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Permettez-moi de vous dire que vous ne manquez pas d'espoir, l'espoir, tout le monde en a. On espère tous les jours et sans s'en rendre compte, mais c'est quelque chose que chacun de nous à en lui. On espère que la journée sera bonne, qu'il fera beau, que le temps passera vite ou au contraire, que l'on ressentira chaque minute et dans votre cas, je suis sûre que vous espérez recouvrez votre liberté.C'est normal, Mad, et humain le contraire serait terrifiant, vous espérez parce que vous vivez
Afficher en entierJe ne pense pas qu'on doive s'en vouloir d'être libre et encore moins de ne rien faire de cette liberté. Tout d'abord, vous n'en faites pas rien, X, vous la vivez tous les jours dans vos choix, les endroits où vous allez, même s'ils sont les mêmes, travail, transport, chez vous, tous sont dus à votre liberté. Vous les avez choisis. Parcourir le monde, envoyer tout bouler pour vous joindre à un groupe anarchiste ne vous rendra pas plus libre que vous ne l'êtes déjà. La liberté a besoin de limites et de règles pour être savourée.
Afficher en entierJe note que, vous non plus, vous n'espérez plus. Vous croyez au pouvoir de l'amour dans vos lectures, mais vous ne l'appliquez pas à votre vie. Ne plus croire au prince charmant,ne plus espérer qu'il vienne frapper à votre porte est bien dommage chère X. Ce n'est peut-être pas le prince de votre enfance, parfait et chevauchant un cheval blanc, mais il doit exister VOTRE prince charmant, celui qui vous fera enrager, mais vous rendra heureuse au volant de sa 4L. Croyez en lui et je tenterai de mettre un peu d'espoir dans ma vie.
Afficher en entierMalgré toute ma prétention, vous m'étonnez, X, votre tempérament reste assez déroutant, mais agréable pour combler l'ennui qui m'habite. N'allez pas croire que vous servez à me divertir tel un bouffon avec son roi, loin de moi cette idée, mais sachez que rares sont les fois où je suis surpris ici et j'apprécie donc chaque occasion de l'être. Ce qui m'amène à vous dire, chère X, que je vais rester sur cette lettre pour vous nommer. Elle vous va parfaitement bien. Même après une décortication de votre prose, vous restez l'inconnue d'une équation que je ne suis pas prêt de résoudre.
Afficher en entierEn commençant cette lettre, je n'ai pas encore trouvé comment vous nommer. Le défi est de taille, j'ai l'impression de me retrouver devant un bocal de poisson rouge à essayer de deviner son tempérament pour lui trouver le nom adéquat. Je ne vous compare pas à un poisson rouge cher... , mais il est difficile pour moi de vous imaginer le tempérament d'un poisson rouge et donc de vous nommer.
Afficher en entierToute relation, aussi épistolaire soit-elle, commence généralement par une présentation des deux parties, amis là, en l'occurrence, l'association m'a expressément défendu de vous révéler des choses personnelles. Alors comment fait-on ? Comment peut-on se présenter sans rien dire de personnel ? J'avoue que je cherche un moyen depuis que j'ai commencé ce courrier, mais je ne trouve pas.
Afficher en entier« Qu’en est-il de votre frère ? Je suis fils unique, j’avoue ne pas comprendre qu’on puisse s’infliger la présence d’un fléau, même s’il partage votre sang. »
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