Jean Lorrain
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Note moyenne : 8.45/10Nombre d'évaluations : 20
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Les derniers commentaires sur ses livres
J'ai été happée par l'univers du duc de Fréneuse...L'on plonge avec lui dans un univers sombre et fascinant où les yeux verts demeurent une obession. Et très vite, sans s'en rendre compte, l'on s'enivre, comme d'une goutte d'absinthe, du reflet d'un diamant, de l'éclat d'un regard.
Afficher en entierUn recueil de nouvelles de vingt et un auteurs de différents horizons, de différents siècles, de différents genres.
Précieuse Icône de Carole Grangier.
Le baiser de la sorcière d'Armand Cabasson.
Derrière les ombres de Charlotte Bousquet.
Lapidaire de Karim Berrouka.
Le Jour de la Belladone de Justine Niogret.
Reflet dans une opale de Daniel Alhadeff.
Jusqu'au bout de la vérité de Cyril Carau.
La Dame de Gwenninis de Tepthida Hay.
L'Essor de Sophie Dabat.
Rosae Furiarum de Morgane Guingouain.
Succube de Sire Cédric.
Les crocs de la Basilicate d'Eli Darco.
Serments, Éternels serments d'amour de Léonor Lara.
Le Bol d'Argent de Lucie Chenu.
Isabella de Sophie Goasguen.
La Princesse aux lys rouges de Jean Lorrain.
La Reine Margot de Joris Karl Huysmans.
Gottfried Wolfgang de Petrus Borel.
La Belle aux Cheveux d'Or de Madame D'Aulnoy.
Le Cachet d'Onyx de Jules Amédé Barbey d'Aurevilly.
Dans cette anthologie on trouve aussi bien du thriller que du fantastique, de la poésie, de l'horreur, même un conte et caetera. Et c'est ce qui fait de ce livre un petit bijoux vraiment superbe: sa diversité. J'ai découvert d'autres auteurs que j'ai énormément appréciés comme Jean Lorrain ou celle de Morgane Guingouain et d'autres.
Afficher en entier"Deux heures du matin...quartier Marbeuf..." est une pièce, en deux actes, écrite à quatre mains, par Gustave Coquiot et Jean Lorrain.
Elle a été représentée, pour la première fois, à Paris, sur la scène du théâtre du Grand-Guignol, le 14 novembre 1903.
Au lever du rideau, une profonde obscurité règne sur la scène.
Une violente sonnerie électrique retentit.
Un silence.
Puis à nouveau une violente sonnerie électrique.
Une porte s'ouvre et laisse voir une chambre, un lit sur lequel, en pantalon et chemise, git un homme, mort.
Entre une femme, très élégante, en chemise et peignoir.
Mais, hagarde et échevelée, elle semble en proie à une terreur folle.
Elle, la veuve du général Vicente est menacée par le scandale.
Monsieur Bariller, son amant, est mort.
Il est mort dans son lit alors qu'il aurait si simple de se rencontrer ailleurs.
Mr Bariller a une femme, des enfants, une famille
Dans une circonstance pareille, on n'a plus d'amis, on n'a plus personne !
Mr Laclos-Larive, autrefois célibataire, lui viendra.
Il aidera à transporter le corps dans cette avenue déserte, à l'abandonner sur ce banc, à supporter cette nuit de cauchemar.
Seulement, une pierreuse, qui faisait les poches au cadavre, est accusée du meurtre....
Cette courte pièce, en deux actes, est un morceau de Théâtre, très rapide, cynique et édifiant.
Il parle de la noirceur dont peut se colorer, parfois, l'âme humaine.
Avec des dialogues efficaces, incisifs, les deux auteurs font monter la pression jusqu'à un épilogue qui pousse d'un cran supplémentaire l'odieux et l'insupportable.
Cette pièce est tout simplement indispensable.
Afficher en entierRien de tel qu'un recueil de nouvelles pour découvrir un maximum de plumes en un seul volume
La découverte de celle de Charlotte Bousquet fut un plaisir et j'ai hâte de lire une de ses séries.
La magie de Sire Cédric continue encore et toujours à opérer.
Quel beau conte que celui de Madame d'Aulnoy.
Afficher en entierCette anthologie de vingt nouvelles met en lumière la femme et ses aspects envoûtants, mystérieux et amoureux. Si la majorité des acteurs sont contemporains, l'anthologie se conclut avec cinq textes du 17ème et 19ème siècles.
Les héroïnes de ces )pages sont toutes baroques à leur façon et c'est ce qu'on apprécie dans cet ouvrage, il y en a pour tous les goûts. A travers les pages, vous allez croiser de tout, du petit texte, du grand texte, de l'époque moderne, de l'inconnue ou de l'époque ancienne, du style fluide au plus travaillé, des héroïnes belles ou laides..... Chacune des vingt nouvelles est un voyage très différent, avec pour seul point commun entre toutes : leur qualité. Tous les textes étant soignés, il est intéressant de voir comment chaque auteur a abordé le sujet. Les textes sont globalement courts, il est assez facile de se dire encore un, et d'entamer la lecture de l'histoire suivante. On arrive rapidement à la fin du livre avec une impression de légèreté et de dynamisme, les vingt plumes nous entraînent avec elles dans autant de bons moments. On appréciera la grande diversité des thèmes, la richesse des idées.
Le livre se lit de façon dynamique et rapide, on passe d'une idée à l'autre avec plaisir, même si certaines nous emportent un peu plus que d'autres, on vit une palette d'émotions diverses grâce à cet ouvrage.
Afficher en entierDes princesses, des défauts et de la vanité à tout-va ! Quel merveilleux ouvrage.
Princesses d'Ivoire et d'Ivresse est la sublime adaptation en bande dessinée du roman du même nom de Jean Lorrain. Cet ouvrage regroupe les 5 premières nouvelles dudit roman, et adapte à merveille ces princesses insupportables qui peuplent le livre.
Avec un dessin, type manga tout de noir et de blanc du plus bel effet et une décoration Art Nouveau, dont les parures et dorures sont omniprésentes, tout cela rajoute un charme supplémentaire à l'histoire. Le petit plus du cahier graphique à la fin qui permet de comprendre les choix de la dessinatrice en matière de cheveux notamment.
Magnifique adaptation visuelle d'un ouvrage plus que riche de langage, langage qui fut respecté au mot près. Une agréable lecture pour ma part.
Afficher en entierDes contes sublimés par l'oeuvre de Jahyra. Chaque dessin apporte encore plus de poésie aux mots des contes originaux.
Une vraie belle découverte, un très bon moment passé avec ces princesses, malgré leurs déboires. C'est avec plaisir que je les relierai certainement ! Je conseille vivement !
Afficher en entierHéros du roman, le duc Jean de Fréneuse, héritier d’une lignée d’aristocrates finissante, éthéromane et pervers blasé, se présente au narrateur sous le nom de M. de Phocas (un nom emprunté à un empereur byzantin) pour lui confier son journal intime, dans lequel il a consigné les dégoûts et les vices que lui inspire son époque.
Ce sont ces pages que le narrateur propose et qui constituent la quasi totalité du roman : « je les transcris telles quelles, dans le désordre incohérent des dates, mais en en supprimant, néanmoins, quelques unes d’une écriture trop hardie pour pouvoir être imprimées »1.
On y découvre l’obsession du duc de Fréneuse pour une « certaine transparence glauque », obsession autour de laquelle le texte se construit. Il y raconte sa vie d'esthète éthéromane, qui « souffre depuis des années d'une chose bleue et verte ». Le duc traque cette lueur verte - d'abord décelée dans les yeux de l’Antinoüs du Louvre - dans l’éclat des pierres précieuses, dans les yeux des portraits, des statues, des masques de cire et des individus. Cette quête, à travers laquelle les vices, les névroses et les visions de Fréneuse sont révélées, l’amène à rencontrer Claudius Ethal, qui lui propose de le guérir de son obsession dévorante. Ce personnage maléfique le poussera au contraire jusqu’aux derniers degrés de la perversion, avant que Fréneuse ne se délivre de son emprise en le tuant.
Sur les conseils de sir Thomas Welcôme, le duc abandonne son passé à son journal et — renaissant sous un nouveau nom s’enfuit pour l’Égypte afin d'y entamer une vie nouvelle.
