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« Il paraît que lorsqu’une histoire prend fin, on ne garde que les meilleurs souvenirs. On s’est fait souffrir, on s’est fait du mal, mais on s’est aussi fait du bien. C’est ça que j’aimerais garder de toi, de nous. Ces soirées où nous ne faisions rien de plus que de rester allongés, enchevêtrés, à regarder la neige tomber. Les heures passées à discuter, à se confier, sans avoir peur d’être jugés. Je veux me souvenirs des rires et des bisous dans le cou, de ton corps chaud contre le mien et du plaisir que tu m’as donné. Je veux me souvenir de toutes ces raisons pour lesquelles je t’ai aimé, pour lesquelles je t’aime encore, pour lesquelles j’aurai du mal à t’oublier. Sois heureux. Même si ça me tue, que tu puisses l’être sans moi. »
Afficher en entier« À vouloir voler près du soleil, on finit par se brûler les ailes. Moi, c’est mon corps qui a fini calciné, d’avoir perdu la seule personne qui ait jamais compté, celui que malgré tout, malgré moi, j’ai fini par aimer. »
Afficher en entier« — Tu es tout ce que j’ai toujours désiré, tu es tout ce qui m’a toujours fait flipper. Tu es quelqu’un d’incroyable, Jude Manning, et j’aurais aimé être à la hauteur. J’aurais aimé te prouver que je peux être digne de toi. La vérité, c’est que je ne le suis pas, et ne le serai jamais. Je sais que tu ne me crois pas, et que demain, la vision que tu as de moi changera. Mais, s’il te plaît, quoi qu’il se passe entre nous après ça, crois-moi lorsque je te dis que, putain, tu comptes beaucoup trop pour moi, et que je ne sais pas si je dois remercier le Ciel ou le maudire d’être tombé sur toi, ce soir-là. »
Afficher en entier« Puis ses lèvres se posent sur les miennes. Mon cœur éclate sous l’émotion intense que je ressens, telle une chute vertigineuse vers un abîme sombre et dangereux. »
Afficher en entier« Et ce visage. Cette gueule d’ange perdu dans un plaisir infini... il est foutrement canon. »
Afficher en entier« — Et si je n’ai pas envie de m’ouvrir, hein ? S’il n’y a rien sur moi qui vaille la peine d’être découvert ? Sa voix n’est plus qu’un murmure, un peu éteint, un peu trop fataliste.
— C’est forcément le cas. Tout le monde a une histoire, Zane. Je voudrais simplement connaître la tienne. »
Afficher en entierÉtendu sur le lit, mon corps en sueur collé contre le sien, je contemple les volutes de fumée qui s›élèvent vers le plafond.
— Je vais partir, m’annonce-t-il de but en blanc.
Je me tourne vers lui, observe ses lèvres refermées autour de sa clope. Lui ne me regarde pas. Il semble ailleurs, peut-être déjà loin.
— Où ça ?
Je pose la question alors que je le sais. J’ignore pourquoi. Une sensation. Un tiraillement au creux de l’estomac. Pourtant, j’ai besoin de l’entendre à voix haute. Comme pour me prouver que tous mes efforts et mes vices ont été vains.
Afficher en entier« Ôte-moi d’un doute. Tu n’avais pas l’intention de t’enfuir, si ? demande-t-il en fronçant les sourcils, sans perdre son air amusé.
Sa voix rauque me percute de plein fouet. Alors je comprends que, même si j’essayais, je ne pourrais pas m’échapper. Parce que, finalement, je n’en ai aucune envie. Au contraire. J’éprouve ce besoin, aussi surprenant que viscéral, de le toucher. De le sentir contre moi. De redécouvrir son parfum et l’odeur de sa peau. Tant pis si ça fait de moi quelqu’un de pathétique.
— À quoi bon ? J’ai l’impression que si c’était le cas, tu me rattraperais de toute façon, je réponds d’un ton détaché, calfeutrant au plus profond de moi les émotions qui s’entremêlent.
Il éclate de rire et se penche jusqu’à ce que son front touche le mien.
— Où que tu ailles, Jude, je ne serai pas loin derrière. N’oublie jamais ça.
Afficher en entier"Il se déshabille et me rejoint sur le lit, s’étalant à côté de moi pour voir ce que je suis en train de faire.
— Tu bosses ?
— Ouais, je me suis dit que j’allais m’avancer.
Il ne répond rien et se contente de fixer l’écran. Moi, c’est lui que je regarde. Je ne peux pas m’en empêcher. Il est le premier homme qui me fait de l’effet, et j’essaie toujours de comprendre pourquoi. Au début, je pensais que c’était dû au plaisir qu’il m’avait procuré. Je pensais que, plus qu’un homme, il était un moyen pour moi de réaliser certains fantasmes, il était celui qui me faisait jouir comme jamais. Mais au fur et à mesure, j’ai compris que ce n’était pas le cas. Il est beau, certes, impossible de le nier. Il possède ces traits parfaitement masculins et doux à la fois. Un nez droit et une bouche bien dessinée. Physiquement, il n’y a rien à jeter. C’est autre chose, pourtant, qui me pousse à le retrouver sans cesse, sans réussir à y mettre un terme. Peut-être son magnétisme, peut-être son charisme, ou peut-être est-ce sa présence, tout simplement. Même si je ne peux pas dire que nous nous connaissons bien, au fur et à mesure du temps, nous apprenons à nous découvrir. Nous nous sentons à l’aise l’un avec l’autre.
Et je crois que ce que j’apprécie, c’est le sentiment de liberté que je ressens lorsque je suis avec lui. Cette impression de pouvoir être enfin moi. Sans barrière, sans faux semblants. Je n’ai pas besoin de me créer cette image de fils parfait, de petit ami idéal. Je n’ai rien à lui prouver. Et de pouvoir être intime avec quelqu’un qui ne me demande rien, qui se contente de prendre ce que je lui donne, me fait du bien.
— Arrête de m’observer, tu me fais flipper, grommelle-t-il.
Je souris et me penche vers lui, parce qu’il m’a manqué, parce que j’ai envie de l’embrasser.
Ma bouche effleure sa joue et dérive jusqu’à ses lèvres qui s’entrouvrent pour m’accueillir. Notre baiser est chaste et bref, mais il suffit à me filer des frissons et augmenter ma température corporelle. Je crois que je suis devenu carrément dépendant de lui. Ça devrait me faire flipper, pour l’instant, ça me fait juste planer."
Afficher en entier" Pour être honnête, j’ai trouvé ça étrange de me balader dans les rues de Manhattan avec Jude à mes côtés. Etrange de nous mêler à la foule, d’avancer tout près de lui, parfois de le frôler, alors que tout le monde pouvait nous voir. Nous avons peu discuté pendant le trajet, chacun perdu dans ses pensées. Nous avions certainement du mal à nous habituer au fait de ne plus être seuls, de ne plus pouvoir agir comme bon nous semblait. J’aurais aimé lui prendre la main et l’embrasser, simplement pour le tester, pour jauger sa réaction. Mais je savais qu’il me rejetterait. Alors je me suis contenté d’avancer, les mains dans les poches pour les réchauffer."
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