Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
717 394
Membres
1 025 735

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

J’ouvris les yeux d’un coup et retirai aussitôt sa main qui s’égarait entre mes cuisses.

— Matt !

— Quoi ?

Il releva la tête, ses pupilles dilatées obscurcissant son regard.

— Pourquoi tu ne veux pas ?

Pourquoi ? J’eus soudain l’impression d’être une princesse ayant fait vœu de chasteté. Pourquoi ? La réponse fusa dans mon esprit. Je ne voulais pas perdre ma virginité sur une plage, où le sable risquait de s’introduire partout. Je venais déjà de m’offrir une bonne exfoliation des jambes.

Mais il y avait aussi autre chose. Je n’étais pas vraiment là, avec Matt, pas quand je l’imaginais brun aux yeux gris et que je désirais qu’il soit quelqu’un d’autre.

Quelqu’un que je ne reverrais jamais… et qui n’était pas pour moi.

Afficher en entier

Leçon numéro un : ils ne savaient pas travailler en coopération.

Faux.

Leçon numéro deux : ils ne se déplaçaient pas en meute.

Encore faux.

Leçon numéro trois : ils ne partageaient pas leur nourriture.

Encore et toujours faux.

Leçon numéro quatre : ils ne chassaient pas les sang-mêlé.

Si jamais je m’en tirais vivante, un Instructeur du Covenant se prendrait un coup de pied dans la face.

Afficher en entier

— On ne frappe pas les filles, même avec une fleur.

Afficher en entier

Une main sur le nez pour m’épargner cette odeur entêtante, je m’avançai jusqu’à la bougie, elle aussi entourée de laurier, et la soufflai. Apollon, dieu des prophéties, avait-il prévu ça ? Mais le côté bling-bling mis à part, il fallait bien avouer que ce qui restait visible de son torse n’était pas désagréable à regarder.

Afficher en entier

"Whatever ! Go save a dolphin or something !"

He whirled around. "It's a whale, Alex, a whale ! That's what I'm interested in saving."

I threw up my arms. "What's wrong with saving dolphins ?"

Afficher en entier
Extrait ajouté par Rayathea 2019-06-26T19:53:40+02:00

Timon, qui reluquait toujours mes jambes, émit un son entre le grognement et le gémissement.

— Canon, la meuf. Est-ce que ton père est un voleur ?

— Hein ?

Je ne connaissais pas mon père. Peut-être que c’était un gangster. Tout ce que je savais de lui, c’est que c’était un mortel. Rien à voir avec ces gros nazes, il fallait l’espérer.

Timon fit jouer des muscles inexistants en souriant.

— Où il a volé les diamants qu’il a mis dans tes yeux ?

— Waouh.

Je battis des paupières et me tournai vers Matt.

— Pourquoi tu ne me dis jamais des trucs aussi romantiques, Matt ? Je suis dégoûtée.

Afficher en entier

Tout en plongeant mon regard dans ses beaux yeux verts, je songeais au premier garçon dont j'étais tombée amoureuse : un garçon plus vieux que moi aux yeux couleur d'orage qui m'était interdit - tellement inaccessible qu'il aurait pu être un extraterrestre.

Afficher en entier

— Canon, la meuf. Est-ce que ton père est un voleur ?

— Hein ?

Je ne connaissais pas mon père. Peut-être que c’était un gangster. Tout ce que je savais de lui, c’est que c’était un mortel. Rien à voir avec ces gros nazes, il fallait l’espérer.

Timon fit jouer des muscles inexistants en souriant.

— Où il a volé les diamants qu’il a mis dans tes yeux ?

— Waouh.

Je battis des paupières et me tournai vers Matt.

— Pourquoi tu ne me dis jamais des trucs aussi romantiques, Matt ? Je suis dégoûtée.

Mais contrairement à ce que j’espérais, Matt ne souriait pas. Ses yeux passaient d’un type à l’autre et je vis qu’il serrait les poings au fond de ses poches. Son regard était méfiant, la ligne de sa bouche tendue. Ma jovialité s’évapora instantanément. Il avait… peur ?

Je le pris par le bras.

— Viens, on rentre.

— Attends un peu.

Pumbaa lui posa lourdement la main sur l’épaule, suffisamment pour le faire reculer de quelques centimètres.

— Pas très cool de nous planter là.

Une bouffée de chaleur remonta le long de mes reins, rendant ma peau brûlante.

— Bas les pattes, l’avertis-je à mi-voix.

Surpris, Pumbaa retira sa main et se tourna vers moi.

— C’est elle qui porte la culotte, on dirait.

— Alex, siffla Matt en me faisant les gros yeux. C’est bon. N’en fais pas une affaire.

Là, il n’avait encore rien vu.

— C’est sûrement son nom qui déteint, ricana Timon. Ça vous dit de faire un tour en boîte ? Je connais un videur du Zéro, il nous laissera entrer. Je sens qu’on va s’éclater.

Il me prit par le bras.

Timon voulait peut-être rigoler, mais ce n’était pas le truc à faire. Je détestais toujours qu’on me touche quand je n’en avais pas envie.

— Ta mère est jardinière ? lui demandai-je innocemment.

