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- Je croyais que, d'après les moines, le désir était la cause de toutes les souffrances.

- En effet. Mais vous savez ce qui est pire que souffrir ? Ne pas souffrir, parce qu'on n'est pas en vie pour ressentir quoi que ce soit.

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— Ne me quitte jamais.

— Qui d’autre voudrait de moi ?

— C’est une promesse ; je ne l’oublierai pas

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Ne risquez-vous pas votre vie, en ce moment même, afin de porter et d’élever un enfant ? Une femme met en jeu tout ce qu’elle est -son corps et son avenir- lorsqu’elle se marie. C’est plus courageux que le risque pris par un bureaucrate lorsqu’il s’agit simplement de ne pas perdre la face, ou sa fortune.

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Personne n’aura jamais raison de moi.

Je serai si grande que personne ne pourra me toucher, ni m’approcher, de peur d’être réduit à néant.

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Toute sa vie, Ouyang avait cru souffrir. Mais à cet instant, il sut que tout ce qu’il avait pu éprouver jusque-là n’était que flammèches minuscules, en comparaison de ce brasier flamboyant. C’était un supplice qui brillait sans projeter d’ombre, la chose la plus pure qui puisse exister sous le Ciel. Il n’était plus un être de pensée, capable de maudire l’univers ou imaginer un autre dénouement ; il n’était qu’un point de souffrance aveugle et éternelle. Il avait fait ce qu’il avait à faire, et ainsi, il avait détruit le monde.

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"À présent qu'elle contemplait cette personne face à elle, dans un corps qui ressemblait au sien, elle voyait un être qui ne semblait ni mâle ni femelle, mais fait d'une toute autre substance : un être qui était entièrement et puissamment singulier. La promesse de la différence soudain incarnée. Envahie d'une peur vertigineuse, Ma sentit le modèle rigide qui régissait son avenir tomber en morceaux, ne laissant bientôt derrière lui que le champ dénudé des possibles."

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Mais à l'instant où elle découvrait cette vérité qui était en lui, brute et sincère, elle s'aperçut que c'était cela, et rien de plus : quelque chose qui était vrai... pour lui. Un homme pouvait désirer tout ce que le monde avait à lui offrir, et avoir une chance-même infime- de l'obtenir.

Il avait beau comprendre qu'elle était capable de désir, il n'avait pas vu sa réalité: qu'elle était une femme, emprisonnée entre les parois exiguës d'une existence féminine; et tout ce qu'elle aurait pu désirer lui était inaccessible. Elle se leva pour partir.

-Vos souffrances à vous ne représentent peut-être pas un bien grand sacrifice, en regard des récompenses que vous espérez obtenir, dit-elle avec amertume. Les miennes, si.

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Tout à coup, Ouyang eut la certitude profonde et déplaisante qu'il ne s'agissait pas d'une coïncidence. Sa défaite, par la faute du moine ; son humiliation aux mains de Chaghan... tout cela n'était que le mouvement mécanique des étoiles lui apportant cette opportunité : le chemin vers son destin. Et, une fois qu'il y aurait fait un pas, il ne pourrait revenir en arrière.

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Zhu leva les yeux vers ce visage qui lui était plus familier que le sien.

Lorsqu'on devenait moine, on était censé abandonner derrière soi l'idée de « famille ». Il était donc assez drôle que Zhu, elle, ait dû entrer au monastère pour comprendre ce que ce mot signifiait.

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Un jour - elle n'aurait su dire lequel - elle était devenue la seule fille du village. C'était une idée déplaisante. Elle préférait ne pas trop y penser. Et puis, c'était inutile : elle savait très bien ce qui s'était passé. Si une famille avait un fils et une fille et deux bouchées de nourriture, pourquoi en gâcheraient-ils une en la donnant à leur fille ? Si celle-ci était particulièrement utile, peut-être ... La fille savait qu'elle n'était pas plus utile que celles qui étaient mortes. Et elle était plus laide. Elle pinça les lèvres et s'accroupit près du premier orme coupé. La seule différence entre les mortes et elle, c'est qu'elle avait appris à attraper de quoi se nourrir. Une différence qui semblait bien mince pour conduire à deux sorts opposés.

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