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Extrait ajouté par Florian-7 2019-11-08T17:25:05+01:00

Weedon Scott s'était donc donné pour tâche de réhabiliter Croc-Blanc, ou plutôt de réhabiliter l'humanité du tort qu'elle lui avait fait. C'était pour Scott une affaire de conscience. La dette de l'homme envers l'animal devait être payée.

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Extrait ajouté par anonyme 2019-07-21T09:29:23+02:00

Sur la glace du fleuve, et comme un défi au néant du wild, peinait un attelage de chien-loup. Leur fourrure, hérissée, s'alourdissait de neige. A peine sorti de leur bouche, leur souffle se condensait en vapeur pour geler presque aussitôt et retomber sur eux en cristaux transparents, comme s'ils avaient écumé des glaçons.

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Extrait ajouté par MoonBear 2018-12-23T19:33:13+01:00

Spoiler(cliquez pour révéler)On atteignit l'écurie et là, devant l'entrée, Collie était étendue avec une demi-douzaine de petits chiots rondouillards qui jouaient autour d'elle dans le soleil.

Croc-Blanc observa la scène d'un regard étonné.

Collie lui adressa un grondement d'avertissement et il se garda bien d'approcher davantage. Du bout du pied, le maître poussa vers lui l'un des chiots. Pris d'une vague méfiance, il se hérissa, mais le maître lui fit comprendre que tout allait pour le mieux. Collie, que maintenait le bras d'une des femmes, le couvait d'un œil jaloux et lui signifia d'un nouveau grondement que pour elle, en revanche, tout n'allait pas pour le mieux.

Le chiot se coucha devant lui. Croc-Blanc, les oreilles dressées, le contempla avec curiosité. Puis leurs nez se touchèrent, et il sentit sur sa joue le contact de la petite langue tiède. Alors, sans bien savoir pourquoi, il sortit lui-même sa langue et entreprit de lécher la tête du jeune animal.

Les dieux accueillirent cette performance par des battements de mains et des cris de joie. Il en fut surpris et les regarda d'un air perplexe. Puis la fatigue reprit le dessus et il se coucha, les oreilles pointées et la tête de côté, pour continuer à suivre le manège du petit chien. Alors les autres chiots s'approchèrent à leur tour, et sans se départir de son air grave, il les laissa lui grimper sur le corps en se bousculant maladroitement. Tandis que les dieux redoublaient d'applaudissements, il fut un instant repris, comme par le passé, par une vague sensation de gêne et de désarroi. Mais cela ne dura guère et, sans plus se préoccuper des acrobaties des chiots, il s'étendit de tout son long, les yeux mi-clos, et se mit à somnoler au soleil.

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Extrait ajouté par MoonBear 2018-12-23T19:19:45+01:00

Spoiler(cliquez pour révéler)Une nuit, alors que tout dormait dans la maison, Croc-Blanc se réveilla, mais resta allongé sans bouger. Et, toujours sans bouger, il huma l'air et y déchiffra un message qui lui révéla la présence d'un dieu étranger. Puis ses oreilles perçurent des bruits produits par les mouvements de ce dieu. Croc-Blanc n'explosa pas en une bruyante manifestation de fureur. Ce n'était pas dans sa manière. Le dieu étranger se déplaçait silencieusement, mais plus silencieux encore étaient les déplacements de Croc-Blanc qui lui n'avait pas de vêtements qui fissent du bruit à ses moindres mouvements. Il suivit l'intrus sans bruit. Dans le Grand Nord, il avait eu l'occasion de chasser des créatures extrêmement méfiantes, et il connaissait toute l'importance de l'effet de surprise.

Le dieu étranger s'immobilisa au pied du grand escalier pour écouter. Croc-Blanc était comme mort tant il était figé par l'attention et l'expectative. Cet escalier menait vers le dieu bien-aimé et vers ceux auxquels le dieu bien-aimé tenait le plus. Croc-Blanc se hérissa, mais attendit. Le pied du dieu étranger se souleva : il commençait à monter.

C'est alors que Croc-Blanc attaqua. Il agit sans le moindre avertissement, sans le moindre grognement préalable. Il projeta son corps au-dessus du sol pour aller s'abattre sur le dos de l'imprudent. Agrippant ses pattes de devant aux épaules de l'homme, il lui plongea ses crocs à la base du cou. Il parvint à maintenir sa prise suffisamment longtemps pour déséquilibrer le dieu qui partit en arrière, et les deux corps s'écroulèrent sur le plancher. Croc-Blanc bondit instantanément de côté et l'homme essayait péniblement de se mettre debout quand les terribles mâchoires se refermèrent de nouveau sur lui.

