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Liste des extraits

Il la serra contre lui, prenant soin, comme toujours, de ne pas lui faire mal.

— Je m’efforcerai toujours de prendre garde à ne pas te faire souffrir, ma jolie Kat.

— Je te fais confiance, lui garantit-elle en lui souriant et en le serrant à son tour dans ses bras. Je te fais vraiment confiance. Et, moi aussi, je te promets de ne jamais te faire souffrir.

— Tu ne peux pas me faire le moindre mal. On m’a forgé dans la pierre, ma jolie.

— Hum. Ça m’est égal. Certaines parties de ton corps, même si elles peuvent se révéler très dures, ne sont pas toujours en pierre.

— Et voilà, je suis sérieux, et tu ne penses qu’à des choses obscènes.

— Non ! s’indigna-t-elle. Je ne parlais pas de ça !

— Bien sûr. Si tu le dis…

— Ahnvil !

— Non, je suis sérieux, je te crois, lui assura-t-il avec bienveillance.

— Arrête ça tout de suite !

— Je comprends, tu n’es pas ce genre de fille…

— Ahnvil ! Je suis aussi ce genre de fille !

— Tu vois ? Je le savais depuis le début.

Kat éclata de rire.

— Tu es horrible !

— Ah, ouais. Mais tu as dit « oui », alors tu es coincée avec moi, désormais.

— J’en ai bien peur, dit-elle en poussant un soupir d’un air faussement accablé et en le serrant plus fort encore contre elle. J’en ai bien peur.

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— Non, ne tirez pas ! s’écria-t-elle. C’est elle ! Le fantôme. Demandez-lui comment elle s’appelle.

— Qui êtes-vous ? demanda-t-il consciencieusement.

— Bella, répondit la femme, derrière son mari, qui s’était placé devant elle pour la protéger de ce pistolet braqué sur eux. Je suis à la recherche de Kat.

— Elle se tient juste à côté de moi, répondit Leo en faisant un signe de tête dans sa direction.

— Elle ne peut pas me voir, et moi non plus, intervint Kat. Vous dites qu’elle est accompagnée d’un homme ?

— Ouais. Il me ressemble un peu. Même carrure, même teint… un peu plus grand, peut-être.

— Demandez-lui qui elle est. Dites-lui… dites-lui… (Elle bredouilla un moment, réfléchissant sérieusement.) Dites-lui que ce sont des créatures magiques qui vivent ici. Des Nocturnes.

— Certainement pas ! lâcha-t-il dans le vide, du point de vue de Bella et de Jacob.

— Dites-le-lui !

Il se mit à grommeler.

— Ce sont des créatures magiques qui vivent ici. Des Nocturnes.

Bella en demeura bouche bée, et, franchement, Jacob semblait tout aussi stupéfait. Il s’approcha et observa le latino en plissant les yeux.

— Quel genre de Nocturnes ?

— Nous en sommes aussi, intervint sa femme, derrière lui.

Jacob se retourna et la fusilla du regard. Elle haussa les épaules, leva les mains et poursuivit.

— Quoi ? Comme si la situation était normale. Comme si on avait affaire à un mortel quelconque. Il faut avoir confiance.

— C’est un mortel. Je te le garantis, lui assura Jacob, ses sens surnaturels ne lui autorisant aucun doute.

— De la tête aux pieds, finit par répondre Leo. Vous avez raison. Je suis mortel. (Les sourcils froncés, il se tourna vers Kat.) Mais vous aussi. Pourquoi ne les voyez-vous pas ?

Elle haussa les épaules.

— On ne la voit pas non plus, mais Bella et Kat sont capables de communiquer par écrit.

— Je suis au courant. J’en ai entendu parler, confirma Leo en baissant lentement son arme. Et alors, que fait-on, maintenant ?

— Quel genre de Nocturnes ? répéta Bella en s’apprêtant à contourner son mari.

Mais il la retint derrière lui.

— Et vous ? De quelle espèce êtes-vous ? riposta Leo.

— Lui, c’est un démon, et moi, une druidesse.

— Un démon ?

Il brandit de nouveau son arme.

— Bella…, la prévint Jacob.

— Mais un gentil démon ! se hâta-t-elle d’ajouter.

— Il y en existe des gentils ? insista Leo, sans croire un mot de ce qu’elle disait.

— Oui, répondit Jacob. À votre tour.

— Des changecorps. Pas moi, mais à l’intérieur.

— On n’a jamais entendu parler de changecorps, s’étonna Jacob en fronçant les sourcils.

— Et on n’a jamais entendu parler de démons ni de druides. Pas en tant que familles de Nocturnes, en tout cas.

— Vous avez dit « des Nocturnes »… Il y en a plus d’une espèce ?

— Ouais. Des djinns, des anges de la nuit… et d’autres, répondit prudemment Leo.

— Des vampires ? Des lycanthropes ? suggéra Jacob.

— Ouais, pouffa Leo. Comme si ça existait. (Puis il se tut un moment. Il sembla se rappeler que, encore quelques mois auparavant, rien de tout cela ne lui aurait semblé réel.) Combien d’espèces en connaissez-vous ? songea-t-il à demander.

