Extraits

Lorsque je mourrai, on ne pourra dire qui j'ai été.

Beaucoup pourront essayer, tentant de démêler mes écrits, ainsi que ceux des personnes qui m'ont connue. Mais ce ne sera que spéculation et bêtise.

Et maintenant que je suis là, en vie, il semblerait que je sois comme cet oiselet écrabouillé : une image abstraite et indéfinissable. Synthétisée par d'autres en quelques mots.

L'oiseau écrasé se transforme en jeune écervelée.

Petit bout de femme.

Charmante.

Dame mélancolique.

Attachante mais peu profonde.

Gondal, ce sera le terrain de notre liberté.

"Viens, accompagne-moi...

Viens accompagne-moi,

Nous n'étions pas si peu jadis,

Mais la Mort a dérobé notre compagnie

Comme le soleil dérobe la rosée :

Elle les a pris l'un après l'autre,

Il ne reste que nous deux."