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Elle était heureuse dans sa famille et dans sa maison, et il ne faisait aucun doute que la pratique de son immense talent lui ait également apporté de grandes joies – elle était tout juste en train d’apprendre à avoir confiance en son succès. Aucun esprit humain ne recèle moins de vanité que le sien, pourtant, elle ne pouvait pas ne pas se sentir satisfaite et gratifiée en constatant que son travail, peu à peu, rencontrait une faveur toujours croissante.

Elle n’avait aucune raison d’être lasse de la vie qui avait tant de motifs de lui être agréable. Nous pouvons être certains qu’elle serait volontiers restée, et néanmoins elle s’est avérée capable, sans se plaindre et sans inquiétude, de se préparer à la mort.

(Ma tante Jane Austen, par Caroline Austen, 1867)

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Ma tante charmait les enfants par ses manières d’une grande douceur – elle vous aimait, et vous l’aimiez naturellement en retour. Voilà, autant que je puisse m’en souvenir et l’analyser aujourd’hui, mon sentiment dans mes jeunes années, avant de devenir suffisamment âgée pur apprécier son intelligence. Puis vint bien vite le temps où je pus profiter de sa conversation distrayante. Elle faisait tout son possible pour amuser les enfants. Ainsi, lorsque j’étais petite, parfois en compagnie de mes cousins venus pour partager ce plaisir, nous racontait-elle les histoires les plus merveilleuses du Pays des Fées, et ses Fées avaient toute une personnalité différente. Elle inventait ses contes au fur et à mesure, j’en suis persuadée, et parfois si l’occasion s’y prêtait, elle poursuivait une histoire sur deux ou trois jours.

(Ma tante Jane Austen, par Caroline Austen, 1867)

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Sa vivacité exceptionnelle et son sens du ridicule la poussaient à jouer avec les détails les plus insignifiants et les habitudes du quotidien les plus banales, qu’elle relevait après avoir observé les choses ou les gens ; néanmoins elle ne prenait jamais à la légère ses devoirs et ses responsabilités.

(Souvenirs de Tante Jane, par Anna Lefroy, 1864)

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Je suis navrée que tu aies été mouillée lors de ta promenade. Maintenant que tu es toi-même devenue Tante, ta personne revêt une importance notable & je suis certaine que tes activités, quelles qu’elles soient, suscitent grand intérêt. J’ai toujours soutenu et défendu autant que possible l’importance des Tantes, & tu feras de même à présent, j’en suis bien assurée.

Crois-moi, ma chère Consœur-Tante,

Ton affectionnée

J. Austen

(lettre à Caroline, 30 octobre 1815)

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Autant être célibataire si votre mariage n’est pas annoncé dans la presse.

(lettre à Anna)

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Tout est préférable, tout peut être enduré plutôt qu’un mariage sans affection ; et si les défauts de son caractère etc. etc. te frappent plus que ses qualités, si tu continues à les abhorrer si intensément, renonce à lui tout de suite. L’affaire en est maintenant à un tel point qu’il te faut prendre une décision : soit l’autoriser à continuer ses avances, soit, lorsque vous êtes ensemble, te comporter avec lui avec une froideur qui le persuadera peut-être qu’il s’est fourvoyé sur tes sentiments. Je ne doute pas qu’il souffre beaucoup pendant un temps, et même terriblement, lorsqu’il comprendra qu’il doit renoncer à toi ; cependant il n’est pas dans mes idées, comme tu dois sans doute le savoir, de penser que ce genre de déception puisse tuer qui que ce soit.

(lettre à Fanny, 18 novembre 1814)

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Walter Scott n’a pas à écrire de romans, surtout s’ils sont bons. C’est injuste. Il bénéficie déjà de suffisamment de renommée & de revenus en tant que poète, et ne devrait donc pas ôter le pain de la bouche des autres. Je ne l’aime pas &, si j’y parviens, je n’ai pas l’intention d’aimer Waverley non plus – mais je crains de ne pas y parvenir. En revanche, je suis clairement déterminée à ne prendre aucun plaisir à la lecture d’Alicia de Lacy de Mrs West si je tombe dessus un jour, ce que je souhaite éviter à tout prix. Je crois que je suis assurée d’être forte face à n’importe quel texte écrit par Mrs West. En vérité, j’ai pris la décision de n’apprécier aucun roman, excepté ceux de Miss Edgeworth, les tiens et les miens.

(lettre à Anna, 18 septembre 1814)

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Depuis sa disparition, l'opinion publique l'a placée parmi les principaux romanciers de son temps - lui conférant, je peux le dire, la première place - et il semble plus que juste que nous contribuions à transmettre quelques traces de sa vie et de son caractère ; et qu'elle-même ne se voie pas oubliée par ses proches descendants alors que ses écrits sont toujours vivants et diffusent sa renommée partout où se lit de la littérature anglaise.

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Chaque pays a eu ses grands hommes, dont on a pu et dont on peut toujours lire les biographies - avec un intérêt constant ; de même, dans quelques familles, il y a eu un membre qui s'est distingué par son talent ou ses bienfaits, et dont la réputation a excédé le cercle familial, une personne dont la mémoire doit être préservée sur plus d'une simple génération. Ma Tante, Jane Austen, était de ces personnes.

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Nous gardons toujours nos défunts en mémoire, mais le jour où nous les rejoignons, leurs faits et gestes risquent de s'effacer de la surface de la terre, leurs idées les plus marquantes de disparaître, et la génération suivante oubliera bientôt qu'ils ont même existé.

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