— Six, répondit Jacob.

— On en connaît sept. Attendez… peut-être seulement six. C’est une longue histoire, ajouta-t-il en remarquant l’air interrogateur de Jacob.

— La prophétie ! s’écria soudain Bella.

— Pardon ? demandèrent simultanément Jacob et Leo.

— Quelle prophétie ? voulut savoir ce dernier.

— « … Ainsi dans un avenir lointain les nations des Nocturnes se verront-elles voler en éclats, se diviser, et cesser tout rapport entre elles. Séparées par mésaventure et à dessein, ces douze nations finiront par ne plus s’entendre et par s’éloigner les unes des autres. Dans un avenir lointain, ces nations devront lutter comme jamais, et ce ne sera qu’en se rassemblant de nouveau qu’elles pourront espérer faire face au mal qui s’abattra sur elles. Mais elles s’ignorent mutuellement et continueront à s’ignorer tant qu’elles ne seront pas venues à bout d’un ennemi puissant… et qu’un nouveau ne sera pas revenu à la vie… » C’est extrait du Parchemin perdu des frères de sang. Je l’ai découvert il y a peu de temps. Je crois… J’ai l’impression que quelque chose nous empêche de nous voir les uns les autres.

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– Il me faut un abri. Je vous en prie. Il ne faut pas qu’on me trouve en plein jour.

Katrine resta agenouillée, la neige fondant à son contact et s’infiltrant dans son jean, paralysée par la peur et l’indécision. Au bout du compte, ce fut un nouveau jaillissement de sang qui la poussa à agir.

– C’est n’importe quoi. Vraiment n’importe quoi, marmonna-t-elle entre ses dents. D’accord, dit-elle pour qu’il puisse l’entendre. Je vais vous conduire chez moi. Mais ça ne signifie pas pour autant que je ne vais pas appeler les secours. Si vous tentez de vous en prendre à moi, mon chien vous attaquera.

– Ah, dit-il en esquissant un sourire narquois. Le chien qui m’a léché le visage si affectueusement ?

Merde. Putain, Karma, songea-t-elle furieuse.

– Eh bien… je… je hurlerai, ou j’appellerai au secours.

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… Pourquoi m’as-tu abandonné ?

Leo Alvarez n’était pas croyant. Autant qu’il s’en souvenait, il ne l’avait jamais été. De l’eau était passée sous les ponts depuis que sa mère l’avait obligé à se rendre à la messe dominicale et à suivre des cours de catéchisme.

Beaucoup d’eau.

Ce n’était pas vraiment « quelqu’un de bien ». Ce n’était pas un mauvais bougre pour autant, loin de là, même si c’était plutôt étonnant compte tenu de la dure réalité de son existence. Mais ce n’était certainement pas un ange. Il n’était pas irréprochable et avait commis de nombreux péchés, dont certains difficilement pardonnables. Mais si l’on devait le juger un jour, Leo ne s’excuserait pas pour ses actes. Il avait un code, qu’il suivait de manière efficace, et avait le sentiment que cela suffirait à le dédouaner.

Mais, quelle que soit la gravité de ses péchés, il ne méritait pas le châtiment qu’on était en train de lui infliger. Personne ne méritait un traitement si atroce et cruel.

Leo alternait les périodes de conscience et d’inconscience, mais il savait qu’il reprendrait violemment connaissance lorsqu’on enfoncerait de nouveau la lame dans ses chairs et qu’on la ferait entrer en contact avec ses récepteurs nerveux devenus bien trop sensibles. Cela déclencherait en lui une explosion de douleur l’obligeant à contracter les mâchoires et à grincer des dents.

Mais il ne crierait plus. Il avait presque perdu la voix à cause de tout ce qu’on lui avait fait subir avant ce nouvel assaut. Il se moquait de savoir si cela le faisait paraître faible ou non. Non. Rien de tout cela n’avait la moindre importance, pour le moment. Plus rien n’avait d’importance à ses yeux à l’exception d’un seul mot. D’un seul objectif.

« Vivre ».

Vis, Alvarez, s’intima-t-il pour la millième fois. Même s’il lui semblait désormais évident que le démon qui orchestrait sa souffrance n’avait pas l’intention de le tuer.

Non.

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Elle inclina la tête, écoutant le vent, le sentant souffler librement ou, mieux, s’engouffrer partout. Sa puissance et son sifflement lui faisaient office de sonar, lui indiquant l’emplacement de chaque chose. Quand il n’y avait pas d’air, elle avait l’impression d’être aveugle, et elle était aussi terrifiée par ces moments que les humains auraient pu l’être s’ils avaient su ce qui se passait. S’ils avaient su quelle créature avait été lâchée parmi eux à leur insu.

