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Extrait

Extrait ajouté par stella67 2010-11-26T01:01:24+01:00

Le trajet à travers la campagne se révèla aussi agréable que ralaxant ... jusqu'à ce que Bones penche soudain la tête sur le côté, comme s'il se concentrait, avant d'appuyer sur la pédale de l'accélérateur.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

Quelques instants plus tôt, il m'avait dit que nous arrivions. Alarmée, je tendis l'oreille, mais mon ouïe était moins fine que la sienne. [...]

- J'y crois pas, dit Bones en gloussant.

- Quoi ?

Il continua à rouler dans les rues à toute vitesse.

- Oh, tu vas voir. Ne perds pas la bouteille de Denise, tu vas en avoir besoin.

J'en déduit que ce n'était pas un bain de sang qui l'avait mis en éveil, car son sourire trahissait une bonne humeur féroce. J'espérais que ce n'était pas le sifflement d'une hache décapitant ma mère qui le rendait aussi joyeux. Lorsque nous nous garâmes devant ce qui devait être la maison de Rodney, je n'entendis que du remue-ménage et des jurons marmonnés. Qu'est-ce qui sortait de l'ordinaire là-dedans ?

Bones se précipita hors de la voiture sans même arrêter la moteur de la voiture et frappa à la porte si fort qu'il fit vibrer les vitres.

- Ouvrez, Justina, ou j'enfonce la porte !

Cette dernière s'ouvrit à toute volée alors que j'approchais seulement. Il fallait bien que quelqu'un coupe le contact, après tout.

Ma mère ordonna à Bones de rester dehors, mais il passa devant elle sans prêter garde à ses injonctions. il la regarda d'un oeil malicieux et ses lèvres se mirent à trembler sans qu'il puisse les maîtriser.

- Eh bien ! Juste ciel, Justina, vos cheveux sont légèrement défaits, mon coeur, vous faisiez le ménage ? Non ? Et votre visage ... si je ne vous connaissais pas si bien, je dirais qu'il est tout rouge. A l'époque où j'étais un gigolo dégénéré, pour reprendre votre expression, je voyais des femmes avec cette allure à longueur de journée. Après une partie de jambes en l'air.

J'avais le souffle coupé. Je l'observai de plus près, et m'aperçus qu'elle ne portait qu'une robe de chambre ; ses cheveux bruns partaient effectivement dans tous les sens, son visage était indubitablement rouge, et ... mon Dieu, était-ce bien un suçon sur son cou ?

- Espèce de sale animal, sortez d'ici ! ordonna-t-elle à Bones.

Il riait si fort qu'il était plié en deux.

- Entre nous, c'est un peu l'hopital qui se fout de la charité, non ? Quand je pense que Chaton vivait dans l'angoisse que vous découvriez qu'elle couchait avec un vampire ! Vous n'êtes plus très bien placée pour la critiquer là-dessus, n'est-ce pas ? Descends, mon pote, viens dire bonjour ! Là, je suis scié.

- Bones, dit Rodney depuis l'étage d'un ton irrité, fiche le camp.

Je vacillai.

- Maman ? Toi et Rodney ?

Ma mère rougit de plus belle, devenant écarlate.

- Il me préparait mon repas, bafouilla-t-elle.

J'avais beau ne pas en revenir, je recouvrai tout de même ma voix.

- Et aussi le dessert, à ce qu'on dirait ! Je n'en crois pas mes yeux. Toutes ces années, tu m'as crucifiée parce que je couchais avec un vampire, et regarde-toi ! Rodney est une goule, espèce d'hypocrite !

- Il ne tue personne, les gens sont déjà morts quand il les mange ! rétorqua-t-elle d'un ton furieux, cherchant à s'abriter derrière une logique discutable. Sans compter que j'ai quarante-cinq ans et que je n'ai pas à donner d'expilcations à ma fille !

Je la regardai les yeux écarquillés, comme si c'était la première fois que je la voyais.

- Est-ce que Rodney a apprécié ? demandai-je.

- Apprécié quoi, Catherine ? s'offusqua-t-elle.

- Le fait que tu aies une sacrée paire de couilles !

Bones éclata de nouveau de rire et essuya ses larmes avec sa manche.

- Allons-y, Chaton. Il fallait que je le fasse, je n'ai pas pu résister. Justina, je suis content pour vous. Quand à toi, Rodney, conclut-il dans un nouveau gloussement moqueur, ton courage est admirable.

Bones me propulsa hors de la maison, malgré mes protestations. La porte claqua derrière nous.

Alors que nous repartions à une vitesse plus raisonnable, Bones ne maîtisait toujours pas son hilarité.

- Je suis ravi que tu ne lui aies pas téléphoné que nous venions, Chaton. Ca valait vraiment le détour.

Je ne répondis pas, me calai sur mon siège et débouchai la bouteille de gin.

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