Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
715 636
Membres
1 018 450

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

- Prouve-le-moi, Laura, me dit-il, la voix douce. Prouve-moi que Nicholas a menti.

Je retins une exclamation car je ne pouvais me tromper sur le sens de cette demande, bien qu'elle me parût incroyable. Toutefois, je n'avais pas d'autre moyen de me disculper. Si je me refusais à lui, il risquait de me rejeter avec mépris, de dire qu'il ne voulait pas des restes de son frère. Si telle était la rançon demandée, je devais la payer parce que je n'avais pas le choix.

Afficher en entier

Angelique souriait, ravie de constater qu'elle avait deviné l'origine de ma détresse.

- Je ne suis pas aveugle, Laura. N'essaie pas de m'induire en erreur. J'ai bien vu comment Nicholas te regarde quand il croit que personne ne l'observe. Et il en va de même pour toi. Les jumeaux sont particulièrement intuitifs, tu sais, et il y a longtemps que je te soupçonne d'être follement amoureuse de lui. Si j'ai raison, alors, laisse-moi te dire que tu es une vraie dinde... Evidemment, cela ne me regarde pas. De plus, je n'ai pas l'habitude de m'occuper des affaires des autres. Pourtant, j'ai envie de te prodiguer quelques... conseils. Parce que je t'aime bien... Ensuite, je tiendrai ma langue. Tu peux me faire confiance. Les jumeaux savent garder un secret. Ils partagent tant de choses dont ils ne parlent à personne d'autre.

Elle posa sa main sur mon bras puis enchaîna :

- Alors, écoute-moi : Christopher vaut dix fois Ni- cholas, et en outre il n'aime pas que l'on se moque de lui. Je préfère ne pas imaginer sa réaction s'il apprenait que Nicholas te rend rêveuse. Alors, si c'est Nicholas que tu veux, Laura, tu n'as qu'une seule chose à faire : rompre tes fiançailles avec Christopher avant qu'il ne soit trop tard.

Soudain, je m'affolai ;

- Oh, tais-toi, Angelique, tais-toi ! Je refuse d'entendre des choses pareilles.

Afficher en entier

L'âge apporte la sagesse

Et les regrets, dit-on,

Et les souvenirs, tels de pâles intrus ;

Pourant, que je le revois avec clarté

Mon passé. Comme des étoiles argentées,

Il brille, scintille dans ma mémoire.

Sans doute est-ce l'heure crépusculaire...

Je me rappelle un certain automne

Sous un ciel de minuit, embrasé et cruel,

Quand tout s'en allait à vau-l'eau

Et se jugeait à la hâte.

Quand, esprit du mal -

Oh, détestable chose ! -

Avec délices, tu lâchas tes démons,

Démons avides de se satisfaire.

Ouragan déchaîné qui souffla sur nos vies,

Aux quatre vents, sans raison,

Tu éparpillas nos espoirs et nos coeurs,

Comme des cendres...

Ce fut folie ! Folie sauvage, sans merci

Qui nous conduisit au crime,

Aux actes dictés par des coeurs meurtris,

Durcis, glacés, pierres de l'hiver.

Mais, cependant, quel ravissement !

Et quelle splendeur fut ma honte !

Je ne peux le nier. Une telle passion...

Oh, je rougis en évoquant

Ma totale soumission,

Celle que demandait mon amour.

Je n'ai à blâmer que moi-même.

Audacieux voleur de ma virginité,

Toi qui me dérobas en un festin charnel

Ma pureté et ma jeunesse,

Comme tu m'arrachas à mes jeux puérils

Pour mettre à nu la vérité d'une femme !

Oh, créature sublime.

Merveilleux gredin !

Tendre fut la douleur que tu m'infligeas

En me transperçant de tes flèches,

En me dérobant mon innocence,

Avant de piétiner mon amour,

Sans pour autant te satisfaire.

Ta cruauté en devint plus vive,

Tes yeux brillèrent de rancoeur,

Je n'étais qu'un pion sur ton échiquier,

Un pion auquel tu ne laissais aucune chance.

Puis vint la déraison de la jeunesse !

Aujourd'hui, je ne peux que pleurer et me repentir.

Ah, ce terrible jour voué à la vilenie !

Tous ces mots atroces que j'ai lancés

A celui qui restait muré dans le silence

Bien qu'il sût que je mentais.

Oh, qu'ai-je fait ce jour-là !

Car la vengeance n'engendre que la vengeance.

Jamais plus nous ne serons réunis,

Comme nous l'étions avant que celui qui fut doublement

[accusé

Ne s'en allât, au loin, sur une mer étoilée.

Au soir de ma vie, je te maudis encore,

Toi qui bafouas mes rêves

Et tout ce que je chérissais

Autrefois... Cependant, ils furent radieux,

Ces jours d'abandon sauvage,

Que nous gaspillâmes, enchaînés au malheur,

Oui, il y a longtemps que je t'aime.

Afficher en entier

En juin de cette année 1846, la situation explosive contraignit le Parlement à abroger les "Corn Laws". Les taxes sur les céréales importées furent pratiquement supprimées ainsi que celles qui pesaient sur l'importation du bétail. Ces dispositions nouvelles encouragèrent les grands propriétaires irlandais à abandonner la culture du blé pour l'élevage du bétail et, dans ce but, à renvoyer leurs métayers devenus inutiles sur les terres transformées en pâturages. L'on vit donc une nouvelle vague d'immigrants aborder les rivages d'Angleterre.

P. 271.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode