Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
717 585
Membres
1 026 625

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par viedefun 2017-10-08T18:40:55+02:00

Et à côté de cette monstruosité se tenait un beau brun ténébreux aux yeux d’un vert émeraude éclatant. Il affichait un visage de marbre, et sa mâchoire et ses pommettes sculptées ne faisaient qu’accentuer la dureté de son apparence. La pointe de ses crocs qui étincelait entre ses lèvres charnues était la cerise sur le gâteau. Dans quel guêpier me suis-je encore fourrée ?

— Bonjour. (Au son de sa voix d’outre-tombe, Lilliana sentit ses entrailles se liquéfier tandis qu’une vague de chaleur lui léchait la peau.) Je suis Azagoth. Bonté… divine ! il était tout à la fois magnifique et effrayant.

— Je suis Lilliana, répondit-elle, parvenant à s’exprimer sur un ton égal, avec des mots assurés. Il s’avança vers elle. Son pantalon noir mettait en valeur ses jambes fuselées. Ses chaussures en cuir italien claquaient contre le sol ébène et les manches de sa chemise grise raffinée étaient retroussées, laissant entrevoir des avant-bras musclés. Lilliana résidait au Paradis, où tous les anges de sexe masculin étaient de parfaits spécimens de virilité, mais, comparés à Azagoth, ils lui paraissaient tous moyens. Même Raphaël, avec ses bijoux et ses fourrures, n’arrivait pas à la cheville d’Azagoth en matière d’élégance naturelle et de sensualité animale. Ou de létalité. Il s’arrêta à cinquante centimètres d’elle.

— Que faites-vous ici ? Elle cligna les yeux, surprise par une telle question. N’avait-il pas compris les conditions du marché qu’il avait conclu avec les archanges ?

— Euh… je suis ici pour vous. Il l’observa comme si elle était complètement demeurée.

— Je sais. Mais pourquoi vous ?

— Je l’ignore, répondit-elle avec honnêteté. Il s’agissait d’une punition, certes, mais les archanges auraient pu sacrifier n’importe quel subalterne, alors pourquoi Lilliana spécifiquement ? Elle se l’était demandé mais, au bout du compte, cela importait-il vraiment ? Les yeux remarquables d’Azagoth s’étrécirent.

— Dans ce cas, pourquoi avoir accepté de vous unir à moi ?

Afficher en entier
Extrait ajouté par viedefun 2017-10-08T18:40:37+02:00

L’innocent petit ange a des griffes, fit-il, songeur. Ça me plaît. Elle serra les mâchoires.

— Tant mieux. Maintenant, pourriez-vous me conduire à ma chambre ?

— Notre chambre, rectifia-t-il en y prenant un malin plaisir. À compter de ce jour, on partage le même lit. On partage tout.

Afficher en entier
Extrait ajouté par viedefun 2017-10-08T18:40:15+02:00

— Au Paradis, ils te prennent tous pour un monstre, tu sais.

— C’est ce que je suis. (Il braqua sur elle un regard ténébreux.) Ne te laisse pas berner par mon flegme apparent. Une bête sommeille en moi, capable des pires horreurs que tu puisses imaginer.

Afficher en entier
Extrait ajouté par viedefun 2017-10-08T18:39:54+02:00

Il sentit plus qu’il n’entendit Lena s’approcher, et, lorsqu’elle posa la main sur son bras, il eut l’impression d’avoir enfoncé le doigt dans une prise électrique. Un spasme le secoua, ses muscles se crispèrent et une chaleur intense, torride, le fit fondre de l’intérieur. Par les dieux ! quand avait-il réagi ainsi au contact d’une femme pour la dernière fois ? Il n’avait aucune envie de réfléchir à la réponse, car aucune femme, pas même sa compagne, ne lui avait fait un tel effet.

