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Commentaire de Irene-Adler

Cry Father


Commentaire ajouté par Irene-Adler 2018-07-18T13:39:09+02:00

Il est des gens qui ont une propension à se détruire de l'intérieur et de l'extérieur, brûlant la chandelle par tous les bouts et cherchant misère à tous les coins de bar.

Patterson Wells, déblayeur de décombres aux États-Unis en est un et son plus sérieux concurrent est Junior, le fils de son ami Henry, ancien champion de foutage en l'air de sa life.

"Pike" était déjà fort sombre mais pour "Cry Father", on vient de franchir encore un pallier dans la noirceur de certains personnages.

Vous êtes prévenu, ici, on ne vous apportera pas la lumière !

Patterson Wells n'est pas le genre de gars dont on chercherait la compagnie pour faire la fête. le moral en berne depuis la mort de son fils, il ressasse cette perte au point qu'elle l'entraine vers le fond, dans l'abîme.

Sa vie est remplie de rouille et il la soigne à coup d'alcool ou avec d'autre substances ressemblant au bicarbonate du tonton qui toussait. Pour lui, la solitude est une vieille copine.

Le pire, c'est que lorsque son gamin était en vie, il ne s'en occupait pas des masses, trop occupé qu'il était à bosser comme un dingue, à faire les 35h en deux jours et à écluser pire qu'un régiment en goguette.

On peut dire que c'est cette propension à foutre leur vie en l'air – à l'aide d'alcool, de drogues et de bagarres – qui a réuni Patterson et Junior, bien que ce dernier fasse aussi dans le crystal meth (pas la fabrication, il n'est pas Heisenberg !).

L'écriture est aride, cherchez pas de traces de bonheur, vous n'en trouverez pas, pour la rédemption, vous repasserez aussi. Ici, tout est noir, sombre, rouillé, tout n'est que vies en lambeaux pour ces deux âmes en perdition qui se télescopent un jour.

Comme dans Pike, on se trouve face à des pères qui n'assument pas, qui sont incapables de montrer leur affection ou de protéger leurs gosses, qui sombrent dans la violence, fréquentent assidument les bars et se laissent entrainer vers le fond de la piscine alors qu'il leur suffirait de lâcher le poids qui les y entraine.

À croire qu'ils aiment ça, la haine d'eux-mêmes.

Pas de jugement de la part de l'auteur, ses personnages sont libres, majeurs, vaccinés (je crois) et s'ils se foutent eux-mêmes dedans, on ne peut s'empêcher d'avoir mal pour eux (surtout pour Patterson), d'avoir les tripes nouées en les voyant presque se mettre le canon du révolver dans la bouche (métaphore).

La vie ne leur a pas fait de cadeau mais ils n'ont pas fait grand-chose pour garder la tête hors de l'eau non plus. Ici, les introspections sont hard.

Un roman fort sombre, sans fard, sans pincettes, sans concession, une écriture tout, sauf froide, et qui décrit, crûment, la VDM de certaines personnes dans les environs de Denver.

Comme le disait Raoul Volfoni "Faut r'connaître… c'est du brutal !".

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