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Le mariage unissait un homme à une femme, mais pas, contrairement à une idée fausse et toujours propagée, un frère et une sœur. Cette erreur provient de deux éléments, l'un linguistique, l'autre externe à l’Égypte.

En hiéroglyphes, le mari est appelé "frère", et l'épouse "sœur' ; une mauvaise interprétation de cette terminologie aboutit à la théorie du mariage consanguin dont il n'existe aucune preuve à l'époque pharaonique. Et le roi n'épouse pas charnellement sa "fille", soit qu'il s'agisse d'un titre, soit de l'illustration symbolique du mythe mettant en lumière le Père créateur et sa fille, la vie.

Le second élément, exogène, est la pratique grecque, à la cour des Ptolémée, d'un mariage réel entre frère et sœur, coutume étrangère à l’Égypte que les romans perpétuèrent afin de préserver des patrimoines fonciers.

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Prêtresse des déesses Neit et Hathor, Sénet-Itès occupait une fonction important au temps des grandes pyramides ; élégante et belle, se coiffant d'une coûteuse perruque noire et se vêtant d'une robe blanche moulante à bretelles, cette dignitaire à la noble allure prit une grave décision : se marier.

Et c'est bien elle, et personne d'autre, qui assume son choix ; ni son père, ni sa mère, ni aucune autre autorité ne peuvent lui imposer leur desiderata. Comme toute Égyptienne, Sénet-Itès épousera qui elle voudra et quand elle le voudra, même s'il existe des pressions familiales ; d'ailleurs, aucune loi ne l'oblige à se marier et à procréer. Souvenons-nous de la maxime 9 du saga Ptah-Hotep : "Ne récrimine pas contre qui n'a pas d'enfants, ne critique pas le fait de ne pas en avoir et ne te vante pas sur le fait d'en avoir. Il existe beaucoup de pères malheureux, de même que beaucoup de mères qui dont donné naissance alors qu'une femme sans enfant est plus sereine qu'elles.

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"Vérité, justesse et rectitude, Maât, principe fondamental de la civilisation égyptienne, s'incarne dans une femme dont la tête est surmontée d'une plume, la rectrice, qui permet aux oiseaux de s'orienter. Lors du jugement de l'âme, sont présentes les deux Maât, la céleste et la terrestre."

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Comme toutes les grandes civilisations, l'Égypte ancienne naît d'un mythe fondateur, celui d'Osiris et d'Isis, le couple royal qui procura à son peuple le bonheur, l'équilibre et la richesse. Mais le malheur guettait, Osiris fut assassiné. Et la mort naquit, chaque décès étant dorénavant considéré comme un crime.

Qui se dressa contre la mort ? Isis. Et comment la vaincre ? En inventant la résurrection, en ramenant à la vie le roi assassiné. C'est pourquoi elle devint la Femme absolue, celle d'où tout provient, et vers laquelle tout revient.

Le nom d'Isis est remarquable : aset signifie "le trône". Le roi ne s'assoit pas sur le trône, il en naît, Isis étant à la fois sa mère et son épouse. Du monarque au plus humble de ses sujets, l'ensemble des anciens Égyptiens était "fils et filles d'Isis", donc en mesure de ressusciter s'ils respectaient la règle de Maât, Justesse et Vérité, et devenaient des "Justes de voix".

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