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Penser et faire sont deux choses différentes. Ne l’oublie pas.
Afficher en entierPage 175:
- Bonjour!
- Salut!
- Hey!
- Belle journée, n'est-ce pas?
- Bonjour!
- Comment allez-vous?
- Bon sang, Adam! T'as pas besoin de saluer tous les gens qui passent!
C'était exaspérant!
- T'es vraiment un ours! a grogné mon frère. T'est pas mieux que Papa.
- Merci! s'est exclamé Papa.
(...)
- Danngh... Dannngh... a babillé Emma en agitant les jambes.
- Tu as entendu ça!
Je me suis accroupi face à la poussette.
- Elle a dit Papa! Emma! Hein, oui, tu as dit "Papa"? Tu es la plus forte, mon bébé. Dis-le encore!
- Elle a dit "Papa", mes fesses, a commencé Adam.
Afficher en entier- Papa, tant que tu seras dans ma chambre, ai-je soupiré, tu pourras enlever le poster de Béyoncé ?
Papa a fait semblant d'essayer de se retenir de rire.
- Pourquoi ?
Je suis devenu écarlate et j'ai décidé de ne pas mordre à l'hameçon. Heureusement, Papa n'a pas insisté.
- OK, mon fils, pas de problème.
J'ai ignoré son air entendu.
Afficher en entier-Elle ne pleure plus, mais elle n'arrête pas de me baver dessus.
A tel point que le temps que je la descende pour le petit déjeuner, elle avait réussi à tremper mon T-shirt.
-C'est bien la première fois qu'une femme bave sur toi ! a ricané Adam.
Et il se trouvait drôle.
Afficher en entierAdam m'avait rendu Emma qui se réveillait et il déambulait dans la pièce comme si c'était Noël. Mes yeux équarquillés allaient d'Emma à tous ces trucs dont un si petit être avait besoin. J'ai compris plus que jamais à quel point je n'étais pas à la hauteur.
Afficher en entierA cet instant precis, j'etais heureux. Et a cet instant precis, je crois que tout le monde dans la cuisine etait heureux. Avant l'arrivee d'Emma, nous ne faisions que partager la meme maison. A present, nous vivions ensemble. On n'avait repondu a aucune questions essentielles, on n'avait pas eu non plus de revelations, rien n'avait ete resolu. Mais nous etions une famille.
Et pour le moment, rien n'etait plus important.
Afficher en entier- Elle parle ? a murmuré Véronica.
- Oui, ai-je répondu, incapable de dissimuler la fierté qui perçait ma voix. Elle prononce quelques mots. Et un peu plus chaque jours.
Je me suis penché sur le lit pour caresser les cheveux de ma fille.
- Elle est très importante pour toi, n'est-ce pas ? a sourit Véronica.
- Oui. c'est ma fille.
Ce mot ne suffisait pas à décrire ce que je ressentais...
- C'est mon monde.
Le sourire de Véronica s'est élargit.
Afficher en entier— On ne t’a jamais dit que les garçons ne pleurent pas ? a dit Adam.
— J’ai récemment découvert quelque chose, ai-je reparti sans chercher à arrêter les larmes qui roulaient sur mes joues. Les garçons ne pleurent pas, mais les hommes oui.
Afficher en entier— Allô ?
— Dante, c’est Mélanie.
— T’es où, bon sang ? Tu avais dit un quart d’heure ! T’es partie depuis une heure.
Silence.
Calme-toi, Dante.
Je me suis forcé à prendre une grande inspiration.
— Mel, tu es où ?
— Je suis désolée, Dante.
Elle avait l’air sincère.
— C’est bon. Du moment que tu es sur le chemin du retour.
— Ce n’est pas le cas.
Quoi ?
— Pardon ?
— Je ne suis pas sur le chemin du retour.
— Tu arrives dans combien de temps alors ?
— Je ne reviens pas, Dante.
— Quoi ?
— J’en peux plus. J’ai essayé. J’ai vraiment essayé. Mais je ne peux plus. J’ai besoin de temps pour me retrouver. Emma sera mieux avec toi. Tu es son père.
Je tombais d’un avion sans parachute. Tout tournait autour de moi. Le sol se rapprochait à une vitesse vertigineuse. Je n’avais rien à quoi me rattraper.
Je ne trouve pas d’autres mots pour décrire ce moment. Une chute.
Afficher en entierVoici un passage comique du livre qui m'a bien fait rire(page 143-144) :
"Je me rappelais d'un voyage scolaire à Paris quand on avait quatorze ans. Nous rentrions à l'hôtel après avoir visité un musée quand Mme Caper, notre prof, nous a annoncé qu'un phénomène étrange frappait la rue dans laquelle nous passions. Pour une raison inexplicable, elle faisait changer de couleur les orteils. Evidemment, tout le monde a voulu vérifier. Une vague d'exitation a parcouru le bus et on a tous - moi y compris - enlevé nos chaussures pour examiner nos pieds.
Tout le monde sauf Josh.
- Oh! C'est vrai! Mes orteils sont orange! s'est écrié quelqu'un. Je crois que c'était Ben.
J'étais comme les autres penché en avant. Josh m'a donné un coup de coude.
- Crétin. Regarde par la fenêtre.
Perplexe, j'ai obéi et mes yeux sont sortis de leurs orbites. On était cernés par les sex-shops! J'ai appris ce jour-là plus de choses que durant le voyage à Paris."
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