Commentaires de livres faits par camcam0101
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Commentaires de livres appréciés par camcam0101
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- Parce que si je mentais, tu sais très bien que j’aurais trouvé une bien meilleure excuse que ça.
ARLEQUIN. – Oui-da, que je me marie à une autre, afin de mettre Sylvia en colère et qu’elle porte son amitié ailleurs ! Oh, oh, mon mignon, combien vous a-t-on donné pour m’attraper ? Allez, mon fils, vous n’êtes qu’un butor, gardez vos filles, nous ne nous accommoderons pas, vous êtes trop cher.
TRIVELIN. — Savez-vous bien que le mariage que je vous propose vous acquerra l'amitié du Prince ?
ARLEQUIN. — Bon ! mon ami ne serait pas seulement mon camarade.
TRIVELIN. — Mais les richesses que vous promet cette amitié...
ARLEQUIN. — On n'a que faire de toutes ces babioles-là, quand on se porte bien, qu'on a bon appétit et de quoi vivre.
TRIVELIN. — Vous ignorez le prix de ce que vous refusez.
ARLEQUIN, d'un air négligent. — C'est à cause de cela que je n'y perds rien.
TRIVELIN. — Maison à la ville, maison à la campagne.
ARLEQUIN. — Ah, que cela est beau ! il n'y a qu'une chose qui m'embarrasse; qui est-ce qui habitera ma maison de ville quand je serai à ma maison de campagne ?
TRIVELIN. — Parbleu ! vos valets.
ARLEQUIN-. — Mes valets ? Qu'ai-je besoin de faire fortune pour ces canailles-là ? je ne pourrai donc pas les habiter toutes à la fois ?
TRIVELIN, riant. — Non, que je pense; vous ne serez pas en deux endroits en même temps.
ARLEQUIN. — Eh bien, innocent que vous êtes, si je n'ai pas ce secret-là, il est inutile d'avoir deux maisons.
TRIVELIN. — Quand il vous plaira, vous irez de l'une à l'autre.
ARLEQUIN. — A ce compte, je donnerai donc ma maîtresse pour avoir le plaisir de déménager souvent ?
Acte I, Scène IV
« Houps! Là, je crois que j’ai fait une grosse bêtise ! »