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Extrait ajouté par anonyme 2013-12-28T09:40:51+01:00

Après ça, quand je suis rentrée chez moi, j'ai dit à mon amie Mrs. Otis qu'il ne nous restait plus qu'à attendre de claquer... Elle m'a répliqué qu'elle préférait dire "s'éteindre". La pauvre, je n'ai pas eu le coeur de lui dire qu'on n'était pas des lumières et que, de toute façon, péter les plombs, s'éteindre ou claquer, c'était du pareil au même.

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Extrait ajouté par Fanfan_Do 2021-07-09T18:37:14+02:00

Evelyn se demandait pourquoi les insultes avaient toujours une connotation sexuelle. Pourquoi les hommes, quand ils voulaient en humilier d’autres, les traitaient-ils de femmelettes ? Comme si être une femme était ce qui pouvait vous arriver de pire ! On n’insultait plus ni les noirs, ni les japonais, ni les italiens, les polonais ou les irlandais, en tout cas en public. Seules les femmes continuaient de faire l’objet de lazzis et d’injures. Pourquoi ? Ce n’était pas juste.

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Extrait ajouté par carroue 2019-06-11T15:27:29+02:00

C'était ce matin-là que se mariait Ruth ; Idgie avait emprunté sa voiture à Julian et s'était garée en face de l'église baptiste de la Colombe du Matin. Elle attendit quatre heures avant de voir arriver Ruth et sa mère, qui pénétrèrent aussitôt à l'intérieur de l'église. Ruth était aussi belle dans sa robe de mariée qu'Idgie l'avait imaginée.

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Extrait ajouté par gaelletz 2015-09-29T09:58:20+02:00

« Evelyn Couch avait accompagné son mari, Ed, venu rendre visite à sa mère, Big Momma, arrivée récemment et bien malgré elle à Rose Terrace. Evelyn leur avait faussé compagnie et s’était réfugiée dans le salon des visiteurs afin de déguster en paix sa barre de nougat enrobé de chocolat, mais à peine s’était-elle assise que la vieille dame à côté d’elle lui adressait la parole :

- Vous pouvez toujours me demander qui s’est marié en quelle année et avec qui et même comment était la robe de la mariée, neuf fois sur dix je pourrai vous le dire, mais jamais, au grand jamais, je ne saurais vous dire quand je suis devenue vieille. Ça m’est comme tombé dessus sans crier gare. La première fois que je m’en suis aperçue, c’était en juin de cette année, quand je suis entrée à l’hôpital pour me faire enlever la vésicule… je ne sais pas s’ils l’ont gardée ou s’ils l’ont jetée à la poubelle. Il y avait cette infirmière bâtie comme un percheron qui venait de me redonner un de ces lavements dont ils ont la marotte ici quand j’ai remarqué cette espèce de brassard à mon bras et l’inscription qu’il portait : Mrs. Cleo Threadgoode… quatre-vingt-six ans. Imaginez-moi ça !

« Après ça, quand je suis rentrée chez moi, j’ai dit à mon amie Mrs. Otis qu’il ne nous restait plus qu’à attendre de claquer… Elle m’a répliqué qu’elle préférait dire « s’éteindre ». La pauvre, je n’ai pas eu le cœur de lui dire qu’on n’était pas des lumières et que, de toute façon, péter les plombs, s’éteindre ou claquer, c’était du pareil au même… » (Pages 10-11)

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Extrait ajouté par anonyme 2013-12-28T09:42:55+01:00

- Tu sais, Ruth, je tuerais pour toi s'il le fallait. Si jamais quelqu'un te faisait du mal, je le tuerais sans hésiter et sans regrets.

- Oh, Idgie, c'est grave, ce que tu dis là !

- Non, ça ne l'est pas. Je préfère tuer par amour que par haine, pas toi ?

- Je crois qu' on ne devrait jamais tuer personne, quelles que soient les raisons qu' on pourrait avoir de le faire.

- Alors, dans ce cas, je mourrais pour toi. Qu' est-ce que tu dis de ça ? Ne crois-tu pas qu' on puisse mourir par amour ?

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Extrait ajouté par anonyme 2013-12-28T09:42:45+01:00

Quand on pense que ces crétins sont terrifiés à l’idée de manger à côté d’un Noir et qu’ils gobent des œufs crus sortis tout droit du cul d’une poule !

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Extrait ajouté par anonyme 2013-12-28T09:41:06+01:00

Mais qui pouvait avoir la force de débrancher une machine qui maintenait une mère en vie, même si cette vie-là n'était plus qu'artificielle ?

Comment pouvait-on éteindre la lumière de son enfance et s'en aller, comme on éteignait dans une pièce en partant ?

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Alors il m'a expliqué que les médecins de la clinique pensaient qu'Albert resterait toute sa vie un enfant, qu'il ne dépasserait pas l'âge mental d'un gosse de cinq ans. Cleo m'a dit que ce serait une dure épreuve d'élever Albert, qu'il faudrait le surveiller sans cesse, et que ce serait une telle charge qu'on ferait peut-être mieux de le placer dans un établissement spécialisé... Je l'ai arrêté net. "Une charge? Comment mon bébé adoré pourrait être une charge?"

Albert, à la minute où il était né, avait été la joie de ma vie. Il n'y a jamais eu sur terre d'âme plus pure et plus douce que la sienne. Et des années plus tard, chaque fois que je n'avais pas le moral, je regardais Albert et aussitôt je reprenais confiance. Jamais il n'a eu une seule mauvaise pensée. Il n'a jamais même su ce que le mot "mal" pouvait signifier.

Des tas de gens auraient été désolés d'avoir un enfant comme lui, mais je me suis dit que le Seigneur l'avait fait ainsi pour qu'il ne souffre pas. Albert n'a jamais su qu'il y avait tant de salopards sur terre. Il aimait tout le monde et tout le monde l'aimait.

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Elle avait découvert comment et par qui le monde était mené : par les hommes, par les possesseurs de couilles, et c'était peut-être même pour cette raison que le monde se barrait en... couilles.

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Extrait ajouté par anonyme 2022-04-30T08:54:39+02:00

-Vous voyez ce grand champ là-devant ?

-Oui, m'dame.

-Il y a des années, c'était le plus beau lac de Whistle Stop... En été on venait s'y baigner et y pêcher... On pouvait faire des promenades si on voulait. (Elle secoua la tête avec tristesse.) C'est sûr qu'il nous manque.

Smokey contemplait le champ d'un air perplexe.

-Qu'est-ce qui s'est passé ? Il s'est asséché ?

Elle lui offrit une cigarette, lui donna du feu.

-Non, c'est pire que ça. C'était un mois de novembre, et un vol de canards s'est abattu en plein milieu du lac. Oh, ils étaient nombreux, une bonne cinquantaine, et alors qu'ils barbotaient tranquillement cet après-midi-là, il s'est produit un drôle de truc. La température est tombée si vite, mais si vite, que tout le lac a gelé... une masse de glace dure comme la pierre... en quelques secondes. Oui, juste le temps de compter jusqu'à trois...

Smokey la regarda, éberlué.

-C'est vrai ?

-Et comment!

-Ça les a tués raide les canards, alors.

-Non, pourquoi ? Répliqua Idgie. Ils se sont envolés et ont emporté le lac avec eux. Et de puis ce jour-là, ce lac doit se trouver quelque part en Géorgie...

Smokey se tourna vers elle et, comprenant qu'elle l'avait bien fait marcher, il éclata si brusquement de rire qu'il manqua s'étrangler, et Idgie dut lui taper dans le dos.

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