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Extrait ajouté par ilovelire 2017-02-04T01:17:45+01:00

Vous savez quoi ?

Ce que m’a dit papa ce matin, à propos de l’école qui ne se passerait pas si mal, en ajoutant que je serais excitée comme une puce et que je me ferais très vite une bande de nouvelles copines ? Eh bien, comment dire ? C’était faux. Archi-faux !

— Tu l’as dit toi-même, Maisie : si ton professeur principal n’avait pas été malade aujourd’hui, tout se serait bien passé.

Papa pose sa fourchette pour me caresser la main.

Sa tendresse ne parvient pas à me rassurer. J’ai l’impression que dans ma tête, un lourd brouillard noir essaie de m’empêcher de repenser aux mauvais souvenirs du jour. Là, j’imagine la professeure de maths furieuse, qui a eu le mérite d’arrêter de me lancer des regards noirs une fois qu’elle s’est rendu compte que Mahalia avait interrompu sa leçon pour une bonne raison (si moi, Maisie Mills, je peux être considérée comme une bonne raison).

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-02-04T01:17:03+01:00

J’attrape mon sac, je prends une profonde inspiration et je me prépare psychologiquement à parcourir le chemin qui me sépare du collège. Ça va me prendre tout mon courage, réduit en miettes, et exactement soixante-seize pas (hier, j’ai profité du calme du dimanche matin et je me suis entraînée).

C’est parti... J’ouvre la porte latérale de la maison. Elle donne directement sur la cour de récréation bondée. Des filles affluent par le grand portail principal. Bras dessus bras dessous, elles rient et bavardent. Elles sont tellement nombreuses! J’imagine que, comme dans ma précédente école, il y a huit classes de chaque niveau.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-02-04T01:16:55+01:00

— Quoi ? T’as encore vu ton fantôme ?

Clem déambule dans la salle de bains. Elle me regarde et fronce les sourcils. Elle ne ressemble en rien à la Clem aux cheveux super lissés. Avec son déguisement du genre «j’ai enfilé les premières fringues que j’ai trouvées en sortant de mon lit» et sa coiffure en pétard, on pourrait la prendre pour le Grinch. Elle est peut-être accro à la mode et au fer à lisser, mais avant le petit déjeuner, elle a mauvaise mine. Ses cheveux ressemblent à de la laine mal tricotée. Quant à sa robe de chambre, elle est si délavée qu’il est difficile de deviner de quelle couleur étaient les points à l’origine (c’était la robe de chambre de maman).

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-02-04T01:16:41+01:00

Il a raison. Nous avançons dans un espace gigantesque, pratiquement de la taille du gymnase de mon ancien collège. Le lieu me donne l’impression de me trouver dans une galerie. Chaque centimètre carré de mur est recouvert de peintures, de dessins et de collages, comme si les œuvres se bousculaient pour attirer mon attention. En équilibre sur des tables et des placards, des poteries, des sculptures et des projets de modelage attirent mon regard. Plus loin, une sorte de sculpture suspendue, créée à partir de matériaux de récupération (des vieilles bouteilles et des CD), virevolte doucement au bout d’une corde et d’un crochet. Peut-être qu’on appelle cela une installation ?

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-02-04T01:16:29+01:00

Je n’en suis pas si sûre. Je me souviens des copains de Clem, Bea, Marcus et Alima, agglutinés autour de l’ordinateur. Ils regardaient la photo de la maison sur Google Maps. Papa leur montrait le jardin de devant et la porte d’entrée à travers les grilles. Il leur expliquait qu’en plus d’un second jardin et d’une porte arrière, on avait aussi une porte latérale qui donnait directement sur la cour de récréation. Pendant tout ce temps, Clem s’était tenue à l’écart. Elle serrait sa tasse de café si fort que ses doigts en étaient devenus blancs. Devant l’enthousiasme de ses amis, elle bouillonnait intérieurement.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-02-04T01:16:21+01:00

— Qu’est-ce que c’était, alors ?

Je ne quitte pas du regard la grande fenêtre blanche, sur la gauche, au-dessus de la terrasse. Cela fait maintenant une éternité qu’on la fixe des yeux, mais il n’y a rien, ni personne.

