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http://www.my-bo0ks.over-blog.com/2018/03/dark-and-dangerous-love-tome-1-molly-night.html

A la base, je n’étais pas spécialement tentée par Dark and Dangerous love. J’ai tendance à me méfier de ce qui vient de Wattpad ayant eu quelques déceptions dernièrement. Finalement, on me l’a proposé et je me suis dit qu’il faut parfois prendre des risques et sortir de nos genres de prédilections d’autant qu’avec le salon ce week-end, c’était l’occasion de rencontrer l’auteure. Je me suis donc lancée dans Dark and Dangerous love sans spécialement d’attentes mais curieuse de voir ce que ça allait donner.

Evelyn et sa famille ont toujours tout fait pour rester discret. Pourtant, lors de la fête d’anniversaire du Roi Atticus, vampire réputé sans cœur, Evelyn va se faire remarquer. Les choses vont se gâter puisque peu de temps après, Evelyn sera « invitée » au Palais pour tenir compagnie au Roi le jour de ses 18 ans. La jeune fille voudrait bien refuser cette demande (amoureuse et heureuse) mais elle n’a pas le choix et va devoir composer avec les règles et demandes du Roi Atticus….

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je tiens à donner mon avis global sur ce roman en une ligne ou deux pour, après, développer ce qui m’a déplu et plu (même si les points positifs sont faibles). Dark and Dangerous love mérite à mon sens un avertissement. Jeunes lecteurs, attention, ce roman n’est pas à mettre entre les mains de tout le monde. Pour faire court, ce roman m’a énormément faite grincer des dents. Plus d’une fois j’ai cru qu’il allait se retrouver à plusieurs mètres de moi. Je ne savais plus où me mettre, ou bien si je devais rire ou pleurer. En clair, je n’ai pas apprécié ma lecture.

Cette chronique n’engage que moi et je respecte les avis contraires au mien, il en faut pour tous les goûts. Je vais donc commencer par les points positifs et finir par les choses qui fâchent.

Lorsque j’ai commencé ma lecture de Dark and Dangerous love, j’étais plutôt contente car le style de l’auteure, Molly Night est fluide et plutôt addictif, les pages se tournent vraiment toutes seules. Clairement, on ne voit pas trop le temps passer avec ce premier tome de Dark and Dangerous love.

Le côté fanfiction qui effrayait tout le monde ne se fait clairement pas ressentir. Personnellement je n’ai pas vu les liens avec les deux chanteurs. L’histoire s’inspire des autres romans du genre, avec notamment des petits liens avec Twilight (très peu, si ce n’est les vampires), Cinquante nuances de Grey et autres sans pour autant faire du copier-coller. L’auteure prend une direction bien à elle et développe son histoire comme elle le souhaite.

La fin. C’est bête à dire, mais vers la fin, le côté fantastique est un peu plus exploité que la « romance ». On en apprend plus sur les origines des vampires et sur la petite révolte humaine qui tente de faire face à la domination du Roi. Je pense d’ailleurs que le roman aurait gagné à être moins centré sur le côté sexuel que sur cette origine des vampires et leur signification.

Hansel ? Je suis assez partagée sur ce personnage. Bien qu’au final il soit le seul à trouver grâce à mes yeux. Quoique, je n’ai rien contre l’héroïne, Evelyn, en particulier. Hansel, est le meilleur ami du Roi Atticus (son créateur). Il lui voue une adoration sans limite. Il est à l’opposé de ce dernier. C’est un vampire, mais sympathique, gentil et vraiment pas dégeu. Il avait un fort potentiel et je croyais en lui – par moment – malheureusement, il est le premier à justifier les actes de son Roi et c’est vraiment usant.

Dark Romance oui, mais pas que. Ce roman entre dans la catégorie de la Dark Romance. On ne le niera pas, l’héroïne subit énormément au cours de ce premier tome. Attouchements, viols, harcèlement, tout y passe. Le côté dure et sombre du roman est parfaitement retranscrit et quelque part, suffisamment bien pour que j’en ai eu la boule au ventre. Donc, de ce côté-là, chapeau à l’auteure.