— Quoi ?

Le mec était interloqué.

— Parce qu’une face comme la tienne est bien mieux contre terre.

Je lui tordis le bras et son visage se déforma. Nos regards se croisèrent pendant une seconde. Il ne comprenait pas comment j’avais fait.

Cela faisait trois ans que j’avais cessé de m’entraîner, mais des muscles endormis se réveillèrent et mon cerveau se mit en pilote automatique. Plongeant sous son bras, je le déséquilibrai et lui frappai l’arrière des genoux d’un coup de pied.

La seconde d’après, Timon mordait la poussière.

Afficher en entier

CHAPITRE 1

Elle sentait la naphtaline et la mort.

On aurait dit que la vieille Magistrate qui se tenait devant moi venait de sortir du tombeau où elle était en hibernation depuis deux siècles. Sa peau était aussi sèche et ridée qu’un vieux parchemin et chacun de ses souffles menaçait d’être le dernier. Je n’avais jamais vu personne d’aussi âgé, mais il faut dire à ma décharge que je n’avais que sept ans, et que même le livreur de pizzas me paraissait vieux.

Un murmure de désapprobation s’éleva derrière moi : j’avais oublié que les simples sang-mêlé comme moi n’étaient pas autorisés à regarder un Magistrat dans les yeux. Étant les enfants au sang pur des demi-dieux, les Hématoï avaient un ego surdimensionné.

Je me tournai vers ma mère, debout à côté de moi sur l’estrade. Elle était l’une des Hématoï, mais elle ne leur ressemblait pas. Ses yeux couleur d’émeraude contenaient une prière muette : elle voulait que je montre l’image d’une petite fille sage et obéissante, pas celle de l’incorrigible insoumise qu’elle savait que je pouvais être.

Que redoutait-elle tant ? C’est moi qui allais affronter le jugement de la gardienne de la crypte. Et si je survivais à cette tradition ridicule sans devoir porter le bassin de cette vieille sorcière jusqu’à la fin de mes jours, ce serait un vrai miracle. Digne des dieux qui étaient censés nous protéger.

— Alexandria Andros ?

La voix de la Magistrate était râpeuse comme du papier de verre, et elle fit claquer sa langue d’un air réprobateur.

— Elle est bien trop chétive. Ses bras sont aussi maigres que de jeunes rameaux d’olivier.

Quand elle se pencha sur moi pour m’examiner de plus près, je m’attendais presque à ce qu’elle me tombe dessus.

— Et ses yeux, ils sont couleur de terre, ils n’ont rien de remarquable. Elle a très peu de sang des Hématoï en elle. Elle est plus mortelle que tous ceux que nous avons vus aujourd’hui.

Les yeux de la Magistrate avaient quant à eux les reflets d’un ciel d’orage. Un mélange de violet et de bleu, marque de son héritage divin. Les Hématoï possédaient tous des prunelles extraordinaires. Beaucoup de sang-mêlé aussi, mais je n’avais pas tiré le bon numéro le jour de ma naissance.

Les déclarations s’étaient succédé pendant ce qui m’avait paru une éternité, alors que j’avais surtout envie de manger une glace ou d’aller faire la sieste. D’autres Magistrats étaient venus m’examiner, échangeant des commentaires à voix basse tout en tournant autour de moi. Je ne quittais pas des yeux ma mère, dont le sourire m’assurait que tout cela était normal et que je me comportais bien – et même mieux que ça.

Du moins jusqu’à ce que la momie commence à me tripoter, partout où ma peau était exposée, et même là où elle ne l’était pas. J’avais toujours détesté qu’on me touche. Quand je gardais mes distances avec quelqu’un, je m’attendais à la réciproque, mais cette vieille bique était apparemment très mal élevée.

Avec ses doigts osseux, elle me palpa le ventre à travers ma robe.

— Elle n’a que la peau sur les os. Comment pourrait-elle combattre et nous défendre ? Elle n’est pas digne d’être formée au Covenant et de servir au côté des enfants des dieux.

Je n’avais jamais vu les dieux, mais ma mère prétendait qu’ils étaient toujours parmi nous et qu’ils nous observaient. Je n’avais jamais vu non plus de cheval ailé ou de chimère, mais elle m’avait juré qu’ils existaient aussi. Du haut de mes sept ans, je ne croyais pas à ces balivernes, ce qui mettait à l’épreuve ma foi déjà vacillante en des divinités censées se préoccuper encore d’un monde qu’elles avaient peuplé de leurs enfants comme seuls les dieux savent le faire.

— Ce n’est qu’une misérable petite sang-mêlé, poursuivit l’ancêtre. Envoyons-la plutôt chez les Maîtres. J’ai justement besoin d’une jeune servante pour récurer mes toilettes.

Elle m’avait alors cruellement pincée.

Et j’avais répliqué par un coup de pied dans les tibias.

Je n’oublierai jamais l’expression de ma mère, à mi-chemin entre la terreur pure et la panique, prête à s’interposer pour m’arracher à leur courroux. J’entendis quelques hoquets outragés, mais également quelques ricanements.

Afficher en entier

"I will survive this." (last line)

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode