Extraits

P.119

"Is...because of what I told you at the zoo? Why you don't want to train me anymore?"

Aiden lean body tensed again, and a muscle in his jaw jumped. "Yes, that has something to do with it."

A crack in my heart started. "Because... because I said I love you?"

He made a deep sound in this throat. "And because I don't..." He paused, looking away. "I don't feel the same way about you. I can't. Okay? I can't let myself love you. If I did, I would take everything from you -everything. I can't do that to you. I won't do that to you."

"What? That doesn't-"

"It does matter, Alex."

"Ever since I’ve met you, I’ve wanted to break every rule." Aiden turned away, the muscles in his neck tensing. He sighed. "You’ll become the centre of someone’s world one day. And he’ll be the luckiest son of a bitch on this earth."

Je pense qu’un truc avait dû ramper dans mes cheveux et y faire son nid pendant la nuit, parce que rien n’y faisait – ni fer à boucler ni lisseur – pour obtenir ce que je voulais. Un côté de ma tête faisait des vagues tandis que l’autre ressemblait à des spaghettis.

J’étais peut-être trop dure envers moi-même, mais j’avais la très nette impression que les cernes noirs sous mes yeux me donnaient l’air d’être entrée dans la première phase d’une infection de zombies. J’avais mis trop de gloss, puis frotté mes lèvres presque à vif pour l’enlever avant d’en remettre une couche. Les tonnes de correcteur dont j’avais enduit le gros bouton dégoûtant que j’avais sur la tempe ne le rendaient que plus visible.

Je respirai profondément, cherchant des réserves de patience que je ne possédais pas.

Il avait l’air sérieux, mais qu’est-ce que cela voulait dire ? Est-ce que ça changeait quelque chose ? Non, bien sûr. Même si Aiden m’aimait autant que j’adorais les gâteaux, ça ne changerait rien. Notre histoire n’avait aucun avenir autre que le malheur et la mort.

Je ne sais même pas pourquoi je fis ça. La colère? La frustration? Le désir? Ou juste pour lui prouver qu'elle avait envie de moi alors qu'elle en aimait un autre.

Et cela , dans mon esprit, était la preuve que l'amour était sans conteste la chose la plus incontestante, la plus absurde que les dieux aient créée.

-Tu voulais quelque chose ?

-Non, répondit-il avec un grand sourire.

-Donc tu as interrompu mon entraînement sans aucune raison ? Je trouve ça vraiment nul.

Seth glissa un bras autour de mes épaules.

-C'est ton droit. Allons donc manger un morceau. Tu y es encore autorisée, n'est-ce pas ? Ou on t'a aussi interdit de te montrer à la cafétéria ?

-Je n'ai pas le droit de traîner avec des amis.

-Eh bien, c'est une bonne chose que toi et moi ne soyons pas vraiment des amis.

Seth resta immobile pendant une minute, peut-être deux. Puis il referma son bras autour de ma taille, m'attirant conte lui. Mon corps épousa le sien, une main sur son torse. Sous mes doigts, son cœur battait aussi vite que le mien.

Cela parut l’amuser encore plus, et je sentais son rire vibrer en moi. Pas de la même façon que celui d’Aiden. Le rire d’Aiden me rendait légère et faisait palpiter mon cœur.

"I'm not drunk," I said indignantly.

"You were just dancing like some wood nymph five minutes ago. You took off your shirt and you're latched onto me like a little monkey. So don't tell me you're in complete control of yourself."

(traduction personnelle)

"Je ne suis pas ivre", dis-je avec indignation.

"Tu dansais comme une nymphe de bois il y a cinq minutes. Tu as enlevé ta chemise et tu t'es accroché à moi comme un petit singe. Alors ne me dis pas que tu te contrôles complètement."