En revanche, là où ça coince vraiment c’est la réaction des personnages. En gros, chaque fois que notre héroïne subissait une agression sexuelle (appelons un chat, un chat), les autres personnages du roman (clairement très peu nombreux) n’avaient de cesse que de justifier ses actes.

Un exemple concret du début ? Notre très cher Roi, l’oblige à le masturber, se frotte à elle, bref, nous ne sommes pas loin du viol dès le début. Eh bien, les autres personnages vont justifier son acte en lui disant qu’il l’aime vraiment et que sa jalousie le pousse à parfois déraper. Le comble dans tout ça ? Elle en vient à lui trouver elle aussi des excuses lorsqu’il fait quelques efforts de comportement au fil des chapitres.

Qu’on se le dise, la violence et le langage cru dans de la « Dark Romance », pourquoi pas. C’est horrible, peut choquer, mais prévisible étant donné le genre. Mais justifier ses actes par des pseudos déclarations d’amour plus farfelues les unes que les autres, NON ! Le premier exemple annonce la couleur du roman, car cet événement se reproduira au cours de ce premier tome, allant jusqu’au bout du viol.

Les émotions ne sont suffisamment exploitées. Le choix de la troisième personne n’aide pas à ressentir la souffrance (car oui elle souffre beaucoup) au fil des pages. J’ai eu beaucoup de peine pour elle, mais cette partie là aurait pu être d’autant plus développée étant donné les circonstances. Je pense que d’ailleurs, le mal-être d’Evelyn aurait pu être plus « intéressant » et des : « il t’aime » à tout bout de champ…

Le personnage principal masculin. Atticus, le Roi. Il remporte aisément le trophée du pire méchant de tout l’univers. Dit comme ça c’est un peu bidon mais sérieusement ? Il lui manque une case ? Bon certes, ça fait partit du personnage, un vampire violent, sanguinaire, dictateur, violeur (oui, oui !) et qui aime dominer quoi qu’il arrive. Mais bon sang, avoir son point de vue (même extérieur) lorsqu’il est satisfait d’avoir agressé Evelyn… j’ai cru vomir. Il y prend vraiment du plaisir et se persuade de ne pas lui faire du mal, parce que voyez-vous, il l’aime. Évident non ?

Alors voilà. J’arrive au bout de ma chronique.

A mon sens, Dark and Dangerous love ne devrait pas être comparé à Twilight. Les deux ne s’adressent clairement pas au même public. Rappelons quand même que Twilight est du Young Adult et prône certaines valeurs traditionnelles, et qu’ici on est carrément dans une autre catégorie. Il est destiné – à mon humble avis – à un public averti ou habitué à la Dark Romance.

Une héroïne pas au bout de ses peines. C’est vraiment ce qu’on peut retenir de Dark and Dangerous love. Elle ne sera pas épargnée. J’avais vraiment beaucoup de peine pour elle et j’étais à deux doigts d’arrêter ma lecture en cours de route. Je dois dire que j’ai voulu aller au bout pour pouvoir en parler entièrement et voir si la fin relevait un peu le niveau.

Est-ce que je regrette cette lecture ? Non, je n’irai pas jusque-là. Je ne l’ai pas apprécié, c’est certain, mais je lui ai donné sa chance. Je pense que Dark and Dangerous love aurait sans doute été meilleur si les points négatifs n’étaient pas si omniprésents mais il est difficile pour moi d’y faire abstraction.

Est-ce que je le recommande ? J’ai envie de dire, non, mais ça ne regarde que le lecteur. Vouloir se faire son propre avis – ou non – c’est chacun son point de vue. En tout cas il est clair qu’il n’est pas à mettre entre les mains de tout le monde.

J’ai longuement hésité si je devais ou non mettre des extraits dans ma chronique. Finalement, je pense qu’il vaut mieux éviter, en revanche, si vous êtes curieuse, je suis disponible en privé pour en parler.

Je n'ai même pas lu 100 pages de ce roman. Honnêtement, quand je vois à quel point il banalise le viol, les agressions et le harcèlement, je ne vois vraiment pas l’intérêt de continuer ma lecture. L'héroïne se fait violenter et les autres personnages trouvent des excuses du type "mais c'est parce qu'il t'aime" ou "c'est juste quelqu'un de complexe" à son agresseur/harceleur, j'ai l'impression de faire 10 pas en arrière ! Aucune excuse ne justifie un viol ! Roman à éviter donc !

