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Extrait

Extrait ajouté par anonyme 2013-07-27T20:30:49+02:00

Si le jeune frère-soldat avait encore eu tous ses esprits, il aurait pu décrypter cette raillerie, et Cazaril, avec ses allures de paysan, récolter au visage un coup de cravache bien mérité. Ce qui semblait improbable, à en juger par le regard de taureau furieux que lui jetait le frère, malgré la grimace exaspérée du capitaine. Mais celui-ci se contenta de secouer la tête et fit signe à sa colonne de reprendre la route.

Si le porte-étendard était trop fier pour fouiller dans la boue, Cazaril était bien trop fatigué pour le faire. Il attendit le passage du cortège de bagages, troupeau de serviteurs et de mulets fermant la marche, avant de s’accroupir, non sans douleur, pour récupérer la petite étincelle dans l’eau froide qui emplissait l’empreinte d’un sabot de cheval. Les cicatrices de son dos le tiraillaient cruellement. Par les dieux. Je me déplace vraiment comme un vieillard. Il inspira puis se remit sur pieds avec la sensation d’avoir cent ans, d’être une trace de fumier collée au talon des bottes du Père Hiver qui allait quitter ce monde.

Il nettoya la pièce boueuse

(assez petite, même si c’était de l’or) et tira sa bourse. Cinq dieux, qu’elle était vide. Il laissa tomber le petit disque métallique dans la bouche de cuir et le regarda scintiller, solitaire. Puis avec un soupir, il remit sa bourse en place. À présent, il avait de nouveau espoir de se faire détrousser; à présent, il avait de nouveaux motifs d’inquiétude. Il réfléchissait à son nouveau fardeau, si grand pour son poids, tout en suivant d’un pas lourd le sillage des frères-soldats. Tout juste s’il en valait la peine. Tout juste. De l’or. Tentation du faible, lassitude du sage… Qu’était-ce pour un soldat aux yeux mornes, bâti comme un taureau, gêné de sa largesse accidentelle?

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