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- Laisse-moi t'embrasser, murmure-t-il.

Son souffle est chaud contre ma joue, plein d'appréhension.

- Mais tu es mon demi-frère...

Je n'arrive plus à contenir ma nervosité. Tyler respire profondément.

- N'y pense pas.

Il se lance et pose ses lèvres sur les miennes.

Et c'est encore meilleur que la première fois. À travers ses lèvres douces et humides, je peux ressentir sa nervosité tout comme il peut sentir la mienne.

Le feu d'artifice continue. Il me serre plus fort contre lui. Je m'en moque j'aime cette sensation.

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- Tu es une touriste, m'explique Rachael, donc il faut que tu en profites un max. Moi, j'ai besoin d'un nouveau pantalon.

- Et moi d'un soutien-gorge, ajoute Meghan.

Elles s'éloignent sans un mot de plus et me laissent seule dans cet immense magasin, pour faire ce que je déteste le plus au monde : les courses. Bon, il est vrai que j'ai peut-être besoin de nouvelles tenues estivales. Je prends donc mon courage à deux mains et commence à farfouiller entre les portants. Je finis par dénicher une petite jupe et un top imprimés aztèques pas trop mal. La queue aux cabines est interminable.

- Eden, m'appelle Rachael de nulle part. Sors de cette file.

- Hein ?

- Viens ...

La femme devant moi se retourne pour me toiser des pieds à la tête. Racheal m'attrape par le coude.

- Il y a d'autres cabines au fond du magasin. Elles sont fermées mais on les utilise tout le temps pour ne pas faire la queue. Je te montre.

Une pile de pantalon sur le bras, elle m'entraîne au bout du magasin.

- J'ai encore d'autres trucs à regarder, viens me chercher quant tu as fini, enfin comme tu veux.

Elle disparaît à nouveau et je me retrouve devant une porte blanche avec une pancarte qui m'indique, évidemment, que les cabines sont fermées. Est-ce qu'elle veut me faire un genre de blague cruelle ? Néanmoins, la voie est libre, alors je me glisse à l'intérieur. Quelle rebelle.

Je vais essayer mes articles vite fait et déguerpir d'ici avant de me faire prendre. Il n'y a pas un bruit, que l'affreuse musique du magasin. J'entre dans la première cabine, le coeur battant la chamade. Au moment où je retire mon chemisier, un gloussement retentit de la cabine voisine. Je me prétrifie.

- Arrête ! chuchote une voix féminine, presque inaudible.

- Ma puce, murmure une autre voix, masculine celle-ci, grave et ferme.

Bruit de bouche contre bouche. Ou de peau contre bouche. Aucune idée.

- C'est quoi ton parfum ? demande la fille entre deux baisers. Montblanc ? Ça sent le Montblanc.

- Non, Bentley, répond le type.

Je hume l'air où flotte un incroyable parfum d'eau de Cologne.

- Viens ici.

Nouveaux bruits de bouches. Un corps plaqué contre le mur de ma cabine. Je retiens ma respiration.

La fille rigole.

- Qu'est ce que tu fais ?

- Quoi ?

- Ce que je fais là. C'est agréable.

- Évidemment.

Beurk. Je suis en train de vivre la situation la plus gênante de ma vie. De peur qu'ils n'aperçoivent mes pieds par l'interstice, je me perche sur le tabouret. Je voudrais m'éclipser comme si de rien n'était, mais l'idée qu'ils découvrent ma présence me terrifie. Ils ne voient peut-être pas mes pieds mais moi, j'aperçois les leurs. Des ballerines bleu ciel et des boots marron.

- Tyler, halète la fille, on ne va pas faire ça ici.

J'ignore ce qu'ils comptent faire ici, mais ces chaussures, cette voix et le nom de Tyler me frappent comme une tonne de briques.. Par pitié, non.

Au moment où je me dis que, ça y est, je vais vomir, j'entends la voix de Rachael.

- Eden, tu es encore là ?

Sans perdre une seconde, j'attrape les vêtements, je saute du tabouret et je sors, dans tous mes états. Je tente de lui faire comprendre par des signes qu'il faut à tout prix dégager d'ici.

