Extraits

"I'm coming back, Nahri," he promised. "You're my Banu Nahida. This is my city." His expression was defiant. "Nothing will keep me from either of you."

Il pointa le tapis du doigt. "Ne vous appuyez pas trop dessus. Celui qui vous l'a vendu à bâclé l'ensorcellement. Les éfrits pourront peut-être le suivre à la trace."

Dara se renfrogna de nouveau. "C'est MOI qui l'ai ensorcelé."

Le péri haussa ses sourcils délicats. "Eh bien... garde tout ça à porté de main", suggéra-t-il en désignant d'un signe de tête les armes entassées sous l'arbre.

La grandeur prend du temps, Banu Nahida. Souvent, les choses les plus puissantes ont une origine des plus modeste.

"As-tu oublié qui je suis, Dara ? Je peux très bien m'occuper d'Ali."

"Ali ?" Il se renfrogna. "Tu appelles ce moustique par son surnom ?"

"Je t'appelle aussi par ton surnom."

Elle aurait été incapable d'imiter la réaction de Dara si elle l'avait voulu ; son visage se contracta en un mélange orageux de douleur indignée et de pure révolte. "Attends." Nahri sentit un sourire s'épanouir sur ses lèvres. "Tu es jaloux ?" Elle rit en voyant ses joues s'empourprer et frappa dans ses mains en signe de joie. "Par le Très-Haut, tu l'es !"

"Je reviendrai, Nahri", lui promit-il. "Tu es ma Banu Nahida. Et cette ville est la mienne." Son expression était pleine de défi. "Rien ne me séparera de vous deux."

Elle leva les yeux vers Dara. Ses yeux verts brillaient d'une telle inquiétude qu'elle avait du mal à ne pas détourner le regard.

- Tu sais nager ?

- Si je sais nager ? Aboya-t-il comme s'il trouvait cette simple idée intolérable. Est-ce que tu sais brûler ?

Nahri & Dara

P113: Les paupières de Nahri étaient lourdes comme une bourse pleine de dirhams

« Je n’ai pas dit que j’y avais survécu », corrigea Dara d’un ton sec. « Je ne me souviens de presque rien de ma vie d’esclave. Difficile de devenir fou à cause de souvenirs que l’on n’a pas. »

« Pratique », murmura Muntadhir.

« Tout à fait », rétorqua Dara. « Pour sûr, un – qu’avez-vous dit, un fou délirant ? – aurait peu de patience pour tout cela. »

Ces derniers mois ont été bien sombres. Le temps que j'ai passé avec toi... c'était ma lumière.

Ce qui s'est produit dans le passé n'est rien d'autre que cela : du passé.