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Voici mon petit recap à chaud sur la seconde nouvelle : Comment Blandin fut perdu.
Tout d'abord, entremêler les arts avec l'obsession, les passions avec leur produits (œuvres artistiques) sont pour moi un point de départ très riche en terme de réflexion.
D'autant plus que les fruits (ici d'ordre artistiques) de l'être humain naissent souvent de mécanismes propres à lui même, (la déraison n'était souvent que paradoxalement melioratif), il a été très intéressant de mêler ses deux obscurs traits de l'esprit humain .
Et oui je suis une grande amoureuse de Phèdre entre autres, le mélange entre passion humaine, pour les arts et une obsession romantique, donne une teinte douce amère à ce récit presque tragique, et n'est pour moi que d'autant plus jouissif)
Bref, c'est un récit court, et intense, que j'ai lu d'une traite, incapable de me séparer de celui ci !
L'écriture est admirable, un lexique des plus riches, précis et recherché, des phrases se déroulant comme des lianes ou des rivières, presque poétiques et ennivrantes. (oui je me suis mise à déclamer des phrases à voix haute tellement elles sonnaient bien ahah). Néanmoins, j'ai trouvé personnellement que la Fantasy ne se manifestait que par touche et ne constitue pas le cadre, le socle où le récit s'enracine.. Mais cela n'enlève rien à sa valeur.
Si vous voulez vous laisser happer par un récit où le trouble de l'esprit humain se livre en grandiose spectacle, voici de quoi vous rassasier !
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