Commentaire de era-moon

Ce roman est un véritable coup de cœur pour moi, aussi bien pour l’histoire, la plume et la romance. Malgré la longueur du livre, je n’ai pas vu les pages défiler, et j’étais tellement accro que j’en ai presque fait une nuit blanche. J’avais besoin de savoir la suite, c’était tellement addictif. L’auteure a su m’accrocher dès les premières pages, par son humour, par la force de caractère des personnages ; c’était tellement agréable.

Le gros point fort de ce roman, c’est son réalisme. Tout était cohérent, du début à la fin, que ce soit au niveau des pensées des personnages, de leurs réactions ou de leur histoire. Leur psychologie était très travaillée, on sent que l’auteure a pris le temps de la développer, elle ne s’est pas précipitée et a donné une vraie profondeur à ses héros.

Vanessa est un personnage drôle, sensible et réellement bienveillante, mais elle ne s’est pas montrée naïve ou stupide, elle a, elle aussi, ses limites. J’ai adoré la voir dans tous ses états, elle m’a beaucoup fait rire par moments. Elle avait toujours des petites attentions envers tout le monde, mais de façon totalement désintéressée ; c’est ce que j’ai le plus aimé chez elle. Ce côté humain, où elle cherche à comprendre avant d’accabler, de communiquer avant de s’énerver. C’était un personnage mature qu’on retrouve peu dans ce genre de roman, malheureusement.

Aiden est devenu un de mes bookfriends préférés ! Il était si froid, mais si charismatique ! Il n’était pas méchant, toujours très propre sur lui et poli, mais d’un tranchant. Ses mots étaient des lames, et elles étaient souvent très acérées ! Sa passion pour le sport était tellement flagrante, il lui a dédié sa vie. J’ai aimé que, pour une fois dans l’univers sportif, ce ne soit pas un bad boy qui couche à tout va. Non, Aiden est un passionné, qui travaille dur pour réussir dans sa discipline, et j’ai adoré voir le réalisme de son caractère. Il est renfermé parce qu’il a ses raisons et il ne serait pas arriver à des compétitions de haut niveau sans passer des heures et des heures à s’entraîner. C’est la réalité, on n’a rien sans rien !

Ce roman contenait mon péché mignon : le slow burn. Et là, j’ai été servie, putain ! J’en étais même frustrée au bout d’un moment, quand, à 400 pages, ils ne se dévoraient toujours pas ! Mais j’ai aimé cette tension, toujours plus grandissante, c’était un pur régal.

Honnêtement, je vous conseille sincèrement ce roman, vous n’en serez pas déçus !