es pas ; le trône de la nuit
Devient cette nef prodigieuse
Où les étoiles sonnent mon glas
Moi qui suis seul dans l'espace !
Inassouvi, je me traîne au rivage ;
Par bonheur, un réconfort m'attend
Surgi du coeur du Vieil Océan !
Mais las ! du gouffre majestueux,
Les voix lointaines du mystère
Demandent pourquoi nous sommes séparés !
Où que j'aille, je suis seul
Moi qui, par toi, ai possédé le monde ;
Ma poitrine n'est qu'une douleur
Car ce qui fut est à présent plongé
Dans le grand vide où sombre la vie
Où rien n'est plus, d'où rien ne revient !
La plainte douloureuse
Du vent dans la nuit.
Chut ! et écoute, sans murmure ni soupir
Les petits souliers qui foulent
Le sol des éternités perdues :
Le bruit qui t'invite à mourir
Chut ! Ecoute ! Chut ! Ecoute !