— C’était un rayon de soleil sur la fenêtre... ou peut-être le reflet d’un nuage, ou d’un avion ? suggère papa.

— Peut-être.

Je retrouve mon calme. Le bon sens chasse la crise de panique.

— Ou peut-être pas, dit Clem depuis l’embrasure de la porte. C’est probablement le fantôme de l’ancien locataire qui continue à errer dans les couloirs.

— Clem, chérie, tu ne nous aides pas beaucoup ! lui reproche gentiment papa.

— Eh ! Ce n’est pas de ma faute si on a emménagé dans un taudis hanté.

Clem tourne les talons et disparaît dans sa chambre avec un claquement de porte.

— Elle s’y habituera, me dit papa avec un sourire plein d’espoir.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-02-04T01:16:07+01:00

Du bout des doigts, je trouve la page qui m’intéresse. Avant même de lire les mots qu’elle contient, je regarde par ma fenêtre pour découvrir de quel bleu est fait le ciel depuis ma toute nouvelle chambre. Hum... Pas grand-chose à voir. Nightingale me cache la vue. Je peux à peine distinguer quelques nuages. Ils filent sur le sommet du bâtiment, dont les tours comptent trois étages — quatre avec les minuscules fenêtres de la tourelle, à chaque extrémité. Doucement, je baisse le regard le long du bâtiment. Je remarque la présence d’une avancée qui ressemble à une terrasse, au-dessus de l’imposante entrée principale et de sa double porte. Mais c’est sans doute un élément décoratif : le petit mur en brique qui longe le bord est joli (dans un style gothique), mais il n’a pas réellement d’utilité. Toutefois, les trois fenêtres qui donnent sur la terrasse sont assez larges pour qu’on puisse en sortir, pour s’échapper de la salle de classe, par exemple.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-02-04T01:15:59+01:00

Ce dont j’ai besoin, maintenant, c’est de calme. De la voix rassurante d’une mère pour me souffler à l’oreille que tout ira bien, qu’emménager ici était la solution à mes problèmes, que papa a fait le meilleur choix pour nous. Par chance, je sais en quelque sorte comment rendre cela possible. J’ouvre frénétiquement le carton. J’y plonge les mains et j’en ressors le vieux carnet aux couleurs fanées. Il est tout corné à force d’avoir été lu et relu. Sur la couverture, un arc-en-ciel enjambe une prairie fleurie sur un fond de ciel bleu. Lorsque l’on ouvre le carnet, la page de titre annonce :

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-02-04T01:15:47+01:00

Le premier objet que papa a sorti des cartons est la photo d’une famille heureuse dans un cadre argenté. Elle trône maintenant sur une étagère poussiéreuse dans notre nouvelle cuisine, vide et sans style. Sur la photo, le père de famille a un look coiffé-décoiffé à la mode et un immense, un éclatant sourire. Il a l’air fou de ses deux filles, l’une grande, l’autre petite. D’un bras, il tient une fillette: trois ans, de jolies fossettes et des cheveux bruns attachés en nattes. La fillette regarde l’objectif. Une petite fille plus âgée, elle a huit ans, observe avec amour le père. Ses cheveux lâchés lui arrivent tout en bas du dos et couvrent sa robe à fleurs. Le père de famille la tient par la taille. Il a posé une main protectrice sur son dos. Il regarde par-dessus son épaule et adresse son grand et éclatant sourire à la mère, assise légèrement en retrait, la tête renversée en arrière. Celle-ci rit. Elle passe la main dans ses longs cheveux dorés qui tombent en cascade jusqu’à sa taille.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-02-04T01:15:39+01:00

Alors que cette maison-là a été construite dans les années 1890. Et comme personne n’y a vécu depuis longtemps, elle sent le renfermé. Les fenêtres sont petites et donnent l’impression de vivre dans une grotte. La demeure est construite sur le terrain du collège de Nightingale, avec ses anciennes grilles de fer noires qui nous séparent du reste du monde. Sans compter qu’elle se situe à trente minutes en bus du lycée de Clem (je l’entends encore nous dire «... et il est hors de question que je change de bahut! »).

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