Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
715 072
Membres
1 015 053

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaire ajouté par polacrit 2021-02-01T12:14:58+01:00

Rebecca Makkai est une romancière américaine auteur de trois romans dont deux sont traduits en français. "Cent ans de Laurelfield" est son quatrième. Je remercie au passage les éditions Les Escales et Babelio pour m'avoir permis de découvrir cet auteur que je ne connaissais pas. D'emblée, dès les premières lignes, l' lecteur se trouve happé par la virtuosité de sa plume dissimulée sous une apparente simplicité. Le vocabulaire est riche et varié; la musicalité des phrases nous bercent de mots en mots.

L'originalité de l'oeuvre repose sur sa construction: Rebecca Makkai propose une sorte de jeu de piste à rebours; contrairement aux habitudes, elle raconte l'histoire du domaine de Laurelfield non en commençant par le début, mais par la fin. D'abord, en 1999, à quelques semaines du changement de siècle. Ensuite, elle nous transporte en 1955: elle reprend des bribes de l'histoire de certains personnages apparus dans la première partie, comblant certains vides. Puis de même en 1929.

Ainsi, le lecteur collecte des morceaux de vie dont il ne pourra reconstituer l'image globale qu'à la toute fin.

Le fil rouge de l'intrigue est constitué par la colonie d'artistes un temps hébergée à Laurenfield, que ce soit pendant ou après, notamment l'obsession de Douglas de retrouver les archives que le poète Edwin Parfitt y aurait laissées.

Zilla et son mari Doug s'installent à Laurelfield, grande maison appartenant à sa mère, dans l'ancienne remise aménagée en un appartement double. Zee enseigne à l'université tandis que Doug écrit une monographie sur le poète Edwin Parfitt. Ils ne paient pas de loyer, Doug jouit de la tranquillité des lieux pour travailler. Tout va pour le mieux...Jusqu'à l'arrivée de Case, fils du second mari de Gracie, et de son épouse, Miriam.

Et là, tout commence à aller de travers: Doug, qui n'a pas obtenu le poste qu'il convoitait à l'université, se laisse aisément distraire par Miriam, artiste pleine de fantaisie, qui sait écouter, contrairement à Zee.

A cela s'ajoute le fantôme de Violet, grand-mère de Zee qui s'est suicidée, dont le portrait trône dans la salle à manger.

En 1955, la jeune Grace, qui a épousé George contre l'avis de sa famille, installée à Toronto, se réfugie à Laurelfield avec son mari alcoolique et brutal. Désœuvrée, elle passe sont temps à épier les allées et venues des domestiques, notamment de Max le chauffeur et d'Amy, sa soi-disant nièce.

Je me suis laissée bercée par le charme nonchalant de ce roman plein de charme et très attrayant. J'y ai retrouvé un peu du style des auteurs américains des années 1930-1950, un peu de cette décadence sulfureuse, de ce rythme faussement apathique. Un régal!!

Afficher en entier

Répondre à ce commentaire

Réponses au commentaire de polacrit

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode