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– Déshabille-toi, intimé-je tout en commençant à ôter mes vêtements.
Je me retrouve nu en quelques secondes, mon pénis fièrement dressé contre mon ventre. Tempérance écarquille les yeux et déglutit nerveusement. J’aime la façon dont elle me contemple, même si je perçois un peu de confusion. Je pourrais rire de cette attitude compassée si mon besoin d’elle ne me galvanisait autant. En retour, brisant une limite que je me suis moi-même imposée, je lui caresse doucement la joue et l’embrasse jusqu’à ce qu’elle halète.
Dieu qu’elle est belle !
– Déshabille-toi, répété-je avec un poil d’impatience dans la voix.
Tempérance obtempère enfin et descend la fermeture de sa robe. Quand le tissu souple cascade le long de son corps, je retiens ma respiration. La parure en dentelle blanche est plutôt sage, même si elle met à la perfection les courbes féminines en valeur.
Afficher en entierLeçon numéro un : quelques compliments de bon matin ne font pas de mal à l’ego !
Leçon numéro deux : les conseils d'une strip-teaseuse en matière d'habillement peuvent se révéler très utiles.
Afficher en entier"Ne t'avise pas de t'approcher de nouveau de ma sœur, ORLOV !
Elle commence juste à se rétablir et, pour mon plus grand bonheur, elle fréquente enfin un gars bien.
Elle t'a oublié et est heureuse.
Donc, toi, tu te tiens à distance."
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Prologue :
Tempérance
«… Ma terreur s’accroît quand j’entends une porte qui s’ouvre. Le son est proche, bien trop… Une vague de panique me submerge… L’intérieur de mon estomac se rebelle, mais je ne peux pas vomir. Derrière mes paupières closes, des étincelles crépitent, m’amenant au bord de l’évanouissement.
Une voix, mauvaise et légèrement éraillée, me retient pourtant, réveillant mes instincts les plus primaires. Une révolte bien inutile dans l’état dans lequel je me trouve…
— Privet, kukla ! Ti govova igrst’ so mnoy ?1 m’interpelle un inconnu dans une langue que je devine être du russe, sans pour autant pouvoir la déchiffrer.
Cependant, il y a un langage que je comprends. Sans erreur possible !
Le contact d’un métal froid contre ma peau.
La morsure d’une lame qui perce la chair de mon avant-bras.
Une douleur cuisante qui fait exploser mes neurones.
Je hurle, mes cris s’éteignant contre la barrière de tissu qui m’entrave.
La peur…
Acide et perfide, elle se déchaîne et brise les dernières fondations de ma résistance.»
Afficher en entier(Alexeï)
J’ai revêtu mon air de tueur, celui qui proclame que je suis un enfoiré de première.
Il esquisse un geste rapide vers moi, mais n’a pas le temps d’émettre le moindre son avant de se retrouver face contre le plan de travail. Je lui écrase le visage avec force, ravi de l’entendre brailler comme une dinde sur le point de se faire farcir.
Afficher en entierDepuis notre baiser et la réponse passionnée et explicite de Tempérance, un certain nombre de fantasmes m’habitent et, tant qu’à faire, j’aimerais bien en réaliser quelques-uns. Sens en vrac ou pas, je reste un salopard de première. J’ai l’intention de me gaver de cette femme, puis de partir sans un regard en arrière, peu importe qu’elle se fracture en mille morceaux quand elle comprendra son rôle dans cette affaire. Je devine que Tempérance est trop fragile et investie pour ne pas souffrir. Une preuve supplémentaire, s’il en faut, que les émotions sont néfastes et pernicieuses…
Afficher en entier– Dis-moi, Temp, est-ce que tu as déjà baisé juste pour le plaisir ?
Je reste bouche bée. Je connais le franc-parler de Belle, mais j’en fais rarement les frais.
– La réponse est non, visiblement, dit-elle en ricanant. Ma chérie, ne fais pas cette tête ! Ton problème est très facile à résoudre : envoie-toi en l’air avec le premier mec qui te plaît. Crois-moi, quand tu auras sauté le pas, tu te sentiras libérée.
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