Sierra Vista se réveilla dans l'affolement. On aurait dit qu'une vingtaine de démons s'affrontaient au pied de l'escalier en une mêlée furieuse. Il y eut des coups de revolver. Une voix d'homme hurla d'horreur et d'angoisse. On entendit des grondements sauvages, et un brusque fracas de meubles et de verre brisés.

Puis toute cette agitation cessa aussi vite qu'elle avait commencé. Le combat n'avait pas duré plus de trois minutes. Les habitants de la maison, saisis d'effroi, s'étaient regroupés en haut des marches. Une sorte de gargouillis semblable à celui que produisent des bulles crevant à la surface de l'eau montait d'en bas, comme du fond d'un gouffre de ténèbres. Par intermittence, cela faisait place à un vague chuintement, presque un sifflement. Mais bientôt ces bruits s'estompèrent à leur tour et cessèrent définitivement. Et l'on n'entendit plus rien dans l'obscurité, sinon le sourd halètement d'une créature s'efforçant désespérément de respirer.

Weedon Scott appuya sur un bouton et un flot de lumière inonda la cage d'escalier ainsi que le vestibule du rez-de-chaussée. Puis lui et le juge, armés chacun d'un revolver, descendirent avec précaution. Mais ils n'avaient plus rien à craindre. Croc-Blanc avait fait son travail. Au milieu d'un grand désordre de meubles renversés et disloqués, un homme gisait sur le flanc, un bras replié sur le visage. Weedon Scott se pencha, écarta le bras et fit basculer le corps sur le dos. La gorge béante ne laissait aucun doute sur la façon dont cet homme était mort.

"Jim Hall !" murmura le juge Scott en échangeant un regard entendu avec son fils.

Puis ils se tournèrent vers Croc-Blanc. Lui aussi était étendu sur le flanc. Il avait les yeux fermés, mais ses paupières se soulevèrent légèrement dans un effort pour regarder son maître et les frémissements de sa queue indiquèrent qu'il essayait de l'agiter. Les caresses de Weedon firent monter dans sa gorge une ébauche de grondement en signe de reconnaissance. Mais c'était un grondement très faible qui cessa aussitôt. Ses paupières se refermèrent, tout son corps s'affaissa et sembla s'aplatir sur le plancher.

"Il est fichu, le pauvre vieux, murmura le maître.

- C'est ce que nous verrons, rétorqua le juge Scott en se dirigeant vers le téléphone.

- À vrai dire, il a une chance sur mille", déclara le chirurgien après avoir tenté une heure et demie durant de soigner Croc-Blanc.

Les premières lueurs de l'aube filtraient par les fenêtres et la lumière électrique en perdait peu à peu de son éclat. À l'exception des enfants, toute la famille s'était réunie autour du chirurgien pour attendre son verdict.

"Fracture d'un membre postérieur, annonça-t-il. Trois côtes cassées dont une au moins a perforé les poumons. Il a perdu presque tout son sang. Des lésions internes sont très certainement à craindre. Il a dû se faire piétiner. Sans parler des trois impacts de balle qu'il a dans le corps. Une chance sur mille, c'est vraiment très optimiste. Il n'a pas une chance sur dix mille !"

- Eh bien, il ne faut pas perdre la moindre chance qu'il peut avoir de s'en tirer ! s'exclama le juge Scott. Ne regardez pas à la dépense. Passez-le aux rayons X, faites ce que vous voudrez. Et toi, Weedon, envoie tout de suite un télégramme au docteur Nichols de San Francisco. Ce n'est pas que nous n'ayons pas confiance en vous, docteur, comprenez-le. Mais il faut mettre toutes les chances de notre côté."

Le chirurgien sourit avec indulgence : "Bien sûr, que je comprends. Il mérite que tout soit fait pour lui. Il faut le soigner comme on le ferait pour un être humain, pour un enfant malade. Et n'oubliez pas ce que je vous ai dit à propos de sa température. Je reviendrai à dix heures."

Croc-Blanc bénéficia donc de soins attentifs. La proposition du juge Scott d'engager une infirmière professionnelle fut repoussée avec indignation par les jeunes filles de la maison qui se chargèrent elles-mêmes d'assumer ce rôle. Et Croc-Blanc se tira d'affaire en dépit de la seule chance sur dix mille qui lui avait été accordée par le chirurgien.

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Extrait ajouté par MoonBear 2018-12-23T14:37:44+01:00

Croc-Blanc n'avait jamais été d'une nature très démonstrative. Se blottir contre son maître et moduler un grondement empreint de douceur étaient les deux seuls moyens dont il disposait pour exprimer son affection. Or il lui fut donné d'en découvrir un troisième. Il avait toujours été très sensible aux moqueries des dieux. Leurs rires le mettaient hors de lui, le rendaient fou de rage. Il lui était pourtant impossible de manifester un tel emportement à l'encontre de son maître bien-aimé, et quand il arrivait à celui-ci de rire de lui, ouvertement et de bon cœur, il s'en trouvait tout désemparé. Il sentait bien se réveiller l'aiguillon de ses vieilles fureurs, mais celles-ci se heurtaient à l'amour qu'il portait en lui. Il était dès lors incapable de se mettre en colère. Seulement, il fallait tout de même qu'il fasse quelque chose. Il affectait d'abord un air de dignité offensée, ce qui ne faisait qu'accroître l'hilarité du maître. Alors il prenait une attitude encore plus offensée, et le maître riait de plus belle. À la longue, le rire de son maître finissait par avoir raison de sa dignité. Ses mâchoires se desserraient légèrement, ses babines frémissaient imperceptiblement, et ses yeux s'emplissaient d'une lueur folâtre qui exprimait plus d'amour encore que de gaieté : il avait appris à rire.

Il apprit également à chahuter avec le maître, à se laisser bousculer et culbuter, à accepter toutes sortes de tours pendables. Lui-même feignait alors de se mettre en colère, se hérissait en grondant férocement et faisait claquer ses mâchoires comme s'il cherchait réellement à mordre. Mais il ne se laissait jamais aller. Ses coups de dents claquaient toujours dans le vide. À la fin d'une partie de ce genre, quand les culbutes et les bourrades, les coups de dents et les grognements étaient à leur comble, les deux partenaires s'arrêtaient brusquement et se postaient à quelques pas l'un de l'autre pour s'observer. Puis, avec la soudaineté d'une apparition de soleil sur un océan déchaîné par la tempête, ils commençaient à rire. Et le maître finissait toujours par aller passer son bras autour du cou et des épaules de Croc-Blanc qui faisait alors entendre le doux grondement de son chant d'amour.

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Extrait ajouté par MoonBear 2018-12-23T14:20:18+01:00

À la fin du printemps, Croc-Blanc fut plongé dans un grand désarroi. Le maître bien-aimé disparut sans crier gare. Certes, des signes avant-coureurs s'étaient manifestés, mais il était incapable de les interpréter et de comprendre ce que signifiait le remplissage d'une valise. Par la suite, il se rappela que ces préparatifs avaient précédé la disparition du maître, mais sur le coup, il ne soupçonna rien. Ce soir-là, il attendit le retour du maître. À minuit se leva un vent glacial qui le contraignit à se réfugier derrière la cabane. Alors il s'assoupit, mais seulement d'un demi-sommeil, les oreilles à l'affût, guettant le bruit des pas familiers. Vers deux heures du matin, toutefois, l'inquiétude le ramena sur le devant de la cabane où il se coucha dans le froid pour continuer à attendre.

Seulement le maître ne revint pas. Au matin, la porte s'ouvrit sur Matt qui s'avança au-dehors. Croc-Blanc le fixa intensément. Mais aucun langage n'eût été capable de lui apprendre ce qu'il voulait savoir. Les jours passèrent et le maître n'était toujours pas là. Croc-Blanc, qui n'avait jamais connu le moindre écart de santé, finit par tomber malade. Son état empira même à un point tel que Matt dut se résoudre à l'installer à l'intérieur de la cabane. Et quand il écrivit à son patron, le maître d'attelage ajouta un post-scriptum au sujet de Croc-Blanc.

C'est à Circle City que Weedon Scott reçut la lettre et lut ce qui suit :

"Ce sacré loup ne veut plus rien faire. Il ne mange plus. Il n'a plus de ressort. Tous les chiens lui tombent dessus. Il voudrait savoir ce que vous êtes devenu et je ne sais pas comment le lui dire. Peut-être qu'il va mourir."

