Ajouter un extrait
Liste des extraits
– J'adore votre émission ! Vous êtes super ! Oh, je vais vivre sous le même toit qu'une star !
L'enthousiasme de Cindy me paraît tellement excessif que j’éclate de rire.
– Il ne faut rien exagérer !
– Je vous écoute tous les soirs, Mia !
– Ah oui ?
– Tout à fait !
– Pourtant, mon émission n'a lieu que trois jours par semaine… corrigé-je en souriant.
Afficher en entierHarry me tend la feuille de papier sur laquelle je lis : « Tu ne perds rien pour attendre, imposteur. »
– Ce sont explicitement des menaces, cette fois, constate-t-il.
– Encore ce mot, « imposteur ». C'est étrange...
– Je ne comprends pas, dit Harry. Qu'est-ce qui est étrange ?
– Tu te souviens de l'homme qui m'a abordée en bas de chez toi, le matin du cambriolage ?
– Oui.
– Il m'a dit que tu étais un imposteur. Je l'ai dit devant toi à la police. Tu devrais peut-être retourner les voir à notre retour...
Harry passe la main sur son visage, comme pour chasser une contrariété. Quand il me regarde, ses yeux pétillent de malice.
– Peut-être. Mais pour l'instant, je préfère me concentrer sur l'aspect positif de notre présence ici.
– Ah ? Et quel est-il ? demandé-je en riant, tandis qu'il me prend dans ses bras pour m'emmener sur le lit.
– Nous avons toute la nuit devant nous, me murmure-t-il d'une voix sensuelle.
Afficher en entier– D’accord, dis-je en regardant Harry avec un grand sourire. Je viens avec toi.
Je lis la joie dans ses yeux et constate avec surprise et soulagement que je suis exactement dans le même état que lui : maintenant que je l’ai dit à voix haute, mon départ dans les Hamptons avec Harry et Alex me semble une évidence. Mes craintes se sont envolées, au profit d’une douce sérénité. Harry me prend dans ses bras et dépose un doux baiser sur mes lèvres. La chaleur de son corps m’enveloppe. Je me sens terriblement bien.
Afficher en entierQuand je rouvre les yeux, mon siège est baissé en couchette et la lumière occultée par des rideaux. On a glissé un oreiller sous ma nuque et tiré un plaid sur mes jambes. Nous sommes toujours en vol, mais je suis installée aussi confortablement que dans un lit. Je me redresse et regarde autour de moi. Harry est debout dans l’allée centrale. Il a troqué son pantalon de lin fluide et son polo pour un costume bleu nuit et une chemise blanche.
– Tu es très beau, le complimenté-je en me levant pour l’aider à nouer une cravate en soie assortie au costume.
Afficher en entierHarry et moi sommes allongés, nus sur un lit immense. Je ne sais pas où nous sommes, mais je me sens terriblement bien. Il me serre dans ses bras. La chaleur de sa peau tout contre la mienne est un feu qui palpite entre nous. Il m’embrasse avec passion. Ses baisers m’enivrent. Il me bascule sur le dos. Captive, je suis sa prisonnière volontaire en attente de toutes les voluptés. Les mouvements de mon amant sont doux mais impérieux. Je sens le plaisir m’envahir lentement, inexorablement… Tandis qu’une série de bips stridents déchirent l’espace. Je sursaute et jette des coups d’œil affolés de tous côtés. Pourtant, Harry me regarde en souriant. Je suis la seule à paraître effrayée.
Que se passe-t-il ?
Afficher en entierJ'ouvre les yeux très tôt ce matin. J'ai mal dormi. Hier soir, après m'être enfermée dans ma chambre, je n'étais pas très rassurée. Cindy, notre nouvelle colocataire, a-t-elle vraiment proféré des menaces contre moi ? Après quelques minutes à respirer profondément, j'ai tenté de me raisonner. J’étais chamboulée. Je me suis sans doute emballée.
Pourtant, je n'ai pas rêvé les mots prononcés par Cindy alors qu'elle pensait que je ne l’entendais pas. Qu’a-t-elle voulu dire par « Rira bien qui rira la dernière » ? Je ne connais pas cette fille.
Afficher en entierJe suis en pilotage automatique dans les rues de Seattle. J'avance la tête haute, le plus vite possible. L’homme qui m’a abordée a disparu depuis longtemps, mais j'ai encore peur. On ne croise pas tous les jours un fou qui vous hurle dessus que celui avec qui vous venez de passer la nuit est un imposteur ! Je tâche de me raisonner : ce n'est pas la première fois que j'ai affaire à de curieux personnages. Durant mes études de psychologie, je peux même dire que je les ai étudiés. En général, ils sont plus exubérants que méchants. Il faut que je me reprenne. D’autant que je n'avais vraiment pas besoin de ça pour être bouleversée…
Pour ne rien arranger, je ne passe pas inaperçue.
N'ont-ils jamais vu personne en robe de soirée et talons trop hauts à 11 heures du matin ?
Afficher en entier– Coucou Mia, me lance Bridget quand je passe la porte.
Elle porte une mini-robe de soirée noire en dentelle. Le tissu tombe parfaitement sur son corps mince et élancé. Elle semble faite pour elle, ce que Bridget me confirme :
– Elle te plaît ? C'est un modèle sur mesure que je me suis offert récemment. Je sors en boîte avec des amies.
– Tu es à tomber. Tu vas encore faire des ravages !
– Si seulement ! J’ai oublié de te dire : j'ai rompu avec Jack.
Bridget me regarde me faire du thé et me préparer un repas froid à base de fromage, de viande fumée et de salade. Elle attend que je lui pose LA question.
– Qui ?
– Jack ! Tu sais bien, le fils du chirurgien ! Je l'ai rencontré vendredi dernier.
– Presque une semaine ? C'est une vraie relation qui s'effondre !
– Ne sois pas moqueuse… rouspète mon amie.
– Je n’oserais pas !
Afficher en entier- Mia, tu fais de moi l'homme le plus heureux de l'année!
Afficher en entier