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Quiconque se prétend un génie militaire se doit d’être considéré comme le plus grand des imbéciles. Car remporter une guerre exige une minutieuse gestion de sa propre imbécillité.

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Extrait ajouté par Nepheria 2017-03-31T18:16:16+02:00

« Je sais pourquoi tu es venu, Tahlessa des Faucons Gris. Il est si facile de disséquer ton esprit ! Une mesure de colère, une mesure d’ambition, et que vois-je là ? Cet enfant que tu crois porteur d’un glorieux avenir, qui, imagines-tu, mènera les Lonaks au combat contre les Merim Her. Mais regarde de plus près pour mieux comprendre. »

» Et, dans les brumes de la mémoire, je vis tout. La cruauté de mon garçon envers tous ceux qui l’entouraient, la fois où je l’avais surpris avec dans la main un chiot étranglé, ce garçon plus âgé qui avait fait une chute mortelle alors qu’ils escaladaient ensemble un mont ; tous ces mensonges que j’avais refusé de percer au jour : un accident, une prise ratée, le cou brisé. Je vis tout cela.

Écrasé de honte, Alturk baissa la tête. Un tel chagrin se lisait sur ses traits que même Kiral en parut touchée. Elle cilla et détourna les yeux.

— Au lieu d’accepter ce don, poursuivit Alturk, j’entrai en rage contre Nishak. J’eus même la force de me relever. « Mon fils sera un grand homme ! hurlai-je. Il balaiera les Merim Her jusqu’à la mer. » Et Nishak eut un immense, un impitoyable rire. « Repenses-y quand tu le tueras… Va-t’en, maintenant. »

» Tout se tut, à part l’eau bouillonnante. Je restai encore un peu, j’appelai Nishak pour qu’il reprenne ses mensonges, mais il n’avait plus rien à dire à cet insecte ingrat. Je trouvai une autre issue à la caverne, étroite, tortueuse, mais éclairée par la même lueur verte. Après des heures que je ne sus compter elle me ramena au monde au-dessus de ma tête, qui me parut terriblement froid.

Alturk se tut, le regard perdu dans les feux lointains. Il ressemblait à un homme las, proche du crépuscule de sa vie. Il reprit la parole sans bouger la tête, mais on ne pouvait se tromper sur la personne à qui il s’adressait :

— Cette chose dont t’a libérée la Mahlessa. L’a-t-elle trouvée, ou l’avait-il cherchée ?

— Le Sentar était déjà revenu avant que je sois… possédée, répondit Kiral. Ton fils a fait partie de ceux qui l’ont ramené. Il en a trouvé d’autres de sa trempe, assoiffés de sang, en quête d’une justification à leur cruauté. Il haïssait la Mahlessa qui avait signifié sa disgrâce, il proclamait que, sans sa faiblesse de vieillarde amollie par les temps, il aurait pu tuer la première des Merim Her. Mais ils étaient peu nombreux, leurs plans mal conçus, car ils partageaient la même folie. Pour mener à bien leur mission, le Sentar avait besoin d’un vrai commandement, qu’il trouva en moi. (Son visage se crispa, sa voix fléchit comme pour s’excuser.) Tu aurais été obligé de le tuer, Tahlessa. Car les dieux disent toujours la vérité.

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Malard hocha la tête et commença à s’éloigner, puis s’arrêta.

— Je me suis toujours demandé, frère… C’est quoi mon grade ?

— Ton grade ?

— Oui, vous êtes un frère, Illian une sœur, le gland un amiral. Et moi ?

— Je peux te nommer sergent si tu veux.

Malard, déçu, fronça ses sourcils broussailleux.

— Je commande plus de gens que tous les sergents que j’ai jamais connus ! Plus de deux cents, aux dernières nouvelles.

— Capitaine, alors. Capitaine Malard de la Compagnie Franche de la Reine. Qu’en penses-tu ?

— Ça sonne assez bien pour mériter une pension !

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— Alors vous avez prévu un stratagème, un moyen d’assurer sa sécurité ?

— Bien sûr !

M’emparer de cette maudite ville et compter sur la capacité étonnante de la donzelle à assurer sa propre sécurité.

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— Monseigneur ! l’interpella sèchement sa reine. Dois-je vous rappeler à vos devoirs ?

Il lui jeta un regard à la rancœur mal dissimulée puis se releva.

— Si Votre Majesté dispose d’un brillant stratagème en la circonstance, je serai heureux de l’entendre, déclara-t-il.

— Abattre l’ennemi.

Elle jeta le récipient désormais vide, brandit sa hachette. Nortah, pendant un bref instant, parut au bord du sourire. Il hocha la tête.

— Une idée dont la clarté compense le manque de subtilité, Majesté.

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La vérité est l’arme la plus grande de l’érudit, mais elle peut souvent signer sa perte.

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« Un peu de théâtre ne fait jamais de mal », lui avait un jour confié le vieil intrigant. « La royauté est une constante représentation, ma fille. »

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Le pouvoir. Il te faut le haïr autant que tu l'aimes.

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Extrait ajouté par Nocturis 2018-06-08T15:27:32+02:00

-Cara...

Il lui souleva le menton.

-Où est dame Dahrena ?

Quelque part, un peu plus loin, il entendit Mishara lâcher un appel plaintif, éperdu.

-Pardon ! fit Cara d'une voix fragile, étranglée. C'est arrivé si vite...

Il l'adossa à un rocher et se releva, s'éloigna en direction de l'incessant cri de deuil poussé par Mishara.

Toujours enveloppée de ses fourrures, elle était allongée sur le côté, non loin des restes détrempés du feu qu'il avait allumé pour elle la nuit précédente. Il n'y avait pas de sang, pas le moindre signe de blessure.

L'un d'eux pouvait tuer d'un simple contact...

Il s'assit à côté d'elle, enlaça son frêle corps inerte, écarta doucement ses cheveux soyeux de son front glacé.

- Je veux rentrer chez moi, articula-t-il. Je veux rentrer avec toi.

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— Une femme l’accompagnait, poursuivit Lyrna. À l’instar de votre frère, elle jouait le rôle d’une esclave en fuite ayant traversé l’océan, une histoire joliment troussée et riche en péripéties. À en juger par sa réaction lorsque j’ai terrassé Frentis, leur relation n’avait rien de strictement professionnel. Qui peut dire à quelles extrémités l’amour peut nous pousser ?

Les yeux clos, il réprima dans un frisson le chagrin qui enflait dans sa poitrine.

— Le tuer n’a pas dû être facile.

— Mon séjour chez les Lonaks m’a dotée de certains talents. Je l’ai vu tomber à terre. Mais ensuite…

Les flammes qui labourent sa peau comme les griffes d’une panthère, emplissant sa gorge de l’odeur abjecte de sa propre chair carbonisée…

— Il semblerait que ma mémoire ait ses limites, en fin de compte, reprit-elle.

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