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En règle générale, les hommes civilisés sont plus malpolis que les sauvages, car ils savent qu'ils peuvent se montrer grossiers sans se faire fendre le crâne pour autant. (XVI 8:40)

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Déconcerté, le pirate regarda autour de lui, jeta un coup d’œil incertain vers le chemin qu’il avait emprunté et poussa un juron. Il était dérouté, quelque peu irrité, si le terme pouvait s’appliquer à un individu doté de tels nerfs d’acier que lui. Au sein de ce décor réaliste et exotique, avait fait irruption une image cauchemardesque et fantasmatique. Conan ne douta ni de ses yeux ni de sa santé mentale. Ce qu’il avait vu était au-delà de l’entendement et de la connaissance des hommes. La silhouette noire traversant le paysage, un captif blanc en travers de son épaule, constituait une scène déjà bizarre en soi, mais la taille surnaturelle de l’apparition était un défi aux lois de la nature

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Tentant vainement de se soustraire à son agresseur, il tourna la tête et contempla un visage de cauchemar et de démence. Une chose noire était posée sur son dos, qui ne pouvait être issue d’un monde de raison. Il sentit tout près de sa gorge des crocs ruisselants de bave, et l’intensité des yeux jaunes de la créature fit se ratatiner ses membres comme un vent mortel flétrit le blé en herbe.

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Quelque chose bougea dans les ténèbres sous les arbres. Conan aperçut une tête et des épaules aux contours sombres et massifs qui se découpaient sous la lune naissante. De l’obscurité surgirent des formes sinistres... elles s’approchèrent rapidement, en trottinant... vingt hyènes mouchetées, énormes. Leurs crocs dégouttant de bave étincelaient dans la clarté lunaire ; leurs yeux flamboyaient comme jamais les yeux d’un animal de ce monde n’ont brillé. Vingt. Finalement les lances des pirates avaient prélevé leur dû sur la horde. Comme cette pensée jaillissait dans son esprit, Conan banda son arc et décocha sa flèche : comme la corde vibrait, une ombre aux yeux de flamme bondit dans les airs et retomba en se tordant. Cela ne fit pas reculer les autres. Elles continuèrent d’avancer ; semblables à une pluie mortelle, les flèches du Cimmérien s’abattaient sur les hyènes. Les traits étaient décochés avec toute la force et la précision de ses muscles d’acier, fortifiés par une haine aussi brûlante que les brasiers ardents de l’Enfer. Dans sa folie guerrière, il ne manquait aucune de ses cibles ; la mort empennée striait la nuit.

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Les falaises abruptes de pierre sombre cernaient Conan le Cimmérien, tel un piège. Il n’aimait pas la façon dont leurs pics déchiquetés se profilaient sur les rares étoiles qui scintillaient faiblement. On aurait dit les yeux d’araignées épiant le campement installé au fond de la vallée. Il n’aimait pas non plus le vent frais qui sifflait continuellement depuis les cimes rocheuses et rôdait autour du camp. Sous son souffle, les flammes du feu s’inclinaient et vacillaient, projetant de grandes ombres monstrueuses. Celles-ci se tordaient d’une manière sinistre sur les parois de pierre nue du versant de la vallée la plus proche.

De l’autre côté du campement, de gigantesques séquoias, déjà vieux lorsque les eaux engloutirent Atlantis huit mille ans plus tôt, se dressaient parmi des massifs de bambous et de rhododendrons. Un ruisseau coulait paresseusement hors du bois, passait à proximité du camp en murmurant et s’éloignait pour disparaître à nouveau au sein de la forêt. Dans le ciel, un banc de brume ou de brouillard flottait au-dessus des cimes montagneuses, occultant les étoiles les moins lumineuses et noyant les plus brillantes, comme si elles versaient des larmes.

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Les assassins flanchèrent. Ils avaient beau être des criminels sans foi, ni loi, ils restaient néanmoins de purs produits du monde civilisé. En face d'eux se dressait le barbare, le tueur naturel. Ils reculèrent ; le tigre mourant pouvait encore donner la mort.

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Cimmérie

Je me souviens

Les forêts ténébreuses, masquant les pentes des sombres collines;

L'éternelle voûte de plomb des nuages gris;

Les eaux opaques des rivières, s'écoulant sans bruit

Et les vents solitaires qui mugissent le long des défilés.

En une morne perspective, colline après colline,

Pente après pente, noircies d'arbres maussades

S'étendait notre contrée lugubre. Et quand un homme gravissait

Un pic déchiqueté et plongeait son regard, son œil assombri

Ne rencontrait que cette perspective à perte de vue-colline après colline

Pente après pente, et toutes masquées comme leurs sœurs.

C'était une terre sinistre, qui semblait retenir

Tous les vents et les nuages et les songes qui fuient le soleil,

Les branches nues frissonnaient dans un vent solitaire

Et les forêts épaisses noyaient tout de leur obscurité,

Que ne savait percer un rare soleil maussade

Réduisant les hommes à des ombres spectrales; ils l'appelaient

Cimmérie, terre de Ténèbres et de profonde Nuit.

C'était en des temps et des lieux si reculés,

J'ai oublié jusqu'au nom que je portais.

La hache et la lance à pointe de silex sont comme un songe,

Les chasses et les guerres, des chimères. Je me rappelle

Seulement du silence de cette sombre contrée;

Les nuages empilés à jamais sur les collines,

L'obscurité des forêts éternelles.

Cimmérie, terre de Ténèbres et de Nuit.

Oh mon âme, née de collines enténébrées,

Dans les nuages et les vents et les spectres qui fuient le soleil

Combien de morts faudra-t-il pour briser enfin

Cet héritage qui me ceint de l'équipage gris

Des fantômes? Je fouille mon cœur et y trouve

Cimmérie, terre de Ténèbres et de Nuit.

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Thoth bondit de son siège. Son visage s'empourpra et ses yeux s'enflammèrent, pleins de cette stupéfaction qui envahit un homme prenant la pleine mesure de la stupidité crasse d'un autre.

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A vrai dire, Conan ne chercha pas à le provoquer. Il se mêla à l'équipage, partageant la vie et les plaisanteries des hommes. Il se révéla excellent marin et de loin l'homme le plus fort que les autres aient jamais vu. Il faisait le travail de trois hommes et était toujours le premier à se proposer pour une corvée pénible ou dangereuse. Ses compagnons commencèrent à compter sur lui. Il ne leur cherchait pas querelle, et ils avaient soin de ne pas se quereller avec lui. Il jouait avec eux, misant sa ceinture et son fourreau, gagnait leur argent et leurs armes, et les leur rendait avec un grand éclat de rire. L'équipage se mit inconsciemment à le considérer comme le chef du gaillard d'avant.

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En règle générale, les hommes civilisés sont plus malpolis que les sauvages car ils savent qu'ils peuvent se montrer grossiers sans se faire fendre le crâne pour autant

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