Ajouter un extrait
Liste des extraits
Tu peux te battre autant que tu veux contre tes démons, te créer un océan de solitude et tout décimer sur ton passage, tu entendras toujours le bruit de l’eau.
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)Arrêtons de nous cacher derrière des non-dits. Je suis tombée amoureuse de toi, Ben, et je crois que tu le sais. Je ne l’avais pas prévu, ça ne m’était même jamais arrivé, mais c’est venu comme ça. J’aurais eu envie de construire quelque chose avec toi, quelque chose que je ne nomme pas encore, parce que je ne sais même pas à quoi ça pourrait ressembler. J’aurais voulu que nous prenions du temps, que nous nous offrions l’occasion de nous connaître mieux. J’aurais voulu que tu nous laisses une chance, parce que quelque chose en moi m’a toujours poussée à croire que nous pourrions en avoir une. Ben… si tu me le demandais, je ne partirais pas.
Afficher en entierJe comprends...
Je déteste cette phrase. Elle ne veut pas seulement dire qu'il saisit la raison de mes choix, mais qu'il est d'accord avec moi, que les conséquences lui sont égales et que ça ne changera rien à sa vie.
Afficher en entierCe qui se passe au Bruit de l'eau restre au Bruit de l'eau.
Afficher en entier« le temps guérit tout. Tu as juste besoin d’en avoir encore un peu »
« tu peux te battre autant que tu veux contre tes démons, te créer un océan de solitude et tout décimé sur ton passage, tu entendras toujours le bruit de l’eau »
« j’entends toujours le bruit de l’eau »
Afficher en entier- Tu peux te battre autant que tu veux contre tes démons, te créer un océan de solitude et tout décimer sur ton passage, tu entendras toujours le bruit de l'eau.
Je ferme les yeux et ravale mes larmes.
- Au revoir, Ben.
Afficher en entier- J'ai grandi ici, dit-il en détachant sa ceinture.
- Ça n'a pas dû être facile tous les jours, plaisanté-je.
- Au contraire, les cailloux n'emmerdent personne.
Sa misanthropie ne date donc pas d'hier...
Afficher en entier(Chapitre 13 - P.184)
La roue du temps ne m'effrayait pas parce que je ne la voyais pas. Aujourd'hui, c'est différent, l'avenir s'est imposé du jour au lendemain et me souffle à l'oreille que même si je l'ai toujours ignoré, il finira par me rattraper.
Afficher en entier(Chapitre 6 - P.82)
J'ai toujours été quelqu'un de raisonnable, de pragmatique et logique, mais l'air marin semble me détourner de ces trois traits de caractère. Je me surprends à imaginer démissionner, vendre mon appartement, acheter une petite maison avec vue sur la baie, et vivre de trois fois rien, seule, avec un chat ou deux. Tout abandonner et mener une vie dont je m'étais souvent moquée jusqu'alors.
Afficher en entier(Chapitre 4 - P.50-51)
Je ne manque à personne.
Je suis prise d'un rire nerveux en réalisant la vacuité de ma vie sociale. Ce serait mentir de dire que je m'en moque, mais le fait est que ce n'est pas une surprise. Tout n'a toujours été fondé que sur l'intérêt, la vanité, la superficialité. Je n'ai aucun véritable ami qui pourrait se soucier de moi, et si je veux que ça change, je dois tout reprendre depuis le début. Mais pour le moment, ma seule préoccupation est de renouveler l'oxygène de mon existence. Le reste viendra tout naturellement.
Afficher en entier