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Extrait

Extrait ajouté par fitz 2013-07-10T22:49:30+02:00

Amara s’accroupit à côté de Bernard dans la lumière vacillante de son charme de flore tandis qu’une énième patrouille s’éloignait en zigzaguant lentement dans la forêt. Lorsque le dernier d’entre eux eut disparu, elle murmura :

— T’ai-je déjà dit à quel point tu es séduisant, ces jou…

Bernard lui couvrit brusquement la bouche d’une main douce. Il laissa échapper un souffle à peine audible qui réussit cependant à communiquer une mise en garde, et Amara se tut. La forêt soupirait autour d’eux, son feuillage de plus en plus épais bruissant dans une brise légère. La jeune femme ne voyait ni n’entendait rien. Elle se tourna vers Bernard, une expression interrogative sur le visage.

Il porta un doigt à ses lèvres. Puis, les yeux dans le vague, il leva son arc.

Amara le dévisagea, osant à peine bouger.

Bernard jeta un coup d’œil par terre, et elle vit une expression concentrée apparaître sur son visage. Il remua les lèvres.

Soudain, la terre tressauta en une onde concentrique tout autour de lui ; pas un tremblement violent, mais une brève secousse, comme si on avait frappé le sol d’un grand coup de maillet.

Poussières et feuilles mortes se soulevèrent de quelques millimètres pour retomber en pluie. À moins de cinq mètres devant eux, certaines des fougères heurtèrent quelque chose de solide mais d’invisible.

Au même instant, Bernard banda son arc et la corde vibra. Le vilain son d’un impact se fit aussitôt entendre et un homme apparut, vêtu de cuir et tenant lui aussi un arc. La flèche à pointe large et à hampe épaisse de Bernard était plantée à la perpendiculaire dans son dos.

Le forestier se jeta sur lui, traversant presque d’un seul bond la distance qui les séparait, et Amara vit qu’il avait lâché son arc pour dégainer le couteau de chasse à sa hanche. L’autre homme se redressa et commença à se retourner, mais avant qu’il ait pu crier ou braquer sa propre arme sur Bernard, celui-ci lui sauta sur le dos et l’écrasa au sol. Amara regarda son mari passer son couteau autour du cou de son adversaire et lui trancher la gorge avec une efficacité brutale.

Bernard maintint l’homme à terre, lui écrasant le visage dans la poussière, jusqu’à ce qu’il cesse de se débattre, au bout d’une trentaine de secondes. Puis il se redressa, lentement, la tête levée, les yeux rivés sur l’endroit où le reste de la patrouille avait disparu. Après avoir laissé passer encore une minute, il se tourna vers Amara et, d’un hochement de tête, lui fit signe d’approcher.

Elle se retourna.

— Sire.

Gaius sortit des bois derrière eux, se déplaçant avec plus de facilité qu’il ne l’avait fait depuis les premiers jours de leur voyage, bien qu’il continue à claudiquer. Il s’approcha de Bernard et, baissant les yeux sur le mort, toucha son arc puissant du bout de son bâton.

— Un Chevalier Flora, dit-il calmement. Comme vous.

— Je n’ai jamais servi comme Chevalier, Sire, répondit Bernard en secouant la tête. Juste centurion dans la cohorte auxiliaire.

Gaius lui jeta un coup d’œil.

— Mmm. Mais, de toute évidence, vous aviez le talent nécessaire.

Bernard haussa les épaules.

— Les Chevaliers de ma légion… me semblaient un peu imbus d’eux-mêmes, Sire. Je n’avais pas envie de passer tout mon temps avec eux.

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