Cependant l’intrigue reste secondaire : y dominent l’imaginaire, l’onirisme et les fantasmes du duc de Fréneuse, digne représentant d’un monde finissant2. La suite du manuscrit, pourtant promise au narrateur dans le premier chapitre n'arrivera jamais, et le roman prend fin sur l'annonce de ce voyage.
Il s'agit de l'une des œuvres majeures de la littérature dite « décadente ». Monsieur de Phocas est à rattacher à deux autres œuvres de Lorrain, mettant en scène elles aussi la décrépitude morale d’aristocrates « fin de race » : Monsieur de Bougrelon, et Les Noronsoff, qui semblent constituer des projections paroxystiques3 de l’auteur.
Dans le roman, Jean Lorrain mélange habilement des aspects de sa propre vie, c'est un journaliste mondain et dandy, amateur de plaisirs de toutes sortes, femmes et hommes, drogues et rencontres scabreuses dans les bas-fonds des grandes villes, avec des ambiances et des idées qu'on retrouve dans des livres écrits antérieurement par d'autres écrivains, le personnage de Des Esseintes de Huysmans (le roman, publié quinze ans après A rebours de Huysmans est marqué par son influence. En témoigne la figure de Fréneuse, aristocrate décadent, dandy, dont la quête esthétique l’amène à se couper du monde. Son admiration pour Gustave Moreau le rapproche de des Esseintes « Gustave Moreau, l’âme de peintre et de penseur qui m’a toujours le plus troublé ! »1, de même que la présence récurrente de la figure de Salomé : « les Salomés dansant devant Hérode, leurs chevilles cerclées de sardoines, et le geste hiératique de leur bras droit tendu »1 ) , celui de Dorian Gray d'Oscar Wilde etc.
On y croise des célébrités de cette époque, Liane de Pougy (auteur de Idylle Saphique), Rachilde qui a écrit Monsieur Vénus, le comte Robert de Montesquiou etc. L'esthétisme et les arts sont au centre des préoccupations du comte de Fréneuse devenu obsédé par les yeux verts. Des yeux d'un certain vert bien particulier qu'il va rechercher partout, que ce soit chez les prostituées des quartiers glauques des villes ou dans les oeuvres d'art des musées. C'est là qu'intervient Claudius Ethal, un personnage étrange, peut-être diabolique, qui se propose de l'aider dans sa quête, le poussant à franchir des limites qui doivent le guérir de son obsession au risque d'y laisser son âme.
J'apprécie beaucoup les livres de J.K. Huysmans, c'est donc avec plaisir que je découvre – enfin – Jean Lorrain qui écrit dans la même veine. le style, les références culturelles évoquées, les clins d'yeux (certains parlent de plagiat) à des œuvres d'autres écrivains de qualité font de ce livre une petite merveille d'où se dégage une capiteuse odeur stupre,comme une goutte d’absinthe réfléchie dans un diamant.
La langue de Lorrain dans Monsieur de Phocas est soutenue et les constructions stylistiques sont celles d'un langage très orné :ce n'est pas facile à lire. Mais le jeu en vaut la chandelle.
Afficher en entierUn peu déçue par cette anthologie française.
La couverture ne précise pas qu'il s'agit d'extraits de nouvelles. J'étais contente de me replonger dans la lecture du Horla, un peu oubliée depuis l'époque scolaire... et j'ai été frustrée de n'avoir droit qu'à des extraits.
La sélection est intéressante, mais malheureusement je ne conseillerais pas ce recueil.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Jean Lorrain
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Editions de La Table Ronde : 2 livres
Gallimard : 2 livres
Le Chat Rouge : 2 livres
Népaonthès : 2 livres
Flammarion : 1 livre
Le Serpent à plumes : 1 livre
Edition du Riez : 1 livre
Auto-Edition : 1 livre
Biographie
Paul Alexandre Martin Duval, dit Jean Lorrain, est un écrivain français à très forte tendance parnassienne, né à Fécamp le 9 août 1855 et mort à Paris le 30 juin 1906. Jean Lorrain a été l'un des écrivains scandaleux de la Belle Époque, au même titre que ses amis Rachilde, Hugues Rebell et Fabrice Delphi. Ses œuvres peuvent être rapprochées de la littérature fin de siècle.
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