Commentaire de sarah640

Mais quelle sublime saga…

Pour ce troisième volet, nous suivons Lewis, le dernier de la bande (bon, je ne compte pas Adam, car nous n’avons pas son tome, hein). Anti-amour, il ne comprend pas le choix de ses amis de se caser et proclame ne jamais vouloir avoir de petite amie. Mais ça, c’était avant qu’il ne croise la route de la badass Amy. Quand celui-ci est forcé de la prendre comme stagiaire pour bâtir la nouvelle génération des Campus Drivers, Lewis est persuadé que le charme plutôt brusque de la jeune femme ne l’atteindra pas, mais comme on dit, le cœur a ses raisons que la raison ignore et il l’apprendra à ses dépens.

Bon, bon, bon… Comme les deux tomes précédents, ce troisième volet a été une énorme réussite. Je l’ai dévoré en une journée tant il était additif, drôle et tout simplement. Il ne surpasse pas le tome un dans mon cœur, mais il n’est pas loin. L’histoire de Lewis est un peu plus mouvementée que les deux autres, on a beaucoup plus d’actions et j’ai trouvé que ça très intéressant. On s’éloigne un peu de la comédie romantique classique pour aller dans quelque chose avec énormément de rebondissements, et j’ai adoré ce changement.

La plume de C.S Quill est toujours aussi belle, poétique et fluide. Elle a toujours les bons mots pour rendre son récit dynamique et éviter qu’il s’essouffle. Il n’y a aucune longueur dans ce tome-ci, on tourne les pages sans jamais s’ennuyer et on se retrouve à dévorer le roman sans qu’on ne s’en aperçoive. La seule chose que je pourrais lui reprocher, c’est le manque flagrant de descriptions. Pour moi, il n’y en a pas assez, pareil pour le tome un et le tome 2. J’aurais bien aimé pouvoir mieux visualiser les lieux, les voitures et les personnages, mais c’est loin d’être dérangeant. On passe tout de même un bon moment.

En parlant des personnages, les deux protagonistes m’ont touchée en plein cœur. J’ai toujours eu un petit coup de cœur pour Lewis, le clown de la bande et celui dont je me sens le plus proche. Mais quand on se retrouve dans sa tête, on se rend compte que c’est un garçon droit dans ses baskets, qu’il est rigoureux et s’impose une véritable discipline au sujet du basket et de l’avenir de l’application des Campus Drivers. Amy, quant à elle, a été une véritable surprise. Je m’attendais à une fille qui ressemble plus ou moins à Lewis, avec un humour douteux à la Carry. Mais que neni ! Cette fille est une vraie casse-cou et plus badass tu meurs. Elle a de la réparti, elle est indépendante, elle est forte et elle a du caractère. On voit bien que c’est une guerrière et que c’est grâce au milieu où elle a grandi qu’elle a pu se forger. Ils sont si diamétralement opposé que leur relation en devient intense ; leur première rencontre peut en témoigner. Lewis souffle du froid quand Amy souffle du chaud. Il est le soleil, elle est la lune. Tout les oppose, mais ils s’attirent. L’évolution de leur relation est très bien menée : elle est assez lente, ils prennent le temps de se jauger avant de sauter.

Cette saga restera sans doute l’une de mes préférées, je suis un peu déçue de la quitter si rapidement. Les personnages me manqueront et j’attends toujours le tome sur Adam (comme tout le monde, j’en suis convaincue). Même un petit bonus de son point de vue pourra me satisfaire, vraiment, je ne ferais pas la fine bouche. Si vous cherchez une série légère, avec des personnages très bien construits, de l’humour à foison, ne cherchez pas plus loin. Campus Drivers est fait pour vous et impossible que vous soyez déçu. Cette trilogie est une pépite.