Ce livre est un navet sans nom. Cette "saga" ne mérite pas le nom de romance, uniquement du "dark". Et je trouve que la communication autour de ce livre est trop légère, les ados/jeunes lectrices vont se ruer sur ce livre qui donne une image AFFREUSE des relations humaines, du sexe etc. Viols, tortures psycho et physique, menaces, bref une super panoplie qui devrait être préciser sur la couverture !!! Ah et le seul point commun avec Twilight ? Des vampires, voilà, c'est tout.

La psychologie des personnages est creuse, et au lieu de faire un livre pour dire "attention, relation toxique, c'est pas bien etc" on en lirait presque une apologie ici !

Si vous voulez éviter de dépenser des euros et que vous lisez en anglais, rendez-vous sur le wattpad de l'auteure pour connaître la suite et fin. (suite et fin tout aussi pourrie, toujours pas de "romance" en vue d'ailleurs)

Eh bien, c'est super ! Banalisons le viol, la torture psychologique ainsi que les relations toxiques !

Je n'ai VRAIMENT pas aimé. Et je pense que je l'explicite déjà bien assez.

Premièrement, les personnages ne sont pas du tout attachants. Evelyn, bonne et altruiste ? Je n'ai pas vu ça dans ce bouquin... Atticus, torturé ? Peut-être bien. Il en reste pourtant un sombre c*nnard, cliché du grand méchant dans les oeuvres les plus stéréotypés. Hansel ? Le gentil parmi les méchants... qui justifie les viols de son maître Atticus par "c'est parce qu'il t'aime, Evelyn"...

... Vous me sentez bouillir, devant votre écran ?

NON NON ET NON. Un VIOL ne se justifie absolument pas par un soit-disant amour ! Atticus veut la posséder à tout prix alors même qu'Evelyn le hait et veut retrouver sa famille ainsi que son amour d'enfance, Ethan. Il la VIOLE sans scrupule, disant lui-même, je cite ! : "A l'avenir, elle aurait du mal à lui faire confiance, à l'apprécier, encore moins à l'aimer. Mais il était prêt à assumer, car il ne regrettait pas ce qu'il avait fait la veille au soir. C'était inévitable, depuis l'instant où il avait posé les yeux sur elle, et il en avait adoré chaque instant. Le plaisir sensuel qu'elle lui avait donné était indescriptible et il adorerait la baiser tous les jours, dix ou vingt fois par jour, qu'elle soit d'accord ou pas." (p.330)

Qu'elle soit d'accord ou pas.

A quel moment suis-je censée hurler s'il vous plaît ?

J'ai acheté ce bouquin au Salon du Livre de Paris 2018 parce que le contexte, avec une société vampirique supérieure aux humains me plaisaient, cela faisait ressortir un côté dystopique que j'aurais apprécié... Malheureusement, tout cela fut gâché.

J'y ai rencontré l'autrice, qui était ce samedi là en dédicace surprise, et elle était vraiment adorable, je ne crois pas qu'elle pensait à mal, seulement lorsqu'on a un large public - encore plus de jeunes -, il faut faire attention. Certains pourraient croire qu'il s'agit de choses normales et se mettent à le reproduire...

En bref, je n'ai pas réussi à le terminer et je n'essaierais plus, m'étant arrêté quelques pages après l'extrait partagé plus haut. La suite, je n'y pense même pas, et je ne conseille vraiment pas ces livres, désolée Molly Night !

dans un contexte ou balance ton porc est roi, ou le féminisme gonfle et ou la femme apprend a s'émanciper des tabous des abus qu'elles peuvent subir, ce livre me fait l'effet d'un douche froide. voire glaciale.

y a une période ou ce livre m'aurait peut-être plu, quoique j'en sois pas certaine, les messages qu'il véhicule me dérange profondément mais peut-être qu'ils m'auraient moins sauté aux yeux et que j'aurais quand même apprécié ma lecture.

maintenant, ce n'est pas le cas.