La connaissance. C’était l’élément primordial, et il était de son devoir de transmettre les informations. Ses semblables avaient la faculté de ressentir les choses qui les entouraient… comme elle avec le vent à ce moment précis. Mais, s’il était anodin de savoir qu’il y avait une vache à une vingtaine de mètres sur sa gauche et une église avec un clocher à une trentaine de kilomètres au sud, l’avenir semblait plus sombre. Désormais, le vent du futur soufflait dans des directions contradictoires. S’il persistait dans l’une d’entre elles, il s’ouvrirait certainement une ère de tragédie et d’horreur. S’il s’orientait dans une autre, ce serait une période de tragédie et de survie. Dans une troisième, et il s’agirait de victoire et de joie. Il fallait à tout prix éviter la première éventualité. Quant aux autres… elles se mettraient en place comme prévu, et personne n’y pouvait rien.

— Souffle et siffle, souffle et siffle, murmura-t-elle comme s’il s’agissait d’une évidence, de la façon de son peuple de dire : « Advienne que pourra. »

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– Léo ! aboya Jackson en se levant. Je ne suis pas ton ennemi !

– Non, mais tu l’héberges ! A moins que tu sois toi aussi mon ennemi. Je n’ai aucune idée de ce qu’est cette chose qui se balade en toi. Tout ce que je sais, c’est qu’on ne peut faire confiance à personne dans cette maison. Il y a trop d’inconnues en jeu, et je ne pourrai pas dormir à poing fermés ici tant que je n’aurai pas tout saisi. On ne m’y prendra plus, à accorder aveuglément ma confiance à n’importe qui.

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Ce n'est pas un peu redondant ? s'entendit-il lui demander d'un ton sarcastique. (La ferme, Léo, la ferme ! s'intima-t-il.) Un ange du nom de "Confiance" ?

- Pas plus, j'imagine, qu'un humain qui se serait appelé "Crétin", rétorqua-t-elle sèchement.

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Jackson. C’était Jackson. Leo en prit si soudainement conscience qu’il sentit les larmes lui monter aux yeux et son estomac se nouer. Il fallait que ce soit Jackson, car Leo n’envisageait pas de vivre sans lui. Son ami était tout ce qu’il n’était pas. C’était son point d’attache, son guide spirituel. Il le poussait à rester dans le droit chemin, et il avait besoin de son aide. Il était trop souvent sur le fil du rasoir pour pouvoir se passer de sa stabilité.

C’était un acte de foi. Soit il croyait en lui, soit il n’y croyait pas. Comme pour le Père Noël. Seulement, Jackson n’était pas un mythe. Il était réel. Et Leo avait fichu en l’air la relation la plus profonde qu’il ait jamais eue avec quelqu’un.

Et comment était-il parvenu à s’en rendre compte ?

Grâce à Confiance. Son alliée. Une alliée digne de foi. Et il aurait besoin d’elle non seulement pour régler le problème, mais aussi pour l’aider à régler le cas Chatha. Il allait avoir besoin de de sa puissance et de sa pondération. Qu’elle l’aide à rester dans le droit chemin, du côté du bien. Exactement comme Jackson.

Leo n’était pas foncièrement mauvais, et il ne permettrait pas que Chatha le fasse dévier de sa route. Il préfèrerait que Confiance et son ami l’en empêchent.

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Ainsi, afin d’empêcher qu’une telle chose se produise, il avait mis au point cette superbe malédiction qui lui avait permis de séparer les Nocturnes en deux camps, l’un ignorant complètement l’existence de l’autre. Cela avait été très complexe. Il avait fallu faire preuve de beaucoup de talent et de puissance pour faire en sorte que, par exemple, un démon soit dans l’incapacité de déchiffrer les écrits d’un ange de la nuit. Se modifiant en permanence, ils étaient parfaitement incompréhensibles. De cette manière, si un démon tombait sur la tombe d’un changecorps ou l’un de ses parchemins, il ne le remarquerait pas. Et puis, si, disons, une ombre heurtait physiquement un ange de la nuit, aucun des deux ne s’en rendrait compte.

Il avait donc séparé les Nocturnes en deux camps égaux. D’un côté les démons, les lycanthropes, les druides, les ombres, les vampires et les mistrals, qui ignoraient parfaitement l’existence des six autres espèces, les changecorps, les anges de la nuit, les spectres, les djinns, les phénix et les mystiques, et vice versa. Il leur avait par conséquent été impossible d’unir leurs forces contre lui et de l’obliger à quitter son corps de mortel.

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LE PARCHEMIN PERDU DES FRÈRES DE SANG

« … Ainsi dans un avenir lointain les nations des Nocturnes se verront-elles voler en éclats, se diviser, et cesser tout rapport entre elles. Séparées par mésaventure et à dessein, ces douze nations finiront par ne plus s’entendre et par s’éloigner les unes des autres. Dans un avenir lointain, ces nations devront lutter comme jamais, et ce ne sera qu’en se rassemblant de nouveau qu’elles pourront espérer faire face au mal qui s’abattra sur elles. Mais elles s’ignorent mutuellement et continueront à s’ignorer tant qu’elles ne seront pas venues à bout d’un ennemi puissant… et qu’un nouveau ne sera pas revenu à la vie… »

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