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https://littcentcinquante.wordpress.com/2020/05/16/coeur-dacier-tome-1/
Moi qui sors de la lecture du T5 de Fils-de-Brumes, ça me fait bizarre de me dire que c’est par le même auteur ! On s’éloigne de l’univers fantasy complètement inventé pour atterrir dans une Chicago post-apocalyptique où les « super-héros » ont très mal tourné… Drôle de contexte de base, mais on comprend vite que les « Épiques », des sur-humains dotés de capacités diverses, n’ont guère envie d’aider l’humanité et préfèrent l’assouvir…
David, le protagoniste, m’a à la fois plu et déplu. J’ai beaucoup aimé son esprit malin, sa spontanéité, son audace (sa jeunesse aide beaucoup pour ces traits-là, face au reste des personnages plus avisés). Mais sa relation avec Megan… la jolie fille… voilà. Pas besoin d’en dire plus. C’était… mignon ? Mais creux, absolument pas surprenant. J’ai toutefois beaucoup mieux apprécié leur relation vers les 3/4 du roman et la fin promet des choses intéressantes pour la suite, même si ça risque de m’agacer très très fort, j’ai peur. Les autres persos répondent à des « stéréotypes » de groupe (le chef, le mécano, la scientifique, le tireur…) ce qui les rend faciles à identifier dans un premier temps, mais coincés dans leur boîte. Heureusement, ils se dévoilent et se complexifient au fil du récit (on attend Abraham et Tia au T2 quand même). J’ai aussi bien aimé le traitement des Épiques, drôlement humains malgré leur stature quasi-divine.
Question intrigue, on ne perd pas de temps. J’ai vraiment aimé ce point : les événements s’enchaînent, les plans s’emboîtent, on ne s’ennuie pas ! Comme Sanderson sait bien faire, on a un tas de rebondissements pour casser la trame scénaristique qu’on pensait prendre… c’était clairement le point le plus enivrant de l’histoire ! J’ai beaucoup aimé ces rebondissements qui amènent de la tension et plein de questions sur le devenir des personnages.
L’écriture n’atteint pas le même niveau de maîtrise que dans Fils-de-brumes, mais l’avantage est qu’il y a beaucoup moins de lourdeurs dans Cœur d’Acier. Un « mal pour un bien » !
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