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Extrait ajouté par Chris-64 2019-09-05T07:33:57+02:00

"Christian, papa, je te demande pardon pour tout, pour mon abandon, pour le mal que je t'ai fait. Je te rejoins. Maman, nous nous reverrons dans d'autres circonstances, tout sera différent, tu verras j'en suis sûre. Et pour finir Léna, ma belle, ma douce, je voudrais que tu n'oublies jamais une choses, à mes yeux : tu étais si jolie."

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Extrait ajouté par boscos 2015-07-16T01:20:02+02:00

-«Je pense que l'homme, enfin...l'humain d'une façon générale, cherche l'amour du premier jour de sa vie, jusqu'au dernier.»

-Mais il y a deux sortes d'amour, celui de la conscience, de la raison, du quotidien et l'autre, l'amour fou, celui qui fait faire tout et n'importe quoi, celui qui vous pousse à tout plaquer, celui qui vous fait vivre en marge de la société, celui qui empêche de prêter attention aux regards des autres.

-"Tout s'accélère, tout va trop vite. Mon espérance de vie équivaut à une chute de vingt étages.

Autant dire : Rien

J'ai lu une fois dans un livre que sur une durée suffisamment longue, l'espérance de vie tombe pour chacun à zéro. J'en découvre le goût amère aujourd'hui. Je ne crois pas être triste de mourir. Ma plus grosse peine a été de perdre Léna. Plus que deux étages, la foule amassée en bas de la tour Descartes pousse un soupir à l'unisson. Le sol est là , la fin est là, si je devais avoir une dernière pensée.... Elle irait à trois femmes et un homme, ceux qui ont compté dans ma vie. Ana, aussi brève fut notre histoire, je suis contente d'avoir fait ta connaissance.Christian, papa, je te demande pardon pour tout, pour mon abandon, pour le mal que je t'ai fait. Je te rejoins. Maman, nous nous reverrons dans d'autres circonstances, tout sera différent, tu verras j'en suis sûre. Et pour finir Léna, ma belle, ma douce, je voudrais que tu n'oublies jamais une choses, à mes yeux : tu étais si jolie."

-Donner la vie, est un fait très...étrange. J'envie les mamans.

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Extrait ajouté par Corinne-116 2021-05-16T18:18:34+02:00

Si je pense à ça, c'est pour éviter de penser au froid. Pas d'abri sur le pont, les vents y dansent tous en rond. Une lumière jaunâtre et blafarde longe les quais, elle est mon guide. Bientôt je serai au chaud et riche mais d'ici là, beaucoup d'eau aura coulé sous les ponts. En dessous, l'Ourcq silen cieux court entre les immeubles en une ligne grise et terne. La traversée me semble interminable alors que vingt mètres séparent un bord de l'autre. Les pieds sur l'autre rive, je me retrouve comme Sissi, face à mon destin. Je pour rais me prendre pour Christophe Colomb avec mon allure conquérante.

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Extrait ajouté par fred57 2020-10-22T21:41:22+02:00

Ana est à sa place, dans le salon. Je ne l'ai pas tuée. Ce n'est pas l'envie qui m'en manquait. Quelques millimètres de plus et le percuteur tapait l'amorce de la douille et là... Mais j'ai vu son regard, son innocence. La pauvre n'a rien demandé. Ce n'est qu'un bébé. Un bébé d'un million, tout de même. Pour essayer de lui faire comprendre, je lui ai dit que j'allais la bouder le temps que j'enterre Christian. Peut-être que de cette façon elle comprendra.

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Extrait ajouté par anonyme 2020-04-11T09:21:01+02:00

La mélodie commence par des notes de piano. Ana lâche son cordon et cherche d'où vient le bruit. Pour ma part, je chante.

"Elle était si jolie

Que je n'osais l'aimer

Elle était si jolie

Je ne peux l'oublier

Elle était trop jolie

Quand le vent l'emmenait

Elle fuyait ravie

Et le vent me disait ..."

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Extrait ajouté par Elfy_rose 2019-10-03T19:04:53+02:00

« Pour ne pas sombrer dans la folie, je transformais la maison en un monde parallèle. Chaque pièce avait sa particularité. La cuisine était le repère de l’ogre. Le salon avait récupéré le statut de salle de bal, naturellement, avec la présence de la radio. La chambre de Maman était la pièce interdite. Le nid des araignées se situait dans la cave, sombre, humide et terrifiante. Je m’y rendais qu’en cas d’obligation. Je revois encore ces arachnides, aussi gros que ma main d’enfant. J’avais surnommé le jardin : la jungle, à cause du potager et du poulailler. Et pour finir, la chambre de Paul, dans le grenier. Ce petit garçon vivait ici depuis toujours mais je ne l’avais jamais rencontré. Maman me disait que son corps était décharné, ses dents aiguisées et qu’il n’était pas souvent nourri. Elle me laissait deviner son repas préféré... Les enfants. »

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