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Un liquide poisseux coula sur mes joues. Je me levai en catastrophe et courus dans la cuisine attraper un Sopalin avant de mettre du sang partout. J’attendis un peu. Sans doute espérais-je qu’il viendrait me trouver et qu’il me consolerait – qu’il se comporterait comme un père, quoi. C’était ridicule. Il ne bougea pas du canapé. Quand je revins au salon, je le découvris dans la même posture que je l’y avais laissé. Je jetai un coup d’œil à la porte-fenêtre. Muriel se tenait au milieu de son jardin, le visage tourné vers moi. Elle fit volte-face aussitôt. Je n’avais pas eu le temps de voir son expression.

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La grande blonde se dressa et parcourut la distance jusqu’à la porte-fenêtre en de larges enjambées. Elle devait s’inquiéter des dommages qu’on causerait à ses précieux esprits si l’on s’installait dans son jardin. Alors qu’elle tirait la porte, mon créateur me guida jusqu’au canapé. Il faisait la même taille que Muriel, mais paraissait davantage. Ses cheveux étaient coupés courts, ce qui exacerbait la maigreur de son visage. Il avait les pommettes hautes, un grand nez cassé et une pomme d’Adam saillante. Toutefois, son trait plus remarquable se trouvait dans ses yeux. Enfoncés très profondément dans leurs orbites, ils n’observaient rien. J’avais l’impression de me tenir devant un aveugle. Et au fond, tout au fond de ces deux trous sombres, remuaient des fantômes.

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Je plongeai un doigt dans ma tasse afin de vérifier la température. J’hésitais, ne sachant que faire du contenu. Mon suaire et le sang ne devaient-ils pas constituer ma seule nourriture ?

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— Que lui as-tu fait ? Tu m’avais promis de t’occuper d’elle, de lui apprendre les bases de sa nouvelle existence et je la découvre ignorante. Pire ! Qu’elle revienne blessée, soit, mais que tu aies osé lui imposer un sceau spirituel dépasse les bornes ! Selon notre accord, tu devais la préserver du mieux possible pour qu’elle mène ensuite une existence normale. Et voilà que tu l’as liée à toi à jamais ! D’enjôleuse en geôlière d’esprits, es-tu tombée si bas que ce genre de rituel ne te rebute plus ?

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Nous étions assis, une tasse fumante dans nos mains. Muriel et l’autre vampire se trouvaient de part et d’autre de la petite table du salon. Sans troisième chaise dans la pièce, on m’avait tacitement remisée sur le canapé – histoire de bien marquer que les enfants ne devaient pas mettre leur nez dans les affaires des grandes personnes. Mon mug et celui de l’homme ne contenaient que de l’eau chaude. La parano s’était préparé une tisane à l’odeur épicée. À tout prendre, vu sa tête, c’était quand même elle qui ressemblait le plus à une déterrée, ici.

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