- Chut, souffle la fille dans la cabine. Qui est là ?

Rachael s'arrête.

- Tiffani ?

- Rachael ?

Le rideau s'ouvre et une grande blonde platine en sort. Elle a les joues rouges et elle se mordille la lèvre. Sa chemise est à moitié ouverte.

- Hum, je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un.

Manifestement.

- Qu'est ce que tu fabriques ? demande Rachael soupçonneuse. Tyler, tu es là ?

Nous attendons la réponse.

- Oui, je suis là.

Tyler sort à son tour en enfilant un tee-shirt gris pâle. Il passe la main dans ses cheveux. Il a l'air d'aller mieux que cette nuit.

- Vous avez déjà entendu parler de l'intimité ?

- Vous avez déjà entendu parler de ne pas se peloter au milieu d'American Apparel ? rétorque Rachael. Cest dégueu.

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Il se passe quelque chose devant la maison.

Par les interstices de la palissade, j'entrevois la route.

De la musique noie celle du jardin. Une voiture blanc métallisé arrive en trombe et dérape le long du trottoir. Je grimace de dégoût. La musique s'arrête en même temps que le moteur.

- Qu'est ce que tu regardes ? demande Rachael.

Je suis trop occupée à observer pour lui répondre.

La portière s'ouvre violemment. Étonnant qu'elle ne se détache pas. Je ne distingue pas très bien à travers la palissade, mais un grand type sort de la voiture et claque la portière aussi fort qu'il l'a ouverte. Après une légère hésitation, il lève les yeux sur la maison et passe une main dans ses cheveux. Il a l'air super énervé. Il se dirige droit vers le portail.

- C'est qui ce blaireau ?

Avant que Rachael ne réponde, Super Blaireau décide d'assener un coup de poing au portail. Tout le monde se retourne. Il veut qu'on le déteste ou quoi ? Sûrement un voisin en colère parce qu'il n'a pas été invité au barbecue le plus pourri de tous les temps.

Il a des yeux vert émeraude.

- Pardon pour le retard, s'exclame-t-il, sarcastique.

J'ai raté quelque chose ? A part le massacre de masse d'animaux ? ajoute-t-il en faisant un doigt d'honneur vers, d'après ce que je vois, le barbecue. J'espère que vous avez apprécié la vache que vous venez d'ingurgiter.

Il part d'un grand rire. Il rit comme si l'expression de dégoût des convives était le gag de l'année.

- Qui veut de la bière ? demande mon père au milieu de la foule silencieuse.

Tandis que tout le monde retourne à sa conversation avec un petit rire forcé, Super Blaireau passe par la porte-fenêtre qu'il claque si fort qu'on entend le verre trembler.

Je suis sidérée. Que vient-il de se passer,exactement ?

Qui était-ce, et surtout, pourquoi est-il entré dans la maison ? Bouche bée, je me ressaisis et me tourne vers Rachael.

Elle se mord la lèvre en enfilant ses lunettes de soleil.

- Je vois que tu n'as pas encore rencontré ton demi-frère.

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Il fait semblant, il n'est qu'un acteur. Je veux savoir ce qui se passe en coulisse, quand le spectacle est terminé et que le rideau se baisse.

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- Gucci ! s'écris Dean en tapant sur ses cuisses.

Il sais que je déteste quand il fait ça parce qu'elle se jette sur lui, manquant chaque fois de me déboiter l'épaule avant que je puisse lâcher sa laisse.

- Avec qui tu sors ? La chienne ou moi ?

Avec un sourire narquois, il attrape sa laisse et vient vers moi.

- Avec toi, sans aucun doute.

Il m'attire à lui par la taille et m'embrasse. Dean a toujours été tendre et il sourit entre chaque baiser, ce qu'il fait en ce moment même.

- Tu embrasses mieux que ton chien, ça c'est sûr.

- C'a m'inquiéterait que tu dises le contraire.

Derrière nous, Hugh, le père de Dean, a passé la tête par la porte et me fait signe. Il porte encore son bleu de travail plein de graisse, il doit sortir du boulot. Il tient un garage et Dean va commencer à travailler pour lui après le lycée. C'est son année de césure avant d'aller à la fac, et je suis ravie qu'il soit encore à Santa Monica pendant que je termine le lycée.