Afficher en entier
Extrait ajouté par viedefun 2017-10-08T18:39:34+02:00

En tant que métamorphe dont les jours étaient comptés et qui avait toujours été différente, elle voulait simplement se sentir normale pendant quelques heures. Elle voulait savoir ce qu’on éprouvait quand on couchait avec un mâle. Oh ! elle ne pourrait pas aller jusqu’au bout : les métamorphes étaient incapables d’avoir des relations sexuelles avant leur première transformation. Les mâles ne pouvaient pas avoir d’érection, et l’hymen d’une femelle se rompait durant la métamorphose, mais demeurait impénétrable avant cela. Eidolon lui avait proposé d’essayer de le lui retirer chirurgicalement, mais elle avait refusé, parce que… la honte, quoi ! À présent, elle regrettait cette décision. Il ne lui restait plus longtemps à vivre, et elle allait mourir pucelle.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Folize 2017-10-08T11:17:39+02:00

Vampire fight club:

- J’ai une plaie ouverte des côtes jusqu’à l’aine. Je ne vais pas sauter de joie.

- Vous avez déjà commencé à cicatriser, lui fit-elle remarquer, puis elle cessa de parler, car il descendit sa braguette et elle ne parvint plus à articuler le moindre mot.

Il ne portait pas de sous-vêtements.

Eh ben, je croyais que tu étais une pro ? Se donnant un bon coup de pied mental dans le derrière, elle attrapa un plateau avec le matériel et rejoignit son patient.

- Je vais nettoyer la zone…

- Avec votre langue ?

Elle recula dans un sursaut.

- Pardon ?

- C’est ce que ferait mon toubib vampire.

- Beurk. Et non, je ne suis pas une vampire, et, même si je l’étais, c’est… contraire au protocole.

- C’est ce que dit votre patron à l’Underworld General ? Celui qui ne vous oblige pas à coucher avec lui ?

La lueur d’amusement était de retour.

- Vous savez, je ne crois pas que vous ayez besoin d’assistance médicale après tout.

La blessure se refermait rapidement, même si l’endroit où s’était enfoncée la lame formait une entaille de sept centimètres, plus profonde que le reste de la lacération, qui nécessitait d’être suturée ou recollée.

- Je crois que si. (Il sourit, et glissa les mains derrière la tête.) Alors, activez-vous

Afficher en entier
Extrait ajouté par Ellana06 2017-09-02T16:02:36+02:00

Azagoth et Lilliana- Il s’avança vers elle si brusquement qu’elle sursauta.

— Emmenez-moi quelque part.

— Je vous demande pardon ?

Il s’approcha davantage, mais, s’il pensait l’intimider avec sa stature, il était idiot. Elle s’était entraînée à combattre avec des mâles beaucoup plus grands et costauds que lui.

Aucun d’eux, cependant, n’arrivait à la cheville d’Azagoth en matière de sombre élégance et de sensualité débridée. Il semblait né pour tuer, ce qui n’était pas pour déplaire à l’ange guerrier en elle, et pour s’envoyer en l’air, ce qui plaisait incontestablement à la femme qu’elle était. Et cela la mettait en rage, car elle n’était pas censée apprécier quoi que ce soit chez Azagoth. Il n’était pas à proprement parler un ennemi, mais elle ne pouvait pas non plus se permettre de s’attacher à lui.

— Emmenez-moi quelque part, répéta-t-il.

Elle inclina la tête en arrière pour soutenir son regard.

— Demandez-le-moi gentiment.

— Emmenez-moi quelque part… s’il vous plaît.

— Vous auriez au moins pu essayer de ne pas prendre ce ton impérieux.

— Voudriez-vous m’emmener quelque part, s’il vous plaît ? demanda-t-il entre ses dents.

Bon, ce n’était pas tout à fait ce qu’elle avait espéré, mais elle doutait qu’il parvienne à faire mieux. De plus, il lui tardait de sortir de Sheoul-gra, même si ce n’était que pour une heure.

— Bien, répondit-elle. Mais sachez que, hors de votre royaume, je serai en pleine possession de mes pouvoirs.

Il esquissa un sourire en coin.

— Est-ce un avertissement ?

— Non, mais ne soyez pas surpris si vous vous retrouvez à chevaucher un éclair si vous me fichez en rogne.

— J’ai un faible pour les pratiques excentriques, alors ça ne me dérange pas.

Il serra sa main dans la sienne, et elle hoqueta d’émotion lorsqu’un agréable frisson lui parcourut le bras. Elle jeta un coup d’œil à Azagoth, qui apparemment n’avait rien senti, car il affichait le même visage grognon que d’habitude.

Tant mieux. Elle se passerait volontiers d’un « moment de complicité mutuelle ».

Toutefois, en vérité, son manque de réaction – total – était quelque peu insultant.

