Extraits

Nous marchons pendant plusieurs minutes à la lueur d’un éclairage de fortune que je devine avoir été mis en place par Crispin lui-même. Je ne m’écarte pas de ce dernier de plus de deux centimètres, tant je suis tétanisée lorsque nous passons devant tous ces crânes aux orbites vides nous fixant dans le noir. Brrr. Ma main se crispe à plusieurs reprises autour de l’avant-bras de mon nouvel ami. Non mais quelle idée de me faire passer par là aussi. Prendre la voiture n’aurait pas été plus simple, peut-être ? À moins que Crispin ait l’intention de me tuer et de se débarrasser de mon corps en l’enterrant ici… Je le regarde en coin, encore plus apeurée. Décidément, il faut vraiment que j’apprenne à mettre mon cerveau en mode off sinon il part direct dans des élucubrations pas possibles. C’est du délire, n’est-ce pas ? Crispin ne ferait pas ça ? Hein ?