Matt avait dit vrai. Croc-Blanc ne s'alimentait plus, il avait perdu tout son allant et se laisser malmener par les chiens de l'attelage. Dans la cabane, il restait allongé sur le plancher près du poêle et ne s'intéressait ni à la nourriture, ni à Matt, ni à la vie. Que Matt lui adressât des paroles affectueuses ou des jurons, le résultat était le même : il se contentait de tourner vers l'homme un regard atone, avant de laisser sa tête retomber dans sa position habituelle entre ses pattes de devant.

Un soir, Matt était en train de lire et remuait les lèvres en ânonnant laborieusement, quand un faible gémissement de Croc-Blanc le fit sursauter. Il se leva aussitôt et tendit l'oreille vers la porte pour écouter. Un moment plus tard, Matt entendit un bruit de pas. La porte s'ouvrit et Weedon Scott entra. Les deux hommes se serrèrent la main, puis Scott fit du regard le tour de la pièce.

"Où est le loup ?" demanda-t-il.

Alors il l'aperçut, dressé sur ses pattes à l'endroit où il se tenait couché près du poêle. Il ne s'était pas précipité en avant comme le font les chiens. Immobile, il observait et attendait.

"Bon sang ! s'exclama Matt, regardez-le remuer la queue !"

Weedon Scott marcha jusqu'au milieu de la pièce et appela. Croc-Blanc vint vers lui sans hâte excessive, mais à bonne allure. Son excès de retenue lui donnait un air gauche, mais au fur et à mesure qu'il approchait de son maître, son regard prit une expression étrange. Quelque chose, une sorte d'émotion prodigieuse et incommunicable, emplissait ses yeux d'une étrange lumière.

"Jamais il ne m'a regardé comme ça durant tout le temps que vous étiez parti", commenta Matt.

Weedon Scott n'entendit pas. Il s'était accroupi face à face avec Croc-Blanc qu'il caressait affectueusement, lui frottant la tête derrière les oreilles, puis passant lentement sa main le long du cou et des épaules pour lui tapoter ensuite le dos du bout des doigts. Et Croc-Blanc lui répondait de son sourd grondement où perçait une nuance de tendresse plus accusée encore qu'auparavant.

Mais ce ne fut pas tout. Le bonheur de Croc-Blanc était tel, l'amour qu'il ressentait si intense, que dans ses efforts désespérés pour arriver à en faire la démonstration il finit par trouver un nouveau moyen d'expression. Il avança brusquement la tête pour aller la nicher entre le bras et le corps de son maître. Et là, blotti à l'abri des regards, avec seulement ses oreilles qui dépassaient, il cessa de gronder et se contenta de remuer légèrement son museau comme pour l'enfouir davantage.

Les deux hommes échangèrent un regard. Scott avait les yeux brillants.

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Extrait ajouté par anonyme 2017-02-12T18:54:45+01:00

« la vie lui souriait comme elle ne lui avait jamais souri auparavant. Il avait appris à se contrôler, à maîtriser son instinct, à respecter la loi. Il était devenu calme, et tolérant. Le monde dans lequel il évoluait recelait encore des pièges, mais les vrais périls y étaient rares, et son existence n’était que très exceptionnellement menacée. La peur qui avait longtemps été sa compagne de tous les jours, de toutes les nuits, s’effaçait peu à peu. L’inconnu, le lendemain ne l’effrayaient plus. Il était heureux. »

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Extrait ajouté par anonyme 2017-02-12T18:54:34+01:00

« Croc-Blanc ignorait l’amitié. Il n’exigeait qu’une seule chose de ses semblables : qu’ils le laissent en paix. »

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Extrait ajouté par anonyme 2017-02-12T18:54:09+01:00

« Pendant quelques minutes, Croc-Blanc connut la vraie folie. Son corps n’obéissait plus qu’à un terrifiant désir de vivre, à un amour de la vie pour la vie qui le submergeait entièrement. Sa raison était muette, son cerveau paralysé, son être tout entier soumis aux exigences de sa chair, qui voulait exister et se mouvoir, se mouvoir à tout prix, se mouvoir encore et toujours, malgré les obstacles, car seul le mouvement pouvait la maintenir hors du néant. »

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Extrait ajouté par anonyme 2017-01-16T04:19:52+01:00

Sans se fixer de préférence en aucun lieu, ils pérégrinèrent à travers divers contrées. Puis, revenant vers le Mackenzie, ils suivirent le fleuve, s'en écartant seulement pour remonter à la piste de quelque gibier, un de ses petits affluents.

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