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Au plus bas de la montagne
A l'endroit le plus profond,
Au-dela du grand bassin
Luisant de vers au plafond
Apparaîtra le chemin
A tes yeux de Varéniane.
Suis le fil rouge du sang
Où la liberté t'attend
Afficher en entier-Mère pense que la beauté est un pouvoir. Elle est persuadée que la valeur d'une femme peut se mesurer et se peser comme celle d'une perle au marché. Pourtant au cours de ces sept dernières années, depuis que ta joue s'est retrouvée marquée par ma faute, je t'ai vue devenir forte et indépendante. (...)
-Mère se trompe, Nor, poursuivit-elle en plaçant ses mains sur mes épaules. Plus que quiconque, tu as le pouvoir de faire absolument tout ce dont tu rêves. Et c'est ce pouvoir-là, ce feu intérieur, qui fait de toi la plus belle fille de Varénia.
Afficher en entier-J'irai. Mais ce sera mon corps qui partira, rien d'autre. Samiel a mon cœur, et toi, ma sœur adorée, tu as mon âme.
Afficher en entier“My people had a saying about home, as they did about so many of the important things in life: a Varenian can never be lost at sea, because he calls the entire ocean home.”
Afficher en entierLorsque je me rassis, ma paume moite glissa sur le bois de l’accoudoir et je faillis basculer sur le côté. Heureusement, Talin me rattrapa juste à temps.
— Je mettrais bien ce dérapage sur le compte du vin, mais vous n’avez pas encore touché au vôtre, dit-il en m’aidant à me remettre d’aplomb.
— Je suis nerveuse, rien de plus. Tout cela est tellement nouveau pour moi.
Mes yeux se posèrent sur sa main, qui ne semblait pas pressée de quitter mon bras. Afin que je l’entende par-dessus la rumeur des discussions, il se pencha vers moi, et je humai son parfum aussi discrètement que possible. Il embaumait littéralement le soleil, l’air frais, la vie même.
Afficher en entierPar moments, je me sentais si proche d’elle que j’en étais intimement convaincue : nous étions chacune une moitié de la même personne. De même qu’on ne pouvait vivre avec un demi-cœur, je ne pouvais vivre sans elle.
Afficher en entier— Varénia est ma maison. Samiel et toi êtes ma maison. Qu’est-ce que le monde aurait à m’offrir de plus ?
Des roses, pensai-je. Des chevaux, des châteaux, et toutes sortes de merveilles auxquelles je ne m’étais jamais autorisée à rêver. La question était plutôt : qu’est-ce que le monde n’avait pas à offrir ?
Afficher en entierJ’essayai de le regarder non plus comme mon meilleur ami, mais comme un beau parti. Il s’était paré ce soir-là de sa tunique et de son pantalon les plus élégants. Il avait passé une goutte d’huile dans ses cheveux qui, jusqu’à ce qu’il les décoiffe, avaient été peignés avec soin.
Mais quand je m’attardais sur ses traits... je n’y voyais que le gamin espiègle de mon enfance. Celui qui, après avoir un jour lâché l’ancre de notre bateau sans l’attacher, m’avait fait porter le chapeau auprès de Père.
Ou qui, une autre fois, m’avait volé ma tunique alors que je plongeais, m’obligeant à revenir au village en portant mes jupes comme une robe.
Lorsque ses yeux – ourlés de ces longs cils noirs qui rendaient plus d’une fille verte de jalousie – rencontrèrent les miens, je ne ressentis rien de plus que le genre d’affection qu’on réserve aux membres de sa famille.
Afficher en entierI’m the perfect seashell you pick up from the ocean floor, only to turn it over in your hand and see the crack. I’m the fabric with the tear in the seam that you give back to the trader and demand first quality.
Afficher en entierBoys may be physically stronger, Mother has always said, but girls could be twice as vicious.
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