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Victor entre dans la salle de bains de notre maison de New York, où je me prélasse dans un bain moussant. Je le regarde, décontractée, tirer son arme de la ceinture de son pantalon, puis la déposer à côté du lavabo. Je me suis attaché les cheveux avec une pince pour ne pas les mouiller et je suis allongée dans la baignoire, les bras calés sur les rebords, une jambe repliée, le genou dépassant de l’eau et en partie recouvert de mousse. La journée a été longue : j’ai tué John Lansen, P.-D.G des entreprises Balfour et violeur à ses heures perdues, et j’ai encore son sang sous les ongles.

Je ferme les yeux et me détends.

— Où est-ce que tu étais ? demandé-je à Victor sans redresser la tête pour le regarder.

— En train de faire ton ménage, répond-il calmement.

Me voilà bien obligée de le regarder, après une telle accusation. Je relève les paupières et le vois près de moi, me toisant de toute sa hauteur.

— De quoi est-ce que tu parles ? m’étonné-je. J’ai fait ça proprement.

Il baisse le regard sur mes mains tout en haussant les sourcils.

— Ah oui ? dit-il sur un ton accusateur. Pour moi, « proprement », ça signifie pas de sang ; pas d’empreintes ; rien qui traîne sur les lieux, pas même un parfum dans l’air.

— Victor, soupiré-je en refermant les yeux et en levant la main en signe de contestation. Je n’ai rien laissé là-bas. J’ai nettoyé derrière moi. Tout était impeccable quand je suis repartie. Tu peux interroger Fredrik, il était là. Il a tout repassé au peigne fin.

Je sens que Victor s’approche et s’assoit sur le rebord de la baignoire.

— Mais quels sont les ordres que je t’ai donnés, Izabel ? contre-t-il toujours avec le même calme. Avant de te confier ce contrat avec Fredrik, qu’est-ce que je t’ai demandé ?

— Pas de sang, réponds-je, les paupières toujours closes. Tu as dit : « Empoisonne-le pour que ça ait l’air d’une crise cardiaque. »

Je rouvre les yeux et les lève sur Victor afin de soutenir son regard implacable, la sévérité assombrissant le vert de ses pupilles.

— Le poison, ajouté-je, c’est le truc de Fredrik, pas le mien.

— Tu as sciemment désobéi, observe-t-il. C’est la toute dernière fois.

Je lui adresse un petit sourire et plonge mes mains dans l’eau simplement afin de sentir la caresse de la mousse sur ma peau. Je sais que Victor n’est pas réellement en colère contre moi. C’est devenu une sorte de jeu entre nous : parfois, je fais tout le contraire de ce qu’il me dit, et il doit alors me punir. C’est le genre de jeu où tout le monde est gagnant. Bien entendu, je n’aurais jamais désobéi lors d’une mission importante – John Lansen n’était qu’un ultime détail à régler, et il faisait office pour moi de cible d’entraînement.

— Qu’est-ce que tu comptes me faire ? demandé-je d’une voix suave avec une lueur aguicheuse dans le regard. (Puis je lève la jambe et la pose sur le bord de la baignoire, juste derrière Victor.) Est-ce que tu vas me punir ?

Il a déjà retroussé les manches de sa chemise et promène lentement sa main le long de ma jambe, puis plonge l’avant-bras dans l’eau. Je suis prise d’un hoquet de plaisir lorsque ses doigts touchent mon intimité.

— Tu n’iras plus sur le terrain tant que tu n’auras pas appris à refréner tes instincts, déclare-t-il tout en glissant un doigt dans mon sillon.

Je presse un peu plus la tête contre la paroi de la baignoire et écarte plus amplement les jambes.

— Et si je n’arrive jamais à refréner mes instincts ? interrogé-je d’une voix soupirante.

Il me devient difficile de me concentrer sur ses paroles quand il me caresse de façon aussi délicieuse.

Quel enfoiré ! Mais qu’est-ce que je l’aime !

