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Chapitre 12 :
«… Ce salaud vient bien de me dire non !
Tandis que j’écarquille les yeux, lui continue de me fixer avec ce regard méfiant.
Putain Liv, casse-toi d’ici !
Et pourquoi ? signé-je, intriguée – et un brin vexée, je l’avoue.
En guise de réponse, j’ai uniquement droit à un léger haussement d’épaules. Je devrais lui hurler dessus, ou bien partir en courant. Pourtant, je n’en fais rien. Je reste plantée là telle une idiote.
Vu qu’il ne réagit toujours pas, je soupire fortement avant de faire volte-face.
— Je voulais juste te remercier de m’avoir sauvé la vie, crétin ! braillé-je en marchant vers la sortie.
— De rien, me répond une voix grave.
Attends… quoi ?!
Les sourcils levés, je me fige quelques secondes avant de me retourner lentement.
— Mais alors… tu parles ?… »
Afficher en entier《Toute ta vie, on t'a fait croire que tu n'avais pas droit au bonheur mais c'est faux, tu entends ? Tu es un être exceptionnel, et que tu le veuille ou non, c'est toi qui me rend heureuse ! 》
Afficher en entier« Ce n’est pas le reflet du miroir qui importe le plus… mais le véritable reflet. Celui de l’âme. »
Afficher en entierChapitre 9 :
«… Elle est prête à me tomber dessus et je n’ai plus, à cet instant, la présence d’esprit de me décaler pour éviter qu’elle ne m’écrase directement la cage thoracique.
Oh mon Dieu, je vais mourir…
Complètement effrayée par ce qui m’attend, je ferme les yeux très fort et me mets à hurler à en perdre la voix. Lorsque je sens mon dos heurter le sol en cailloux et que ma tête cogne violemment sur cette surface dure, je place instinctivement mes bras devant moi pour tenter d’amortir le choc avec l’animal. Mais finalement, je ne reçois qu’un coup sur mon genou droit.
Ce n’est que lorsque je sens un souffle et des chatouillis sur mon front que j’ose affronter la réalité et ouvre enfin les yeux. Ma respiration se bloque quand j’aperçois deux billes dorées me scruter.
Le visage balafré de l’homme me sort immédiatement de ma torpeur. Il est juste au-dessus de moi, les mains de part et d’autre de ma tête, à plat sur le sol. Comme il se trouve à peine à quelques centimètres de mon visage, je peux voir chaque détail de sa peau abîmée. Cependant, ce sont ses yeux qui m’interpellent le plus. Ils sont profonds et couleur miel, cernés de longs cils noirs. Sublimes.
Tandis que je le dévisage, ses cheveux formant un rideau autour de mon casque, j’ai l’impression que le monde s’est arrêté de tourner. Sa respiration est aussi saccadée que la mienne et il me fixe sans sourciller, comme s’il attendait que je reprenne mes esprits… »
Afficher en entierChapitre 4 :
«…À quelques mètres de moi, un homme, qui n’a sûrement pas remarqué ma présence, tire sur le harnais de son cheval qui semble réticent à rentrer au bercail.
Doucement, il se place face à l’animal et s’accroupit. Il laisse la longe se détendre tandis que la bête recule de quelques pas, visiblement anxieuse. Lui ne bouge pas. Il patiente. Le cheval se rapproche alors doucement jusqu’à poser son nez sur l’épaule de cet inconnu. Tous deux restent dans cette position pendant plusieurs secondes jusqu’à ce que l’homme se relève en posant sa main sur le front de l’animal. Aussitôt, celui-ci abaisse la tête à son tour, semblant coopérer. La peur et l’appréhension qui tenaient la bête en tension ont disparu comme par enchantement.
Waouh, il fait des miracles !
Impressionnée, je m’apprête à m’approcher afin de l’interroger sur sa manière de faire mais quand il lève le visage et m’aperçoit, il se fige immédiatement. Nos yeux se croisent très brièvement, son regard ayant déjà quitté le mien pour fixer le sol.
Abasourdie, je l’observe un moment pendant qu’il regagne l’écurie. Son âge est difficile à estimer vu ses longs cheveux épais et ondulés qui cachent la moitié de son visage ainsi que sa barbe plus que négligée. Ceci dit, il a l’air plutôt jeune. Il porte un jean et un tee-shirt avec une inscription illisible d’où je suis. Les traits de son visage me paraissent étranges mais j’ai du mal à le voir avec la pénombre, d’autant plus qu’il garde la tête baissée.
– Qu’est-ce que tu fais ?… »
Afficher en entierSoen continue de m’embrasser en faisant remonter ses mains le long de mon corps pour finir autour de ma nuque. Même si ses gestes sont un peu brusques, l’avidité dont il fait preuve traduit son envie naissante et cela suffit pour me mettre dans tous mes états.
Je passe alors mes mains sous son tee-shirt et caresse ses abdominaux tandis qu’il dépose des milliers de petits baisers depuis la base de mon oreille jusqu’à la pointe de mon épaule. Ses lèvres sont si douces que je me laisse emporter dans un tourbillon de sensations inédites oscillant entre l’envie que ce moment dure encore et l’excitation de continuer à nous découvrir plus intimement.
À son tour, Soen passe ses mains dans mon dos, sans oser aller plus loin. Alors, je recule mon buste et le regarde sans sourciller, puis j’attrape chacune de ses mains dans les miennes et les fais glisser sous mon débardeur. Sans bouger, Soen me dévisage comme pour me demander la permission, mais je me contente de l’embrasser à nouveau pour lui montrer qu’il peut franchir la barrière du vêtement sans retenue.
Alors que je remue sur son bassin, je sens clairement que Soen est dans le même état que moi. Je me redresse de nouveau et lui retire son tee-shirt, ce qui le fait légèrement sourire. Il me fait confiance et nous n’avons pas besoin de parler pour nous comprendre.
Cependant, avant d’aller plus loin, je m’approche de son oreille et lui murmure :
– J’ai envie de toi, Soen.
Afficher en entierSoen finit par se tourner également et nous nous regardons sans bouger.
Rien que ce contact visuel fait battre mon pouls un peu plus vite. Quand je le vois se mordre la lèvre, hésitant, je fronce légèrement les sourcils.
– Tout va bien Soen ?
– Oui, c’est juste que… je voudrais te demander quelque chose.
– Bien sûr ! dis-moi.
Mon estomac se noue en le voyant serrer la mâchoire. Est-ce qu’il regrette ce qu’il s’est passé entre nous ?
Soen baisse les yeux avant de se remettre à me fixer avec crainte.
– Est-ce que… est-ce que je peux t’embrasser encore ?Je ne peux m’empêcher d’éclater de rire. Seigneur, ce qu’il est adorable, mon petit cœur ne va pas tenir devant autant de pureté…
Afficher en entierQuand il fait un pas vers moi, je me mets à analyser chaque ligne de son visage. La mâchoire musclée, le nez aquilin et les lèvres pleines, ses traits sont magnifiques. Même sa cicatrice est belle à mes yeux. Elle lui donne un côté viril et captivant. Elle fait de lui l'homme incroyable qu'il est.
- Tu es beau, lancé-je sans réfléchir.
Afficher en entier....., je suis subjuguée par ses iris couleur caramel. Le temps est suspendu et c'est comme si nous étions en train de nous découvrir mutuellement, personnellement sans pour autant poser des mots sur nos ressentis.
Afficher en entier- Nous venons de mettre au monde Peace and Love.
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