en soit, le résumé n'est pas très original mais pouvait apporter une histoire intéressante, je suis pas une grande fan des vampires mais pourquoi pas ? 2438, les vampires domine le monde (ou presque) et les humains sont leurs esclaves. quelques rares d'entre eux vivent encore une vie décente mais tout de même soumise au bon vouloir des créatures surnaturelles. c'est comme ça qu'Evelyn se retrouve forcé de devenir la compagne d'Atticus, roi des vampires.

le pitch me tentait pas plus que ça mais une amie l'a adoré et m'en a fait l'éloge. certes, il y a de l'action, certes l'univers est quand même travaillé, l'auteur a bâti toute l'histoire des vampires, leurs arrivés au pouvoir, les causes, les conséquences. sur ce point-à, quoique j'en pense je ne peux que saluer le travail accompli.

ce qui m'a dérangé c'est la romance. les personnages.

on a Atticus, un homme primaire qui sous couvert d'une malédiction commet des choses abject qu'on pardonne parce qu'il "n'a pas de chance" que "c'est le roi" que "dans le fond c'est quelqu'un de bien". il est dépeint, malgré tout ses actes, avec beaucoup (trop) d'emphase: il est le plus riche, le plus beau, le plus fort, un QI supérieur a la normal. toutes les femmes veulent "ouvrir les jambes pour lui" (sauf celle qu'il veut, évidemment) et tout ça est répété beaucoup trop souvent. j'ai l'impression que l'auteur voulait se persuader autant que persuader son lecteur alors qu'il passe son temps a répondre a tout ce qui le contrarie par de la violence/viol/attouchement. et ça m'a vraiment dérangé.

Evelyn m'a fait un peu l'effet d'une Mary Sue, a part le fait qu'elle ne soit pas orpheline, on lui donne un peu cet aspect là: lisse, d'une bonté sans limite, généreuse, douce, solaire. celle qui encaisse mais ne perd rien de son coeur d'or. et surtout, sa psychologie m'a semblé un peu lisse face à tout ce qu'elle subit. ça vient peut-être uniquement de moi mais j'ai eu l'impression que ce qu'elle pensait se mélangeait souvent. cela dit, c'était, à défaut, le personnage que j'ai le moins déprécié.

au final, a part Atticus, ce qui m'a vraiment bousculé, c'est Hansel et sa façon quasi constante de faire la moral a Evelyn quand elle se plaint d'être touchée sans consentement. de la violence qu'elle subit. ce lavage de cerveau a coup de "comprend le, il t'aime. il est gentil dans le fond". si ce n'était que ça, j'aurais pu y trouver une sorte de satyre sur les différentes réactions de l'entourage face aux abus sexuelles que subissent certaines femmes. le probleme c'est qu'ici, ça a un impact sur ce que pense evelyn par moment et c'est tout le soucis que j'ai eu.

je sais que ma critique n'apporte pas beaucoup de point positifs, malheureusement. je peux seulement dire que si l'auteur voulait transmettre un message contraire a celui que j'ai compris alors je me suis trompée: lisez le.

si comme moi, vous voyez une romance qu'on veut placé dans un contexte qui est tout sauf propice a une quelconque histoire d'amour, je ne vous le conseille pas.

peut-être que c'est le moment ou je l'ai lu ? peut-être que j'étais dans un état d'esprit qui m'a fait voir ma lecture sous cette angle, je ne sais pas. mais quoiqu'il en soit, je ne lirais pas la suite.

Ce livre a sans conteste rejoint ma liste des livres que j'ai détesté de tout mon être.

Je n'ai lu ni commentaire ni extrait et j'aurais sûrement dû.

C'est un livre certes catégorisé comme violent mais là c'est juste de la violence gratuite. Aucun personnage n'a d'intérêt, ils sont caricaturaux et on ne peut pas s'attacher à eux. Même l’héroïne, qui est pourtant la victime, m'a insupporté. Mais la palme va à Atticus. Son comportement, ses agissements sous couvert d'affection m'a donné la nausée. Je suis désolé mais on ne peut pas autant banaliser la violence, le viol et ce genre de sujet. Je veux bien comprendre que c'est de la fiction mais n'oublions pas qu'il y a des femmes qui se retrouve dans ce type de relation abusive parce que leur famille les a "vendu".

Ce qui me dérange vraiment est le fait qu'à chaque horreur qu'on lui inflige on nous l'explique par "mais il l'aime, c'est par amour". NON !! Merde quoi ! Peu importe sa nature sauvage, ça ne pardonne rien.