Passant outre à son agacement tout à fait irrationnel, elle puisa dans les tréfonds de son être ce que les anges de son domaine nommaient le PST… le picotement spatiotemporel. Indépendant de ses autres pouvoirs angéliques, inutilisables pour le moment, il prenait naissance dans son bassin et se répandait à l’ensemble de son corps, jusqu’à ce qu’elle puisse ressentir le temps et l’espace à l’intérieur de chacune de ces cellules. Tout ce qu’il lui restait à faire, c’était de réfléchir à une époque précise… ainsi qu’à une localisation… et voilà !

Au lieu de refléter leur image, la surface du chronomiroir se mua en fenêtre, derrière laquelle un désert s’étendait à perte de vue.

— Prêt ?

Comme Azagoth hocha la tête, elle se cramponna à sa main et le mena à l’intérieur du miroir.

Aussitôt, une chaleur sèche les cingla tandis que leurs pieds s’enfonçaient dans le sable brûlant. Lâchant son compagnon, elle parcourut le paysage du regard. Tout était exactement comme elle l’avait escompté.

Totalement désolé.

Elle l’avait conduit en plein cœur du désert égyptien, où il n’y avait rien d’autre que des dunes mouvantes. Seul le ciel azur dépourvu de nuages ajoutait de la couleur à cet océan de beige monotone.

Prends ça, Azagoth. Il avait voulu sortir de Sheoul-gra, alors elle l’avait emmené dans le lieu le plus ennuyeux et déprimant auquel elle avait pu penser.

Contente d’elle, elle pivota sur elle-même afin de savourer la déception de l’ange déchu.

Mais c’est elle qui se prit une douche froide. Les yeux d’Azagoth étaient fermés, son visage tourné vers le soleil.

— L’Égypte, soupira-t-il. Bon sang, le désert me manque !

Inspirant à pleins poumons, il sourit.

Elle l’observa, bouche bée.

— Sérieusement ? Vous aimez ça ?

— Je me languis… de la chaleur.

Empoignant son col, il tira dessus, déchirant sa chemise et arrachant les boutons avec une telle force que l’un d’eux ricocha sur le front de Lilliana.

— Et la brise… Ah ! ça me manque tellement !

Il jeta le vêtement au sol. Seigneur, il était à tomber ! Ses muscles ondoyaient sous sa peau lisse et bronzée, faisant danser la multitude de tatouages incroyablement réalistes qui lui recouvraient le torse. Elle laissa ses yeux le dévorer, gravant son corps dans sa mémoire, car elle avait le sentiment qu’aucun mâle ne pourrait jamais égaler la beauté sauvage d’Azagoth.

Il paraissait calme et détaché, mais l’implacabilité de l’un des Interrogateurs les plus décorés et les plus brillants du Paradis était fort bien documentée. Humains, démons et anges périssaient entre ses mains, mais pas avant d’avoir enduré mille souffrances.

Les talents d’Azagoth s’appliquaient également aux femmes, mais, au lieu d’une douleur insoutenable, celles-ci éprouvaient du plaisir. Ses exploits au lit étaient légendaires, et, à présent, Lilliana ne pouvait s’empêcher de se demander combien de femelles avaient suivi du doigt le contour du serpent tatoué qui s’enroulait autour de son muscle pectoral gauche. Combien avaient léché la poignée de l’épée ornant son sternum et laissé leur langue parcourir la lame jusqu’à l’endroit où elle disparaissait en dessous de sa ceinture. Et comment pouvait-elle le toucher comme aucune autre ne l’avait fait jusque-là.

Non pas qu’elle en ait l’intention.

Il ôta ses chaussures et ses chaussettes, les jetant négligemment sur le côté. Ce qui amena Lilliana à se demander où il achetait ses vêtements. Elle n’avait aperçu de centre commercial animé dans aucun des bâtiments annexes de Sheoul-gra.

— Quelle année sommes-nous ? s’enquit-il tandis qu’il marchait en formant des cercles, le regard rivé sur ses orteils remuant dans le sable.

— Je ne sais pas exactement.

Elle le regarda se pencher pour recueillir les grains dorés dans ses paumes, et la vue de ses fesses joliment moulées dans son pantalon lui laissa la bouche aussi sèche que l’air du désert. Se forçant à déglutir, elle poursuivit.

