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Commentaires de livres faits par clea-noah

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Commentaires de livres appréciés par clea-noah

Extraits de livres appréciés par clea-noah

-Qu'est ce qu'il vous rendrait heureuse? fit-il brusquement.
- Dans... dans le scénario dont vous parlez... Il faudra toujours que j'épouse l'homme choisi par mon père?
- Je vous les dit, cela ne me conserene pas. Mais il y a des choses que je peut arranger à votre goût. Les sorties. Le shopping. Les restaurants.
- Je... Mon père dit que la protection nécessaire serait trop difficile à mettre en place et...
- Votre protection était peut-être trop difficile pour les gardes du palais, mais ce ne le sera pas pour moi.
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Cimetière- Lieu 4
Il y a des morceaux de zombie éparpillés dans tous les coins, autant en raison de son état de décomposition avancée que de la férocité de votre attaque. Aussi répugnante que soit cette tâche, vous vous astreignez néanmoins à fouiller tous les morceaux du cadavre, sachant par expérience que l'on trouve parfois des choses précieuses dans les endroits les plus inattendus. C'est précisément le cas aujourd'hui car en desserrant les doigts crispés de la repoussante main gauche de la créature(chez les zombies, la rigor mortis est quasi instantanée), vous découvrez une fiolede liquide incolore, dont l'étiquette, ornée d'un crâne et de tibiasentrecroisés, porte cette très remarquable inscription:
ELIXIR DE REGENERATION
(Breveté S.G.D.G.)
du Dr Viktor von Frankenstein
(Ne pas laisser à la portée des adultes)
Mode d'emploi: à boire à la denière extrémité.

En posant prudemment une petite goutte du produit sur le bout de votre langue, vous comprenez qu'il s'agit d'une décoction de plantes, à base de d'alcool de laudanum, d'une puissance considérable.

Suffisante, en fait, pour vous faire récupérér, si vous l'absorbez, la totalité de vos POINTS DE VIE. Malheureusement, la fiole ne contient qu'une seule et unique dose. Appropriez-vous cette potion miracle et choisissez le côté par lequel vous allez sortir de cet étrange endroit: l'est (rendez-vous au 24) ou le nord ( rendez-vous au 30)? ....
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Ce fut une journée difficile. Mr Remora débita des histoires plus endormantes que jamais, Mme Alose ne donna rien d'intéressant à mesurer, Mr Nero se montra tatillon en diable; mais à vrai dire, ni Violette, ni Klaus, ni Prunille n'étaient réellement à leur tâches.
Violette, rivée à son pupitre, semblait boire les paroles de Mr Remora, mes ses pensées étaient à cent lieues des récits du bananophage. D'ailleurs elle avait attaché ses cheveux, afin de se concentrer sur le problème Gengis sans se laisser distraire par des mèches dans les yeux.
Mme Alose avait apporté une grande boîte de crayons de papier, tous à mesurer au millimètre près. Si elle avait cessé, un instant, d'arpenter sa classe en scandant: " Mesurez!", peut-être auraient-elle remarqué Klaus penché sur son double décimètre, et conclu que le garçon partageait son amour de la mesure. En faite, Klaus était en pilote automatique; depuis le début du cours, il mesurait les crayons à la chaine, sans leur accorder une pensée. Tout en notant les dimensions trouvées, il farfouillait dans sa mémoire, à la recherche d'une souvenir de lecture applicable au problème Gengis.
Et si Mr Nero, un instant, avait cessé de supplicier son violon pour jeter un regard à sa secrétaire miniature, il se serait dit que Prunille travaillait dure à ce courrier qu'il venait de dicter - une lettre de réclamation adressée à divers fabricants de chocolats dont les truffes lui avaient déplu. En réalité, même si Prunille agrafait, pliait et mettait sous enveloppe à une cadence digne d'éloges, elle n'avait pas l'esprit à sa tâche, mais bien au problème Gengis.
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Texte intégral en libre accès disponible depuis le 27 janvier 2010.

1Depuis quelques années, les études sur la conversion se multiplient. Phénomène religieux de plus en plus visible, il suscite beaucoup d’intérêt et de curiosité, non seulement dans les sphères académiques, mais dans tous les espaces de la société. Dans les sociétés occidentales, ce sont les conversions à l’islam et au bouddhisme qui font couler le plus d’encre. Une reconversion de musulmans européens à la religion de leurs pères, ou bien une conversion d’Européens d’obédiences diverses à la religion du Coran, ou à celle de Bouddha.

2D’un point de vue sociologique, la conversion renvoie d’abord à une rupture avec un milieu familial, une tradition ancienne. Elle est une remise en question des valeurs héritées, la recherche d’un sens nouveau. Parfois, la conversion consiste davantage à embrasser une identité culturelle qu’une pratique religieuse. Pour le groupe d’origine, la conversion n’est souvent rien d’autre qu’un acte de transgression, de déviance. Celui qui quitte le groupe est soit un renégat, soit un traître, que la collectivité se hâte de désavouer, tantôt par l’indifférence à son égard, tantôt par sa persécution.

3L’histoire de Afîf Osseïrane est plus qu’un simple cas de conversion dont abonde la littérature scientifique, parce qu’elle défie les schémas classiques. Il naît en 1919 à Saïda au sud du Liban dans une famille musulmane chiite de grande renommée, dont sont issus de nombreux notables, politiciens et lettrés libanais et arabes. Mais ses parents sont de condition modeste. Ayant obtenu une bourse pour étudier à la prestigieuse Université Américaine de Beyrouth, Afîf Osseïrane opte pour la philosophie. Après sa licence, il enchaîne sur la préparation de sa maîtrise tout en travaillant au Bureau des affaires sociales. Jusque-là, Afîf se comportait en parfait incroyant. Convaincu de la supériorité de la rationalité dans toute démarche de connaissance (il s’appuyait beaucoup sur la philosophie darwinienne et kantienne), il met en doute l’existence de l’au-delà et l’intérêt des religions dans la compréhension de l’univers. À la fin de 1943, il connaît une profonde crise spirituelle qui le conduit vers une quête de l’absolu et il ne tarde pas à adopter la religion de sa famille, lisant et méditant le Coran et les traités majeurs de la philosophie musulmane, observant scrupuleusement les pratiques islamiques, l’heure de la prière.

4Tout en étant musulman pratiquant, Afîf fréquente beaucoup de chrétiens, comme cela est naturel au Liban et surtout à Beyrouth. Il est ainsi amené à se poser des questions sur ce Dieu auquel ils croient et se met à lire la vie des saints et les évangiles, à la fois captivé et troublé par la spiritualité chrétienne. Suite à une expérience mystique qui le bouleverse, Afîf se fait chrétien et prend l’engagement de se consacrer totalement et exclusivement au Dieu de l’évangile. Il rompt avec son milieu d’origine sans vraiment couper les liens: «Avant de devenir chrétien, raconte-t-il, j’ai rencontré Dieu, car j’étais un musulman pratiquant. Je ne peux renier ma famille, ma communauté, la civilisation et les principes millénaires que le Coran et l’arabisme m’ont insufflés. Comme le Christ qui vit en moi, par Lui je resterai dans le milieu qui m’a nourri, qui m’a élevé».

5Afîf choisit l’Église catholique et demande le baptême dans le rite latin. Il part ensuite à Louvain, en 1945, où il obtient quatre ans plus tard un doctorat en philosophie et un autre en pensée musulmane. Dès son retour, en 1949, à sa ville natale, il ouvre un dispensaire pour les enfants de la rue, les pauvres et les analphabètes, ainsi qu’un jardin d’enfants. Il doit également subir les sarcasmes et les blasphèmes de ses proches. Ses parents refusent de le reconnaître comme l’un des leurs – une de ses tantes se couvrait le visage quand elle le rencontrait et un membre de sa famille propose même de le tuer par lapidation. Dans le milieu chrétien, les critiques et les méfiances auxquelles il est confronté ne sont pas plus agréables.

6Mais son dévouement aux pauvres, son obligeance et son humilité jouent en sa faveur. Il lui faut peu de temps pour se faire accepter de nouveau par sa famille et son entourage. Afîf jeûnait à plusieurs reprises pendant le mois de Ramadan avec sa famille, lisant des versets du Coran, récitant des prières pouvant être à la fois chrétiennes et musulmanes. Sans doute la piété de ses parents est-elle un facteur de tolérance important. Sa mère était une chiite très pratiquante qui faisait toutes les prières quotidiennes et suivait à la lettre les directives du Coran. Le père, quand on lui demandait des nouvelles de son fils, répondait: «Que Dieu soit loué. Afîf est un homme croyant, pieux et craignant Dieu. Que Dieu l’assiste». Sur son lit de mort, son père lui avait dit: «Compliments, mon cher fils! Tu as vraiment embrassé une religion spirituelle et céleste».

7Dans son travail social, Afîf se sent irrépressiblement appelé à mener une vie contemplative consacrée par les vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance. Il accomplit donc son noviciat aux Petits Frères de Jésus entre la France et l’Algérie, avant de prononcer ses vœux temporaires, en 1955. En 1960, Afîf demande à être envoyé en Iran, puis au Pakistan, pour faire «l’expérience d’immersion séculière dans le monde musulman non arabe». Il étudie la littérature persane et le soufisme à l’Université de Téhéran, où il obtient un diplôme en lettres persanes et un autre en mystique musulmane. De retour en France, Frère Afîf finit par entreprendre un «changement de vocation». Il n’obtient pas l’approbation du Conseil général de la Fraternité pour prononcer ses vœux perpétuels. Sa richesse humaine et sa facilité de contact correspondent davantage à une vie apostolique sacerdotale en milieu musulman. Décision à laquelle il obtempère. Il est donc ordonné prêtre maronite (l’Église maronite est catholique de rite et de traditions syriaques) en 1962, et commence aussitôt son ministère parmi les pauvres, fondant le Foyer de la Providence divine dans le nord de Beyrouth, ainsi qu’une école technique dans un village du Sud-Liban. Parallèlement, le père Afîf enseigne, entre autres, la philosophie et la pensée musulmanes dans plusieurs universités.

8Au-delà de l’approche «du dedans», l’itinéraire humain et spirituel du père Afîf Osseïrane est susceptible d’enrichir la recherche en sciences sociales. Il est comparable à celui de Saint Augustin (354-430) en ce qu’il est celui d’un homme profondément incroyant mais en quête d’absolu, pour qui la philosophie reste la seule vérité. Cela dit, depuis sont enfance, Afîf était immergé dans une ambiance familiale où la religion était omniprésente. Il avait appris le Coran, et pouvait en réciter les versets de mémoire. D’autre part, sa conversion permet de repenser le facteur interreligieux: le converti était habitué à fréquenter des non-musulmans, aussi bien à Saïda qu’à Beyrouth, ce qui l’a probablement disposé à être un passeur de frontières tout au long de sa vie. Il mariait parfois le christianisme à l’islam sans pour autant transiger sur le message christique qu’il avait choisi de vivre dans son intégralité. On l’entend à plusieurs reprises chanter, seul devant l’autel, la «Fâtiha chrétienne» dans une mélodie musulmane: Lâ ilâha illa Allâh wa Yasû’u Ibnu Allâh («Il n’y a d’autre dieu que Dieu, et Jésus le fils de Dieu»). Il entreprend également la traduction du psautier en arabe coranique, jugeant les traductions antérieures pleines de barbarismes. Il pouvait officier tant en français (dans le rite latin) qu’en arabe (dans le rite grecque melkite catholique), ou encore en syriaque (dans le rite maronite).

9Il est bon de noter, en conclusion, que ce livre n’est pas un livre de sciences sociales et ne se réclame pas comme tel. L’esquisse biographique qui occupe le premier chapitre laisse le lecteur sur sa faim, et apporte une connaissance quelque peu lointaine du personnage. Les deuxième et troisième chapitres comportent une réflexion théologique autour de la conversion en christianisme et en islam. Le quatrième et dernier chapitre rassemble des textes et des conférences du père Afîf traitant des problématiques islamo-chrétiennes: la divinité du Christ, le mystère de la Croix, la Trinité en regard de l’islam, l’Église et l’islam dans la modernité, etc. Les références dans lesquelles l’auteur a puisé afin d’écrire son livre sont certainement intéressantes (diaires de Frères et de Pères, entretiens avec des personnalités cléricales et non cléricales qui l’ont connu), néanmoins le lecteur aurait davantage apprécié une recherche plus assidue et plus élargie des sources écrites, telles que les thèses de doctorat et les mémoires de maîtrise du père Afîf (que l’auteur dit introuvables malgré ses efforts). Des témoignages oraux supplémentaires auraient pu être recueillis à Saïda, où la famille Osseïrane se trouve encore, et au nord de Beyrouth, où la Fondation Afîf Osseïrane continue sa mission. Malgré tout, cet ouvrage constitue une belle introduction à un cas de conversion intéressant, autant au plan sociologique qu’au plan théologique, et propose de nombreuses pistes pour des études plus approfondies, qui inciteront – nous l’espérons – les chercheurs de toutes disciplines à se pencher sur le dialogue islamo-chrétien en théorie et en pratique.
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Depuis la royauté, l'état et les arts forment en France un couple d'amants terribles. C'est pourquoi le retour du "Prince" sur la scène artistique depuis 1981 a suscité des sentiments mêlés et excessifs. En établissant l'état des lieux du théâtre au sortir d'une décennie (1981-1992) riche en changements de toute nature, Robert Abirached dévoile, de l'intérieur, les mécanismes de l'intervention publique en matière culturelle. Cet état des lieux, éclairé par l'histoire et le récit, est nourri d'une réflexion personnelle sur l'usage de la culture.
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