Un bon conseil, passez votre chemin.

Je n'ai pas regardé plus que ça le résumé et les commentaires avant d'acheter ce livre. J'aurais dû.

La Dark Romance n'est carrément pas faite pour moi. Tout simplement parce que selon moi, ce n'est pas de la romance. Pas du tout. "Dark and Dangerous Love" m'a révoltée de bout en bout. Je ne sais même pas pourquoi j'ai continué jusqu'au bout. Je suis dégoutée comme jamais. Atticus... est le mec le plus horrible et abject que j'ai jamais vu/lu. Je préférerais me marier avec Voldemort plutôt que d'entendre parler de ce psychopathe. Il me donne envie de vomir et je n'en reviens pas que certains personnages trouvent des excuses à son comportement. Que lui-même n'ai pas l'air tellement affecté par le mal qu'il cause.

En comparaison, je suis à la limite de trouver "Fifty Shades" gentillet. Je pense qu'il y aurait dû avoir un avertissement sur la couverture. Âmes sensibles s'abstenir. Enfin, même avec une âme non-sensible, ça reste horrible à lire. L'idée que des personnes plus jeunes que moi puissent tomber dessus et l'acheter sans en connaître le contenu...

L'attitude d'Atticus, les monstruosités qu'il commet à l'encontre d'Evelyn, tout cela est horrible. Ajoutez à ça le fait que lord Hansel, censé être un gentil vampire, trouve des excuses à son maître pour les actes ignobles dont il est l'auteur... Ça a été le pire roman que j'ai jamais lu et de loin.

https://aliceneverland.com/2018/04/05/dark-and-dangerous-love-tome-1-molly-night/

Dark and dangerous love est présenté comme une série qui plaira aux fans de Twilight. Une phrase d’accroche qui, pour moi, ne devrait pas être présente sur la quatrième de couverture puisqu’elle éclipse complétement le cryptogramme signalant que nous sommes ici en présence d’une dark romance. Aux antipodes donc de la romance tout de même assez mièvre de Twilight, avouez-le.

Et c’est vraiment un aspect qu’il faut mettre en avant car nous sommes ici en présence d’une histoire qui recèle de nombreuses scènes violentes, physiquement comme psychologiquement. C’est dur, c’est sombre et c’est excessif : Atticus, le roi des vampires, n’a aucune limite pour asseoir son pouvoir. Même si cela revient à contraindre par la force et la violence…

Et c’est là que j’ai eu beaucoup de mal. J’étais préparée aux scènes que j’allais découvrir, et cela ne m’a pas dérangée parce que je trouvais que cela collait à l’atmosphère très sombre du roman – après tout, on parle de vampires, et ces créatures mythiques sont loin de la représentation végétarienne que l’on doit à Twilight. Là où je n’adhère pas, c’est que les explications de Molly Night, quant aux comportements que l’on découvre, m’ont paru beaucoup trop superficielles.

Tenter d’expliquer un viol par un « mais il t’aime ! »…. Non, ça ne passe pas. On peut avoir un univers dur et effroyable si l’aspect psychologique est bien développé et permet de contrebalancer. Et c’est l’élément qu’il m’a manqué ici pour adhérer complètement à l’histoire. Les raisons que l’auteur avance sont trop légères, naïves et enfantines pour que je puisse la suivre dans son raisonnement. Et, à partir de ce moment là, elle n’a pas réussi à me convaincre avec ce premier tome.

Je dois tout de même avouer que le style de Molly Night est accrocheur. J’ai été étonnée par la fluidité de son roman mais cela n’a pas suffit pour compenser les autres aspects du livre qui m’ont carrément rebutée. Les scènes trop violentes, mises en parallèle avec l’aspect psychologique trop léger du roman, ne m’ont pas permis à adhérer à cette histoire. Je préfère donc passer donc mon chemin pour la suite de la série.

Voici un roman que j’ai vraiment tenté pour me faire mon propre avis. Déjà quand j’ai vu la comparaison avec Twilight j’ai tiqué car j’ai détesté cette saga et là j’ai souffert pendant toute ma lecture.