— Je ne pratique pas depuis assez longtemps pour viser des dates ni même des années précises, mais j’arrive d’ordinaire à tomber dans la décennie que je m’étais fixée.

— La décennie ? (Il se redressa.) Depuis quand voyagez-vous dans le temps ?

Elle le gratifia d’un sourire ironique.

— Pourquoi ne me le dites-vous pas, puisque vous en savez tant sur moi ? (Comme il demeurait silencieux, se contentant de contempler le ciel comme s’il le voyait pour la première fois, elle lui répondit.) Depuis près de quatre cents ans.

Pivotant sur lui-même, il la détailla de la tête aux pieds comme un acheteur potentiel jaugerait un cheval.

— Et après tout ce temps vous opérez avec une telle marge d’erreur ? Vous êtes un peu lente, non ?

Elle resta interdite pendant une seconde.

— Si je suis lente ? répéta-t-elle, cachant difficilement sa colère. Je suis en avance sur la plupart de mes collègues du même âge, espèce de gland pétri d’arrogance.

— Mouais. Si vos déplacements manquent à ce point de précision aujourd’hui, qu’est-ce que ça devait être à vos débuts ! Vous voulez voir la bataille de Gettysburg, et vous vous retrouvez à fuir des dinosaures. La plaie !

— Ce sont les risques du métier, fit-elle sèchement, car une mésaventure similaire lui était bel et bien arrivée.

Sauf que ce n’était pas la bataille de Gettysburg et des dinosaures, mais la bataille d’Almansa et des tigres à dents de sabre. Le pire, c’était que les animaux voyaient la plupart du temps les anges à l’intérieur du voile.

Et il s’avère que les tigres à dents de sabre étaient vraiment méchants.

Il rit et continua d’arpenter le sable, son euphorie atténuant sévèrement l’exaspération de Lilliana.

— Venez. (Il lui fit signe de la suivre.) Marchons un peu.

— Vous vous fichez de moi ? (Elle leva les mains au ciel.) Marcher vers quoi ? vers où ? La colonie humaine la plus proche se trouve à des kilomètres.

— Et alors quoi ? Vous préférez rester plantée ici ?

Par-dessus son épaule, elle coula un regard nostalgique à la bibliothèque d’Azagoth, visible à travers le portail rectangulaire qui leur permettrait de rentrer à tout moment.

— D’accord, grommela-t-elle en trottinant derrière lui pour le rattraper.

Elle pouvait comprendre qu’Azagoth souhaite rester dans cette litière géante, étant donné qu’il vivait confiné dans les ténèbres depuis plusieurs millénaires. Elle l’avait sciemment conduit au beau milieu de nulle part et il ne s’était même pas mis en colère, ce qui en vérité était tout à son honneur.

Au contraire, il était tout excité.

Il suffisait de le voir marcher le visage tourné vers le soleil, les bras tendus, comme s’il embrassait le désert d’une puissante étreinte. Ses cheveux, parfaitement peignés jusque-là, étaient ébouriffés par la brise, et l’ébauche d’un sourire lui donnait une allure enfantine tout à fait irrésistible.

Quand elle l’eut rattrapé, il la regarda et son sourire se teinta de danger. Oh ! pas comme s’il lui voulait du mal, mais plutôt comme s’il lui tardait de s’allonger sur un matelas avec elle.

Soudain, il s’arrêta.

Surprise, elle l’imita.

— Il y a un problème ?

Azagoth la fit tourner vers lui et la réduisit au silence en plaquant la bouche sur la sienne. Sidérée, elle resta plantée là, le cœur battant si fort qu’elle sentait son pouls sur ses lèvres qu’écrasaient les siennes. Plongeant une main dans ses cheveux, Azagoth l’embrassa goulûment, lui léchant les lèvres, savourant ce moment et la poussant dans ses derniers retranchements jusqu’à ce qu’elle se sente chanceler contre lui.

Oh ! oui, tout cela était bel et bien dangereux…

— Merci, murmura-t-il contre ses lèvres.

Puis il se remit à marcher, la laissant debout dans le sable, les genoux flageolant tandis qu’un frisson d’excitation qu’elle éprouvait pour la première fois de sa vie lui parcourait les entrailles. Quant à lui, il s’éloigna d’un pas nonchalant comme si ce baiser, si bref fût-il, ne l’avait guère affecté.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode