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Un instant, je perçois plus profondément que jamais la précarité de ma forme et je me sens attiré vers la métamorphose, vers la pierre, la terre, le framboisier, la racine de l'arbre. Ma soif s'agrippe aux marques de la disparition, la terre et à l'eau, aux feuilles fanées. demain, après-demain, bientôt je serai toi, je serai feuilles, je serai terre, je serai racine, je n'écrirai plus mes mots sur le papier, je ne respirerai plus la magnifique giroflée, (...); nuage, je flotterai dans l'azur, vague, je coulerai dans le ruisseau, feuille, je bourgeonnerai aux branches d'un buisson, je serai plongé dans l'oubli, dans une métamorphose mille fois désirée.

Promenade au printemps

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Pierre au bord de mon chemin, tu es plus forte que moi ! Arbre dans le pré , tu me survivras, et même toi peut-être framboisier, et toi aussi l'anémone aux pétales rosés.

Promenades au printemps

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Hermann Hesse est de ces allemands qui, comme Goethe, Wagner, Nietzche, sont attirés par le Sud de la Suisse, par l'Italie.

Les saisons

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(...), mais jamais encore je n'avais fait une rencontre aussi gracieuse, aussi fabuleusement invraisemblable et pourtant si familière que cette rencontre d'une dizaine de minutes avec un oiseau venu d'une forêt vierge lointaine, de la forêt d'une lointaine enfance où l'on parlait la langue des perroquets -à moins que ce ne fut la forêt du paradis de Pictor qui m'avait envoyé ce joyeux oiseau étincelant ?

Quelques pages de mon journal

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Que le poète cueille ses petits mots, les pose et les choisit, dans un univers qui, demain, sera peut-être détruit, revient exactement à ce que font les anémones, les primevères et d'autres fleurs, qui sortent en ce moment dans les près. Dans un monde qui, demain peut-être, sera recouvert de gaz toxique, elles développent avec soin leurs petites feuilles et leurs calices à cinq, six ou sept sépales, lisses ou dentelés, tout cela avec une précision et une beauté extrêmes.

Brèves nouvelles de mon jardin

À Martin Hesse, avril 1940

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La terre ne nous accorde plus grand chose ; elle semble souvent ne plus être que vacarme et angoisse, mais cependant l'herbe et les arbres continuent de pousser. Et même si pour finir elle ne sera plus couverte que de cubes et de béton, les nuages continueront à jouer ensemble, et il y aura toujours çà et là des hommes qui, s'aident de l'art, garderont une porte ouverte sur le divin.

Brèves nouvelles de mon jardin

À Curt Wiedwald

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Les fleurs sont plus gaies et plus belles que jamais, la scille bleue dans la forêt dénudée, les primevères, les violettes, les crocus et toutes les autres dans les près se moquent de nous et de nos soucis.

Brèves nouvelles de mon jardin

À Ernst Kappeler

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J'écoute les cloches des villages sonner dans la vallée et, dans ce petit univers naïvement campagnard, je ressens l'éternel et l'intime à l'égal de ce que je ressens quand je lis des poètes ou des philosophes.

Brèves nouvelles de mon jardin

À Paul A. Brenner

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La situation dans le monde s'assombrit, mais le printemps arrive, et l'éternelle gaieté rit dans chaque fleur.

Brèves nouvelles de mon jardin

À la baronne Hennet

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(...), il y avait là, parmi les nombreuses caisses toutes couvertes de poussière qui dataient de l'époque de mes aïeux, une caisse pleine de manuscrits jaunis, rien que des cahiers et des brochures que, jeune lecteur, j'entrepris aussitôt d'explorer.

Un dimanche de pluie

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