En gros, on tourne en rond et ce roman aurait tout aussi bien pu faire 250 pages que ça aurait été complètement suffisant. Evelyne se voit dans l’obligation d’abandonner sa famille et tous ceux qu’elle aime lors de son 18 ième anniversaire pour rejoindre le palais du roi des vampires Atticus et vivre à ses côtés tant que ce dernier le souhaitera. Alors l’univers violent ne m’a pas posé problème c’est juste que l’ensemble du roman est assez brouillon. Evelyne nous est présenté comme douce et altruiste mais au final elle m’est apparue très antipathique. Certes la situation n’est pas simple et on peut même s’émouvoir de la brutalité qui fait son quotidien cependant j’ai quand même un gros soucis avec elle car elle n’a pas une once d’instinct de survie et continue de s’apitoyer sur ce qu’elle a perdu. Donc oui, « je souffre », « je ne peux pas supporter plus », ça va un moment, c’est surtout très vite lassant et horripilant. Atticus est tout aussi pénible avec je suis maudit et je ne peux contrôler ma noirceur (on pourrait croire qu’avec l’âge on prend un peu de maturité, et bien non).

Donc on enchaine, les micros rapprochements entre Evelyne et Atticus avec les gros clashs, j’avance d’un pas pour reculer de trois pas. C’est sans fin et très répétitif. Elle pleure son amour perdu et lui tente de se faire aimer sans y arriver pour se mettre dans une colère noire.

J’ai attendu avant d’écrire mon avis, je voulais laisser passer un peu de temps avant de m’y mettre mais même après réflexion j’ai trouvé ça long, imprécis et très fade. Je suis pourtant bon public pour ce genre de lecture et là je n’y trouve aucun intérêt.

Je ne vais pas dire que l’auteure écrit mal c’est juste que les actions sont trop répétées et que ça donne un ensemble lourd qui ne me poussera pas à lire la saison 2.

Une grosse déception en ce qui me concerne et que je ne recommande pas du tout aux lecteurs qui attendent suspens et action dans un univers vampirique riche et travaillé c’est ici tout l’inverse.

Je n'ai pas du tout accroché à cette lecture !

Je l'ai trouvé incohérente de A à Z. Que se soit l'intrigue ou les personnages, rien n'est correctement exploité.

Je ne me suis pas du tout attachée à Evelyn que j'ai trouvé insupportable au possible. J'ai essayé de me dire "mets-toi à sa place, c'est pas évident", mais non, j'ai pas réussi. Elle enchaîne les crises de colères d'adolescente et passe sont temps à pleurer et se plaindre. Je n'ai observé aucun acte de courage ou de rebellion quelconque qui la rendrait plus coriace, tenace. Elle avait rien pour elle.

J'ai pas bien compris le rôle d'Atticus, soit il se fait passer pour le maître vampire fou amoureux et mort de jalousie ou par le mec violent, qui n'hésite pas à violer si il le faut, à faire peur. Enfin, bref. Impossible de voir clairement son rôle.

Celui de Hansel est incohérent au possible, il veut protéger et défendre la cause d'Evelyn mais ne cesse de défendre les actes de violence d'Atticus. Ami ou pas ami, je suis navrée, mais ce genre d'acte ne s'excuse pas par des "il est jaloux, mais en vrai il est gentil hein !". Non, non, non.

Je voyais un gros potentiel dystopique, mais l'auteure ne pousse pas assez les descriptions et dont le contexte historique se tient dans les 2400. Forcément, on s'attend à voir de nouvelles technologies, des nouveautés quoi. Rien n'est abordé là-dessus autrement dit le domaine dystopique est inexistant.

L'amour ? Inconnu au bataillon dans ce roman. On enchaîne violence, haine et pseudo-amitié mais c'est tout.

Le point de vue d'Ethan me paraissait pas utile, étant donné que son rôle est pas monumental, mais j'ai envie de dire que ce personnage est le moins pire de tous.

C'est triste à dire mais ce livre est un gros flop. Rien n'est exploité et les personnages sont trop incohérents. Ça me fait mal au coeur de dire ça alors que l'auteure (que j'ai pu rencontrer) est toute mignonne et vraiment adorable. Je pense que j'en attendais beaucoup trop, et pour cela même la fin ne me fera pas lire la suite...