Il insère deux doigts en moi et je contracte déjà les cuisses pour soulager le fourmillement qui s’installe dans mon bas-ventre dès qu’il se met à décrire de petits cercles autour de mon clitoris avec la pulpe du pouce.

— Ouvre les yeux, m’ordonne-t-il doucement mais fermement.

J’obéis, mais me contente de soulever à peine les paupières car j’ai de plus en plus de mal à résister aux vagues de plaisir. Je gémis et me mords la lèvre inférieure jusqu’à la douleur.

— Si tu ne peux pas te maîtriser, alors je n’aurai pas le choix.

— Pas le choix… de faire quoi ? questionné-je, toute haletante.

Je plonge la main dans l’eau pour refermer les doigts sur son puissant poignet, puis je la fais descendre jusqu’à ses propres doigts, qu’il continue de faire jouer sur mon sexe.

C’est alors qu’il s’arrête.

Il retire sa main de l’eau, se lève et se sèche le bras avec ma serviette accrochée à la porte de la douche.

Je le dévisage, interdite.

Il sort de la salle de bains et me laisse assise dans mon bain, seule, frustrée, avec mon désir inassouvi.

— Hé ! le hélé-je. Où est-ce que tu vas, comme ça ?!

Aucune réponse.

— Victor ! crié-je.

Toujours rien.

Je marmonne tout en me levant précipitamment, puis je sors du bain, saisis le pistolet de Victor d’une main encore mouillée et savonneuse, et je quitte en trombe la pièce pour rejoindre la chambre. Je le trouve au pied de notre lit, me tournant le dos tandis qu’il déboutonne tranquillement sa chemise, avec une grâce naturelle et désinvolte qui ne fait que m’irriter davantage.

Je m’approche de lui, encore trempée de la tête aux pieds, des gouttes d’eau et de la mousse tombant dans mon sillage, et je cherche à lui enfoncer le canon de son arme dans le dos, mais il est trop rapide pour moi. Il fait volte-face, puis s’empare du pistolet avant de le retourner contre moi, pointé sous mon menton, le tout en moins de deux secondes durant lesquelles je ne comprends pas ce qui m’arrive.

Je sens le métal froid du canon contre ma peau et l’intensité du regard de Victor dans le mien déclenche une nouvelle vague de désir en moi qui se diffuse dans tout mon bas-ventre. Il me passe une main dans le dos, les doigts écartés, et m’attire à lui, si bien que mes seins sont pressés contre son torse chaud et ferme.

— Aucune discipline, Izabel, déplore-t-il en me dévisageant d’un air avide et calculateur. (Puis il passe sa langue à la commissure de mes lèvres tout en appuyant un peu plus le canon de l’arme sur ma gorge.) Tu n’apprendras jamais.

J’approche mon visage du sien pour tenter de l’embrasser, mais il me fuit et prend un malin plaisir à garder ses lèvres juste hors de portée.

C’est alors qu’il me lèche de nouveau, et soudain me pousse sur le lit avant de venir se placer entre mes jambes nues. Il porte toujours son pantalon de costume noir, et un frisson me parcourt l’échine lorsque la bosse à son entrejambe frotte contre ma peau. Puis j’ai la chair de poule lorsqu’il fait remonter sa langue jusqu’entre mes seins.

Il m’embrasse sur une joue, puis sur l’autre.

— Tu devrais peut-être te débarrasser de moi, avancé-je dans un murmure tout contre ses lèvres.

— Jamais, promet-il en me donnant un unique petit baiser sur la bouche. Tu es à moi et tu le resteras jusqu’à ton dernier souffle.

Il m’embrasse ensuite avec une passion dévorante.

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— Attends, l’appelé-je en me levant pour me précipiter auprès de lui.

Il s’arrête et se tourne lentement vers moi.

— Pourquoi est-ce que mon instinct me souffle que tu me caches quelque chose ?

Il repose sa valise et avance vers moi pour me prendre dans ses bras. Ses lèvres effleurent les miennes, puis il glisse délicatement sa langue sur la mienne et m’embrasse avec passion, enfouissant ses mains dans mes cheveux. Je voudrais simplement me laisser aller à profiter de ce baiser plein de fougue, mais je ne peux m’empêcher de me demander si ce n’est pas aussi sa manière de me dire « adieu ».

Il s’écarte à regret et me caresse doucement le menton du bord de son index.

— Parce que ton instinct ne te trompe jamais, finit-il par me répondre. (Je fais au mieux pour encaisser cet aveu sans réagir.) Espérons simplement qu’il ne te fera jamais défaut.

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— Je te présente David, poursuit Andre. Il semble littéralement collé à son téléphone. Je me demande même s’ils ne couchent pas ensemble.

J’étouffe un petit rire.

— Ta gueule, Tortue, rétorque David calmement sans même prendre la peine de détacher les yeux de son écran.

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— Tuer, c’est la partie la plus facile du boulot, affirme-t-il avec un naturel déstabilisant avant d’ouvrir la porte et de me faire signe de passer devant. Le plus dur, c’est d’atteindre ta cible sans te faire tuer, toi.

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Nous restons donc tous les trois autour du bar, bientôt débarrassé des assiettes, remplacées par des dossiers et des photos de prochaines cibles. C’est une chose complètement incongrue pour moi, de parler si librement d’interrogatoire musclé et de meurtre, avec la même désinvolture que pour évoquer le temps qu’il fait au-dehors. Cela étant, et pour la première fois de mon existence, j’ai le sentiment d’avoir trouvé ma place. Je ne me sens plus comme dans un interminable tunnel obscur dans lequel j’avance aveuglément en cherchant la sortie à tâtons. Non, ici, c’est déjà la lumière au bout de mon tunnel ; j’ai l’impression de renaître à la vie – une vie auprès de Victor, ce qui vaut plus que tout pour moi.

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— Tu poses beaucoup de questions, toi.

— Oui, je suis d’accord, mais tu n’y réponds pas souvent.

— Non, je suis d’accord, rétorque-t-il avec un petit sourire joueur qui fait fondre mon cœur.

Je détourne mon regard du sien et tente d’étouffer ces sentiments.

— Je ne suis pas en sécurité, ici, deviné-je en le regardant de nouveau.

— Tu n’es en sécurité nulle part, admet-il. Mais tant que tu es avec moi, il ne t’arrivera rien.

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— Si tu me touches, je mets tes couilles dans un hachoir à viande, menacé-je le type en costume noir posté devant la porte du bureau de Hamburg.

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Stephens me fait traverser la salle de restaurant et me guide vers l’escalier, que nous gravissons pour atteindre le balcon.

Soit il s’agit de mes premiers instants en tant qu’assassin, soit de mes derniers instants tout court.

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Il semblerait que nous soyons faits l’un pour l’autre, comme deux pièces de puzzle qui semblent de prime abord ne pas pouvoir s’imbriquer l’une dans l’autre, mais qui se révèlent parfaites ensemble si on les accole d’une manière improbable.

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— Tu leur as littéralement laissé les clés de ta chambre, avec l’adresse de l’hôtel marquée dessus. Putain, Sarai ! J’aurais dû te tuer depuis longtemps, pour nous épargner à tous les deux ces problèmes.

Je tourne brusquement la tête vers lui, la colère et la tristesse me lacérant le cœur.

— Tu ne penses pas ce que tu dis.

Il garde le silence quelques instants, puis me lance un regard en coin avant de soupirer.

— Non, admet-il, je ne le pense pas.

— Ne me redis plus jamais une chose pareille. Ne me redis plus jamais ça, sinon c’est moi qui te tue pour m’épargner bien d’autres problèmes à l’avenir, l’avertis-je en regardant de nouveau devant moi.

— Tu ne penses pas ce que tu dis.

Je plonge mon regard dans ces yeux hypnotiques qui m’ont tant manqué.

— Non, même si ce serait sans doute la meilleure décision à prendre.

— Étant donné que tu n’es pas dans un bon jour pour prendre les meilleures décisions, je crois que je suis encore tranquille pour au moins vingt-quatre heures.

Je dois me retenir de sourire.

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