Frédéric Mitterrand

- Dès les premières pages, je suis surprise par la fragilité de l'auteur. Je m'en étais fait une autre image, celle de l'homme brillant, cultivé, qu'il est, c'est indéniable. Je découvre un enfant en quête d'amour et de reconnaissance.

C'est troublant et annonciateur de bien des surprises.

(le 7 février 2010).

- 12, 13 ans, l'âge des premières questions, des doutes, l'âge où l'on perçoit déjà que l'on est "différent", comment en parler et à qui ? Alors on se referme sur ce secret, on joue avec les apparences, on apprend à mentir et à dissimuler. Les confessions viendront bien plus tard...

(le 8 février 2010).

- Les voiles tombent les uns après les autres... les confidences se libèrent... Chacun à ses zones d'ombres qui expliquent parfois beaucoup de choses...

(le 10 février 2010).

- Le passé... Son évocation est omniprésente, ce passé qui nous construit ou au contraire nous déstructure...

(le 11 février 2010).

- Sans transition, on bascule soudain on ne sait trop comment dans le monde des adultes. L'atmosphère change, elle devient lourde et glauque. On a fait un pas...dans la "mauvaise vie".

(le 14 février 2010).

- Je m'ennuie singulièrement et de plus en plus ce livre me pèse. Mais j'irais au bout afin de comprendre s'il s'agit d'une imposture. Suis-je impliquée dans le récit d'un homme peu fier de son parcours ? Ce récit se veut-il rédempteur ? Les anecdotes défilent mais sans que l'action progresse vraiment et j'attends en vain ce que promettait le début de ce roman, le récit d'une vie. Je n'ai pour l'instant que des bribes qui ne me mènent nul part.

(le 18 février 2010).

- Je déclare forfait. J'ai essayé...mais...Cela ne m'arrive pas souvent, j'ai abandonné la lecture de ce livre. Arrivée à ce stade, le récit ne présentait plus à mes yeux aucun intérêt. Des anecdotes, encore et encore, comme pour noyer la triste réalité d'un récit morne, je n'y crois plus....

(le 22 février 2010).

un retour sur son enfance a travers un personnage fictif virtuel mais tellement lui même que le doute est la a toutes les lignes .sans etre un livre sur une homosexualité bien réellement ce st avant tout un ouvrage sur l être et le paraitre sur les sentiments et la honte ...un livre sincère et profond

Suite du livre "Les aigles foudroyés" Frédéric Mitterrand nous narre ce que fut l'exil des trois dynasties disparues après la Grande Guerre. Les Hollenzollhern, les Habsbourg et les survivants des Romanov.

Un livre intéressant et bien écrit. J'ai trouvé que c'était vraiment bien raconté, et j'ai eu envie d'en savoir plus sur les événements racontés.

'ai adoré ce livre. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi il a été sujet à une telle polémique allant jusqu'à faire passer l'auteur pour un pervers pédophile.

J'y ai découvert un homme tourmenté par ce qu'il est. bien loin de ce que j'imaginais d'un homme avec une telle notoriété. Un homme d'une grande sensibilité et d'une délicatesse non moins grande, arrivé à un âge ou l'on fait fi de ce que peuvent penser "les autres" et ou on se remémore tout ce qui a été sa vie avec ses émotions, ses joies, mais surtout ses déceptions.

Cet homme évoque dans cette autobiographieSpoiler(cliquez pour révéler) l'inavouable pour un homme de gouvernement. Il le fait, avec intelligence, lucidité, sans faux semblant, pudique même dans l'impudeur. Sa relation tarifée avec un jeune prostitué Thaïlandais, son angoisse de ne pouvoir "aller jusqu'au bout", et son respect pour ce jeune homme l'empêchant "d'abuser" de lui comme il aurait pu le faire puisque compris dans la prestation, le considant comme un être humain qui a ses propres sentiments et émotions, un être humain et non "une poupée" dont on peu user et abuser.

C'est un très beau livre qui donne envie de lire d'autres écrits du même auteur.

Pour les passionnés d'histoire comme moi et qui veulent en savoir plus sur les exilés de la famille royale des Romanov, des Hasbourg et des Hohenzollern et bien ce livre est fait pour vous ! On en apprend beaucoup à travers un récit poétique et peu ennuyant.

Ce livre tout en pudeur et franchise, et en rien glauque ni malsain quoique que certains puissent en penser de part certaines révélations (les bordels de Thaïlande par exemple qui furent pour certains une aubaine à scandale), montre simplement que toute personne est faillible, faible, incertaine, parsemée de regrets, de révoltes et de douleurs passées, présentes et peut être futures. Que cela peut s'allier à un esprit brillant, drôle et simple. Que l'on peut avoir des rêves toute sa vie, même des rêves de vie rêvée et que l'on se débat avec sa propre réalité et la réalité de la société.

Ce livre, drôle, subtil, attachant, sincère et léger parfois comme une fête de la Croisette, est une fantaisie qui peut être nostalgique, amère mais qui laisse percevoir une tendresse pour tous ces "clowns". Film dans les films le Festival raconté par un guide spirituel et facétieux comme on aime....

Je ne sais pas quoi penser de ce livre : j'ai aimé certains chapitres, d'autres beaucoup moins, notamment celui où il évoque le fait qu'il a fait du tourisme sexuel en Thaïlande.

Ce que j'en retiendrai, c'est l'impression de solitude dont il semble avoir souffert, solitude due à sa position, à son homosexualité.