- Je viens toujours après dîner ? demande-t-il.

- Bien sûr.

Le mardi soir, Maman et Jack nous laissent la maison. Maman appelle ça le " marDean ".

- Parfait. Tiens, ajoute-t-il en sortant son portefeuille.

Il me tend le billet de cinq dollars que nous changeons depuis un an déjà, sous n'importe quel prétexte.

- Cinq dollars pour m'avoir laissé voir le chien.

Je l'empoche en levant les yeux au ciel.

- Je vais passer voir mon père. On se voit ce soir, dis-je en lui déposant un bref baiser au coin des lèvres.

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Au bout de quelques secondes, ses mains desserrent mes cuisses pour s'aventurer ailleurs, dans un endroit nouveau et risqué. Le baiser ralentit alors qu'il caresse l'ourlet de ma chemise, dans l'attente de ma protestation. Mais je ne veux pas qu'il s'arrête. Je resserre mes bras autour de son cou et l'embrasse de plus belle.

Il saisit le message. Il m'enlace par la taille sous mon vêtement et sa main remonte à mon soutien-gorge, laissant mon corps frissonnant d'excitation. Je ne sais pas comment il fait mais soudain, sa main glisse sous la dentelle et saisit mon sein d'un mouvement agile. Il s'écarte un instant pour me regarder dans les yeux, avant d'embrasser la ligne de ma mâchoire. Son pouce caresse mon sein, sa peau est froide et pourtant exaltante. Bientôt, son autre main rejoint la première et je commence à m'inquiéter de mon apparence. Les yeux mi-clos, j'observe le plafond en laissant Tyler embrasser mon cou et caresser mes seins. Je n'ai jamais eu beaucoup de chance de ce côté-là, surtout comparé à Tiffani. J'ai l'impression paranoïaque qu'il va pouffer à tout moment. Mais ça n'arrive pas.

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- Tu me déçois aussi, Eden, embraye mon père. Et puis qu'est-ce que vous faisiez à l'intérieur? C'était dehors que ça se passait, il me semble.

- Non, fait Tyler, ce n'était pas dehors, ça c'est sûr.

Il passe un doigt discret le long de ma cuisse, ce qui me procure une sensation des plus étranges.

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- Ici se sera parafait, dis-je en désignant le trottoir de Santa Monica Boulevard.

Je descends mais avant que j'ai fermé la portière, mon père se penche vers moi.

- Sois prudente. L.A n'est pas aussi sûre que Portland.

- En fait, le taux de crimes sexuels à Portland a dépassé la moyenne national. Bonne chance pour ta réunion.

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Si les films et les livres m'ont appris une chose, c'est que Los Angeles, ses habitants et ses plages sont ce qu'il y a de plus cool sur cette terre. Par conséquent, et comme toutes les filles du monde, je rêvais de voir la Californie, le Golden State ! Courir sur le sable de Venice Beach, poser mes mains dans les empreintes de mes stars préférées sur le Walk of Fame, grimper jusqu'aux lettres géantes de Hollywood et de là, admirer cette ville merveilleuse.

Ça, et tous les autres trucs à touristes un peu bidon.

Un écouteur à l'oreille, je cherche distraitement une percée dans la foule autour du tapis roulant pour récupérer ma valise. Les gens se bousculent et parlent fort. Il y en a un qui crie que leur sac vient de passer et un autre qui hurle que ce n'était pas la leur. Excédée, je me concentre sur la valise vert foncé qui arrive à ma hauteur. C'est bien la mienne: j'ai écrit les paroles d'une chanson sur le côté. J'attrape sa poignée aussi vite que possible.

- Par ici ! crie une voix familière et incroyablement grave, noyée dans la musique de mon iPod.

Même avec le volume à fond, je la reconnaîtrais à des kilomètres. Une voix trop douloureuse et irritante pour passer inaperçue.

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Jake monte la clim et baisse la musique.

- Tu aimes cette ville alors ?

- Oui.

En vérité, je ne l'ai pas encore beaucoup visitée, mais le peu que j'en ai vu est plutôt génial.

- C'est plus intéressant que Portland, ça c'est certain.

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